Chère lectrice, cher lecteur,
 
Le livre s’appelle « A fleur de pet »…
 
J’avoue que le titre me paraît assez mal choisi, car il évoque plus les aventures pathétiques d’une bande de ricaneurs mal dégrossis qu’un problème de santé extrêmement sérieux.
 
Il faut lire le sous-titre pour mieux comprendre :

« le 1er livre sur la maladie des hyperballonnés qui ont le microbiote à l’envers ».  

Et lorsqu’on découvre le témoignage de son auteur, Dora Moutot, une jeune femme de 30 ans pas trop le genre « bidasse » en fin de soirée, on comprend qu’il s’agit d’un véritable calvaire qui empêche de vivre normalement.

L’auteur du livre « A fleur de pet », Dora Moutot, a connu 7 ans d’errance médicale avant de comprendre comment elle pouvait traiter ses problèmes graves de ballonnements et de gaz excessifs.

Encore une malade à qui on dit : « c’est dans votre tête » !!

La jeune femme raconte comment, alors que tout allait bien, ses ballonnements sont devenus ingérables [1]

« Je passais des heures aux toilettes pour tenter d’évacuer ces gaz, j’avais mal au ventre, il était gonflé, dur et douloureux. C’était l’enfer !
 
« J’ai consulté beaucoup de spécialistes et on a fini par me dire que je n’avais rien, que c’était du stress, que c’était dans ma tête, que j’étais hypersensible. On m’a suggéré de faire du yoga, de me détendre ».
 
« Pour moi, ça a été sept ans d’errance. On m’a diagnostiqué une colopathie fonctionnelle, et au départ, j’ai accepté ce verdict, mais c’est une appellation un peu fourre-tout : on vérifie que vous n’avez pas de maladie organique (cancer du côlon, maladie de Crohn ou maladie cœliaque), et si vous n’avez rien de tout cela, on vous dit que votre trouble est d’ordre « fonctionnel ».
 
« Ça veut dire que quelque chose ne fonctionne pas correctement mais qu’on ne peut pas vous en dire clairement la cause. Alors j’ai cherché par moi-même, lu des études scientifiques, regardé ce qui se faisait à l’étranger, consulter des sites et forums de patients experts, jusqu’à tomber sur une publication parlant du SIBO. Une révélation. » 

Le SIBO ? Je vous en ai déjà touché deux mots dans ma précédente lettre. C’est le Small Intestinal Bacterial Overgrowth, une prolifération bactérienne excessive à l’intérieur de l’intestin.
 
Dans le cas de Dora Moutot, « des bactéries normalement présentes dans le côlon vont remonter, s’installer et pulluler dans l’intestin grêle, et en abîmer les parois ».

 
« Des parois qui, en temps normal, filtrent et laissent passer les nutriments dans le sang mais qui, dans ce cas, vont être moins efficaces et laisser passer des toxines. Autant de bactéries qui vont créer des gaz juste après le repas, d’où un ballonnement très rapide après avoir mangé. »

Ainsi, le SIBO se traduit par des ballonnements très inconfortables donc, et par des gaz très importants. 

 
« Pour ma part, j’en avais tellement que cela bloquait complètement mon transit, donc j’avais de gros problèmes de constipation. Et tout cela entraîne une fatigue chronique intense. »

 
Ce qui est intéressant, c’est que la jeune femme a mis elle-même le doigt sur l’importance du microbiote dans son problème de santé. C’est parce qu’elle a enquêté sur son propre parcours, ses habitudes de vie, etc. qu’elle a compris ce qui lui arrivait : 

 
« Chaque individu est en réalité une communauté, composé de son propre organisme et de tous les micro-organismes qui vivent en lui. On a plus de cellules bactériologiques dans notre corps que de cellules humaines ! Quand tout va bien, on vit en symbiose, mais quand le dialogue entre le corps et ses bactéries est rompu, c’est la dysbiose, et c’est là que les choses se gâtent. »

 

A quand un ministère de l’écologie…intérieure !

