Chères lectrices, chers lecteurs,

Dans les médias, ils n’y sont pas allés de main morte :

« La recherche d’un traitement contre la maladie d’Alzheimer vient de faire un bond colossal. »

De quoi s’agit-il ?

« À l’issue d’un essai clinique conduit par le laboratoire américain Lilly, le donanemab, médicament expérimental, a ralenti de 40 % le déclin cognitif des participants, donnant l’espoir de pouvoir traiter et stabiliser cette maladie neurodégénérative chez les personnes qui en sont atteintes ».

À lire les gros titres, on pourrait croire que le donanemab du laboratoire Eli Lilly serait le miracle attendu depuis longtemps contre la maladie.

À tel point d’ailleurs que le laboratoire affirme vouloir obtenir sans délai l’autorisation de mettre le médicament sur le marché !

Devant une telle nouvelle, la presse s’emballe évidemment…en négligeant un peu vite de s’attarder sur les bénéfices réels du médicament « miracle ». Car là, ça se gâte…

D’abord, lorsqu’on va voir du côté des effets secondaires : parmi le panel de patients qui a participé aux phases de test du médicament, 24 % des participants ont développé des œdèmes cérébraux et 31.4 % ont présenté des microhémorragies cérébrales1.

Trois patients sont également morts pendant la phase de test.

Pour couronner le tout, l’efficacité du médicament apparaît relativement modeste…

Lisez plutôt ceci :

« En comparaison avec le groupe placebo, le groupe traitement a vu son score baissé un peu moins rapidement que le groupe placebo après 76 semaines. Pour autant, la marge d’erreur des résultats est trop importante, compte tenu de la taille modeste de l’échantillon, pour qu’on puisse tirer une conclusion robuste ».2

On apprend de plus que, mise à part une faible réduction au niveau de la plaque amyloïdes et tau, aucune différence entre le groupe traitement et le groupe placebo n’apparait sur la plupart des critères pertinents…

Bref, pour le bond colossal…on repassera, mais il s’agit une fois plus de l’attitude qui consiste à ne pouvoir penser la thérapie contre Alzheimer qu’à partir d’une « molécule chimique » qui devrait éradiquer le problème d’un revers de main.

Guérir Alzheimer

Or, on sait depuis longtemps, et notamment depuis les travaux du Dr. Bredesen, que seule une approche globale, agissant sur le mode de vie du patient, est capable d’obtenir des résultats spectaculaires, allant dans certains cas jusqu’à une récupération notable des performances cognitives !!

Je cite le docteur Michael Nehls, dans son livre Guérir Alzheimer : « prévenir Alzheimer, c’est possible. Guérir la maladie, aussi – à condition de ne pas commencer trop tard ».

C’est une phrase qui devrait être dans la tête de toutes les personnes de 60 ans et plus. Car elle suppose d’agir.
Et de ce point de vue, la pharmacie naturelle dispose de trésors qu’il faut vraiment essayer – car ils n’ont, eux, aucun effet secondaire.

C’est le cas par exemple d’un champignon dont je vous ai déjà parlé, l’hericium erinaceus, alias la crinière de lion :

Je m’attarde une seconde sur son action, car elle témoigne vraiment du génie sans limite de la nature :

De par sa haute teneur en polysaccharides, le champignon agit comme neuroprotecteur et neuro-générateur capable de contrecarrer les lésions neuronales chez les patients atteints de troubles cognitifs.

La crinière de Lion va stimuler une protéine d’une importance cérébrale sans précédent !

Il s’agit du NGF (nerve growthfactor) qui joue un rôle essentiel dans la survie et la différenciation terminale des neurones.

Et ce n’est pas tout, l’hericium erinaceus peut également :

  • Améliorer la communication entre vos neurones : La « crinière de lion » va agir comme un chef d’orchestre qui harmonise cette communication et crée une symphonie de pensées claires et nettes.
  • Réduire l’inflammation de votre cerveau : elle agit comme un bouclier qui préserve votre clarté mentale et votre vivacité d’esprit des agressions extérieures.

Les recherches japonaises du Professeur Koichiro Mori ont fait apparaître qu’un supplément de poudre de crinière de Lion chez la souris augmentait sensiblement la sécrétion de NGF.

Pour confirmer ces résultats, encore fallait-il que la chose soit valable sur l’homme…

Les chercheurs ont alors administré à des patients de 50 à 80 ans souffrant de troubles cognitifs débutants 250 mg du principe actif du champignon.

Conduite en double aveugle conformément au protocole scientifique, l’étude a corroboré l’hypothèse des chercheurs.

Le groupe à qui la molécule a été prescrite a en effet vu significativement augmenter ses résultats à des tests cognitifs (mesurées selon l’échelle de référence : Revised Hasegawa Dementia Scale), et ce en comparaison au groupe placebo.

Et j’ai gardé le meilleur pour la fin !

Des travaux menés par des chercheurs taïwanais ont cherché à mesurer l’impact de trois capsules de 350 mg de mycélium de H. Erinaceus chez des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer à un stade débutant.

Durant 49 semaines, l’étude en double aveugle a montré des résultats très concluants, en améliorant notamment la sensibilité aux contrastes, un trouble visuel fréquemment retrouvé chez les patients souffrant d’Alzheimer.3

Ajoutons pour finir à ces études une recherche australienne, dont je vous cite sans attendre la conclusion du chercheur en chef, le Dr. Ramon Martinez-Marmol :

« Les composés actifs (de l’effet « crinière de lion ») favorisent les projections de neurones, s’étendant et se connectant à d’autres neurones. ».

Encore une fois, ce n’est qu’une approche globale, qui offre de vraies chances de triompher d’Alzheimer, mais il est certain qu’un trésor comme la crinière de Lion y trouvera une place de choix !

Santé !

Gabriel Combris


Sources :
Source crinière de lion