Bonjour à tous,

Arrêter le gluten, les laitages, éviter les glucides, les plats industriels, manger des fruits et légumes de saison, prendre des compléments de vitamine D, de zinc, de sélénium, faire de l’exercice physique régulièrement, développer des approches non médicamenteuses pour « gérer » votre stress, etc.

Vous avez lu ces conseils cent fois. Peut-être plus.

Toujours est-il que pour l’instant, vous n’avez pas encore franchi le pas.

Vous n’avez pas encore fait votre « re-naissance » de santé.

Mais ne vous inquiétez pas, si je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous rassurer.

L’important, ce n’est pas de mettre en œuvre tout de suite, tout ce que vous lisez sur les méthodes naturelles de soin.

L’important est que ces conseils tournent dans votre esprit. Qu’ils irriguent vos réflexions, alimentent vos questionnements, nourrissent les associations d’idées que vous pouvez faire entre un mal et une cause, entre un problème de santé et ce qui en est, selon vous, à l’origine.

Parce qu’alors, sans que vous puissiez nécessairement maîtriser quand, ce foisonnement deviendra…une évidence, une nécessité. Et alors vous ne perdrez plus un instant pour mettre en œuvre un nouveau mode de vie plus sain.

J’en veux pour preuve l’histoire de deux femmes, qui dans deux situations très différentes, ont compris intimement le message que leur adressait leur corps à travers la maladie.

La première s’appelle Jeanne Deumier, elle a été diagnostiquée avec la maladie de Crohn (maladie auto-immune de l’intestin) alors qu’elle n’avait que 18 ans [1].

A cette époque, comme elle l’écrit, elle est totalement « réfractaire aux approches alternatives » ; pour elle c’est « un truc de gens perchés ». Et se soucier de la qualité de ce qu’elle met dans son assiette ne « lui effleure même pas l’esprit ». Lorsqu’une naturopathe l’interroge sur son alimentation, sur la quantité d’eau qu’elle boit, et sur un possible état inflammatoire, elle la regarde comme si elle était folle…

Et pourtant.

Tout change avec…une crème industrielle !

Les années passant, la maladie étend son empreinte, avec ses symptômes de plus en plus violents sur lesquels se greffent les effets secondaires de la cortisone, utilisée comme traitement : gonflement du visage, apparition d’un duvet sur le corps, prise de poids et état d’excitation permanent…

Puis vient le moment où la cortisone ne soulage plus. Jeanne doit suivre un nouveau traitement à base de médicament immunodépresseur. Seul résultat : des nausées terribles. Le gastro-entérologue envisage alors de lui faire prendre des anti-TNF, des anticorps issus de la biothérapie, sous forme d’injections à faire lors d’hospitalisations régulières.

Un traitement qui peut durer des mois, voire des années, avant de faire effet. Et avec une contre-indication qui lui est faite : l’interdiction de s’exposer au soleil.

Pour cette jeune fille qui ne peut pas vivre sans être dehors, c’est le déclic.

« Sans comprendre d’où ça venait, dit-elle, j’ai dit « non » à tout ! ».

Et le soir même, pour la première fois de sa vie, Jeanne attrape une crème caramel dans son frigo et se met à lire l’étiquette. Elle se rend compte qu’elle ne connaît pas 80 % des ingrédients qu’elle avale !

Ce jour-là, en empoignant un pot de crème industrielle, Jeanne a démarré sans le savoir une incroyable reconquête de son corps.

A cet instant le plan de bataille est déjà écrit en elle, elle n’a « plus qu’à » le mettre en œuvre : Elle supprime ainsi le gluten, les produits laitiers, les plats préparés, réduit sa consommation de viande et tous les produits irritants : café, alcool, sucre, colorants, agents de conservation…

Les résultats sont stupéfiants : au bout de seulement trois mois,  « plus de nausée, de vomissements, de perlèche (crevasses à la commissure des lèvres), plus de sang dans les selles, c’est la fin de la fatigue et des problèmes de peau ».

Six ans après son diagnostic, les ulcérations de sa paroi intestinale ont aujourd’hui complètement disparu et elle n’a aucune rechute.

« Je m’estime guérie, dit-elle pour finir. Même si le mot est tabou dans le milieu médical ».

Et si elle est guérie, comme elle ose le dire, ce n’est pas seulement parce que les symptômes sont partis, c’est plus profondément parce qu’elle a répondu au message de son corps.

Et ce qui paraît absolument sûr, c’est que ce dialogue intérieur n’a pu fonctionner que lorsque c’est elle qui s’est sentie prête.

« Bon Dieu, mais c’est bien sûr » disait le commissaire Bourrel !

Dans le cas de Laura Azenard, la guérison de son arthrose, n’était aux yeux du corps médical, tout simplement « pas envisageable » [2].

