Chères lectrices, chers lecteurs,

Honnêtement en ce moment, il y a de quoi s’alarmer.

La guerre qui rumine à nos portes, les ressources naturelles qui s’épuisent, « l’éco-anxiété » qui panique les jeunes…bref, c’est la crise à tous les étages !

Et il ne s’agit pas que d’une « impression » que tout va mal : les conséquences sur notre état psychique sont bien réelles.

Aujourd’hui un tiers des seniors est en détresse psychologique1!

Selon l’Institut National Américain de la santé mentale, les personnes âgées représentent 12% de la population, mais 18% des suicides.2

Alors comment retrouver confiance ?

Peut-on ré-équilibrer notre santé mentale dans le bon sens ?

Oui, on peut aller mieux. On peut même aller…bien !

Je vous réponds tout de suite : c’est oui ! Et trois fois oui !!!

On le sait grâce notamment à des scientifiques qui ont cherché à comprendre ce qu’il se passait dans notre cerveau lorsque nous ressentons un sentiment de bien-être.

Et s’il existait une « zone liée au bonheur » dans le cerveau qu’on pourrait stimuler, ou activer comme un interrupteur ?

Oui !

Des chercheurs japonais l’ont identifiée : cette zone s’appelle le précunéus.3

En termes techniques, il s’agit d’une « petite région de la face interne du lobe pariétal du cortex cérébral », en clair, juste un petit repli situé à l’arrière de notre cerveau qui pourrait contrôler à la fois les pensées rationnelles et les émotions.

Comment ? En mobilisant nos souvenirs, nos émotions positives et nos désirs pour former des projets d’avenir.

Le précunéus intervient dans tous les raisonnements que nous menons vis-à-vis de nous-même.

Ceci dit, même si cette région spéciale occupe une place importante pour stimuler notre bonheur, celui-ci est déterminé à 50% par des facteurs génétiques.4

Ce qui explique que certaines personnes sont « naturellement » pessimistes, et d’autres optimistes.

Mais les 50% restant sont de notre ressort.

Pour cela, les chercheurs le confirment, il existe des pratiques qui provoquent l’augmentation du volume du précunéus, avec pour conséquence de faire grimper les scores de bien-être ressentis par le sujet.

Génial ! J’ai le précunéus qui gonfle !

Cela ne vous surprendra pas, les études d’imagerie cérébrale ont ainsi révélé que la pratique de la méditation pleine conscience permet d’augmenter le volume du précunéus5 de façon impressionnante (en 30 jours).

visuel

La méditation pleine conscience, cela consiste, régulièrement, à s’arrêter defaire, et à se concentrer sur ce que nous sommes :

  • Se concentrer sur son cœur qui bat,
  • Écouter sa respiration,
  • Sentir ses membres, ce qu’ils sont en train de faire.
  • Écouter les bruits, les disséquer, les « vivre ».

Les études montrent que ces petits décrochages, même très courts, nous familiarisent avec notre monde intérieur et diminuent le risque de dépression ou d’anxiété chronique, avec une efficacité comparable aux antidépresseurs, selon une recherche américaine.6

Certaines huiles essentielles peuvent venir compléter efficacement vos séances de méditation7 :

En diffusion atmosphérique

Un diffuseur d’huile d’essentielle, des bougies d’ambiance ou encore de l’encens ajoutent une dimension sensorielle à votre séance de méditation. L’arôme des plantes vous permet de vous relaxer, et la lumière de bougie créé un effet hypnotique, pour vous aider à lâcher prise.

Pour cela, privilégiez le parfum de lavande pour ses vertus relaxante et calmante, qui favorisent la respiration. Le bois de cèdre pour son côté réconfortant, ou encore l’huile d’Ylang-Yang, un puissant anti-stress, permettent d’équilibrer le système nerveux et de démarrer la détente en douceur.

En application cutanée et en massage

L’utilisation des huiles en automassage8 est une excellente méthode, car les principes actifs traversent facilement la barrière cutanée et imprègnent les zones du corps ciblées.

Mélangez quelques gouttes d’huiles essentielle avec des huiles végétales (jojoba, arnica, chanvre ou argan) pour éviter les irritations cutanées.

Avant votre séance, faites chauffer le mélange dans le creux de votre main avant de l’appliquer en automassage sur votre plexus solaire, ou sur vos avant-bras, en massant dans le sens des aiguilles d’une montre.

Et les minéraux, pourquoi on ne parle jamais des minéraux ?

Bien sûr, il y aurait beaucoup à dire sur les plantes « adaptogènes » (ginseng, éleuthérocoque, schisandra, basilic sacré, rhodiola, etc.) qui calment l’hyperactivité des glandes surrénales et diminuent petit à petit les sécrétions d’hormones de stress (adrénaline et cortisol), mais je préfère réserver ce sujet à une autre lettre car c’est un univers à lui tout seul !

Je veux juste vous proposer une piste un peu moins connue, car on sait trop peu que l’équilibre du système nerveux repose en grande partie sur la disponibilité de minéraux qui permettent une bonne conduction du signal nerveux.

Or les études réalisées à grande échelle montrent qu’une majorité de la population dans les pays industrialisés est carencée en minéraux, magnésium en tête.9

Plutôt que de vous diriger vers un comprimé, voici une infusion minéralisante :

Dans une grande casserole, placez 30 g de feuilles d’ortie sèches. Versez 1 litre d’eau bouillante par-dessus, couvrez et laissez infuser 30 minutes.

Filtrez et buvez dans les heures qui suivent, chaud ou froid.

Cette infusion journalière vous apportera environ 960 mg de calcium, 280 mg de magnésium et 580 mg de potassium.10

Le goût est un peu « vert », certes, mais une cuillère de miel et le tout est agréablement rehaussé ! Prévoyez une cure de deux semaines.

Et on comprend mieux pour finir que le bonheur ne se cherche pas. Il est en nous.

Et nous pouvons apprendre à le faire grandir.

Santé !

Gabriel Combris


Sources :

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