Et sa conclusion est limpide : nous avons chacun en nous un environnement interne dont il faut prendre le plus grand soin :

 
« Nous devons développer un sens de l’écologie interne. Je fais d’ailleurs le parallèle avec l’écologie « traditionnelle » : notre mode de vie nous pollue à l’intérieur au même titre qu’il pollue la planète. En résumé : si je ne traite pas bien ma nature interne, je me pollue. »

A la source source de cette « auto-pollution », on retrouve l’excès d’antibiotiques, de sucre, l’alimentation ultra-transformée, les pesticides, les produits chimiques, etc.
 
Il a fallu 7 ans d’errance à Dora Moutot pour mettre fin à son calvaire. 7 ans à affronter l’indifférence, voire le mépris de certains médecins. Pourtant c’est bien elle qui a raison :
 
La thérapie microbiote est ultra-prometteuse pour soigner une quantité impressionnante de maladies : diabète, hypertension, cancer, eczéma, dépression ou encore allergies, etc.  
 
De nombreux autres patients peuvent témoigner eux aussi de bienfaits immenses dans des situations parfois critiques :

Francis M. par exemple souffrait d’une digestion lente, de ballonnements et même de reflux d’acidité. Il avait supprimé de son alimentation de nombreux aliments qu’il tolérait mal comme la viande, certains légumes comme le chou et les fruits à cause de leur acidité, sans pourtant trouver la cause de ces problèmes. Depuis 2 ans, il était sous IPP (inhibtieurs de la pompe à protons. Grâce à la thérapie microbiote, il est aujourd’hui complètement sevré de ces médicaments !

Roberto S. cet homme de 60 ans souffrait de diarrhées chroniques associées à un SIBO. Il était sous antibiotiques et sous immodium presque tous les jours !!! S’il a retrouvé une vie sociale, c’est grâce à UN remède naturel utilisé dans la thérapie microbiote : le remède « miracle » contenant pas moins de 450 milliards de probiotiques. 

Albertine F. elle, souffrait de brûlures dans la gorge, elle avait une digestion lourde, de la toux et un état de fatigue. Son médecin lui avait prescrit du Nexium, un traitement d’IPP qui n’arrangeait pas son état. C’est encore la thérapie microbiote (associée à des enzymes digestifs spécifiques, de la bétaine HCL et des herbes amères en début de repas) qui a fait disparaître tous ses symptômes de RGO !

Catherine B.  souffrait d’une digestion lente, de ballonnements, de nombreux gaz et d’une constipation. Elle était aussi en surpoids. Ce qu’elle a mis en œuvre aucun médecin ne lui avait jamais proposé. ELLE A ABANDONNE TOUT REGIME ! Mais ce qui a vraiment changé sa vie, c’est la remise en route de son foie paresseux (grâce à quelques plantes dépuratives et des probiotiques actifs sur la constipation). En quelques semaines, elle a pu réactiver sa perte de poids, stagnante depuis plus de 15 ans.

Paula C. : un cas typique de troubles digestifs liés au stress. Paula mangeait sainement et pourtant elle souffrait en permanence de douleurs digestives. Et elle cumulait les épisodes dépressifs. Ce n’est pas un psychologue qui l’a remise sur le chemin du bonheur, mais bien la thérapie microbiote.

Tous ces patients ont eu la chance de vivre – je pèse mes mots – une véritable révolution thérapeutique.
 
Mais vous voyez aussi qu’il n’y a AUCUNE RAISON de subir la moindre errance médicale.
 
Il existe déjà un parcours transformationnel qui peut vraiment changer la vie…dans 95 % des maladies.
 
Santé !
 
Gabriel Combris

 

Sources :

[1] https://www.20minutes.fr/sante/2543295-20190618-microbiote-vrac-pets-ballonnements-sibo-cause-tous-maux