Active, sportive, cadre supérieure dans une entreprise de restauration, Laura venait d’avoir 40 ans quand brusquement elle a ressenti de puissantes douleurs aux genoux : arthrose de stade 3, l’étape qui précède la prothèse.

Pour le rhumatologue qu’elle consulte alors, « il n’y a pas d’espoir de guérir » et elle doit accepter que sa vie ne sera « plus jamais la même ».

Du jour au lendemain, la voilà reléguée « derrière », dans un corps qui souffre, qui ne peut plus monter les escaliers ni porter des talons, et elle est priée d’accepter ce nouvel état de fait.

Que s’est-il passé ? Pourquoi en est-elle arrivée là ? Quel est le message que son corps envoie ?  Aux questions qu’elle leur pose, les  soignants, kinés, rhumatologues n’apportent pas de réponse. « Le monde médical, explique-t-elle, se désintéresse de l’arthrose. Ce n’est pas une maladie mortelle, elle est juste vécue comme une fatalité. »

Une fatalité ?! Laura la refuse.

Et c’est comme ça qu’elle se met elle-même à chercher les réponses, à lire, à enquêter sur son propre…corps.

Laura réalise qu’elle a une vie très acidifiante, avec trop de stress, beaucoup de sodas, de cafés, etc. ce qui entretient une inflammation importante :

« Dans l’arthrose, explique-t-elle, la destruction du cartilage n’est pas une histoire d’usure ou de vieillissement, elle est la conséquence d’une inflammation chronique des chondrocytes, les cellules spécialisées du cartilage. »

« C’est un cercle vicieux, car les chondrocytes enflammés deviennent surexcités et fabriquent en grande quantité des radicaux libres qui nourrissent l’inflammation ».  

Et la solution lui apparaît alors, comme une évidence.

« Bon Dieu, mais c’est bien sûr », disait le commissaire Bourrel, dans les Cinq Dernières Minutes quand il avait trouvé le nom du coupable…

De même, Laura Azenard sait désormais précisément ce qu’elle doit faire :

« En adoptant une alimentation anti-inflammatoire et antioxydante, j’allais abaisser le niveau inflammatoire et neutraliser les radicaux libres, avec à la clé une réduction, voire un arrêt de l’arthrose ».

Aussitôt elle passe à l’action, et supprime les sodas, le gluten, les produits laitiers, réduit la viande rouge (forte teneur en oméga 6) elle ré-équilibre ses apports en acide gras en ajoutant des oméga-3 anti-inflammatoires : huile de colza, huile de lin et de noix, petits poissons gras.

Elle veille à ce que les légumes occupent « la moitié de son assiette », avec beaucoup de crucifères, elle change de mode de cuisson (vapeur, marinades), consomme beaucoup d’épices (curcuma, gigembre), pratique régulièrement le jeûne.

On lui avait dit qu’il fallait « vivre dans du coton » pour enrayer la dégradation du cartilage. Laura fait l’inverse, en maintenant une activité physique régulière.

Cinq ans après son diagnostic d’arthrose sévère, elle descend les escaliers, danse, nage et court. Elle ne prend aucun médicament. Sa conclusion :

« Tout est faisable, et je trouve révoltant d’annoncer à quelqu’un qu’il n’a pas d’autre choix que de rester cloîtré et sous médicaments le reste de sa vie ! »

Guérie elle aussi, grâce à son opiniâtreté et à l’écoute de son corps profond.

Deux cas. Deux femmes déterminées. Mais une vérité qui s’applique à chacun de nous : il est illusoire de compter sur une pilule miracle pour répondre au vrai message que nous adresse notre corps. Au vrai sous-jacent de la maladie.

Ce message, c’est bien à chacun de nous de l’interpréter, de le comprendre. Et lorsque le moment est le bon, d’agir pour y répondre.

Vous-même, vous avez peut-être connu ce type d’expérience, et je serais intéressé d’avoir votre témoignage sur le chemin qui vous a permis de vraiment devenir acteur de votre santé.

Y-a-t-il eu un déclic, une « crème industrielle » comme dans le cas de Jeanne Deumier ? Certaines techniques (je pense notamment à la méditation ou à l’EFT) vous ont peut-être aidé à mieux vous écouter ?

N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire de cette lettre, cela peut profiter à tous !

Un grand merci d’avance, et à bientôt,

Gabriel Combris

PS. Cette lettre a été un peu dure avec le café, car nos deux « combattantes » le supportent plutôt mal. Si c’est votre cas aussi, pour le remplacer par une boisson qui a quand même du corps, on peut conseiller une tasse d’eau tiède avec le jus d’un demi-citron et quelques copeaux de gingembre infusés.

Energisant, drainant, et anti-inflammatoire. Santé !