Chère lectrice, cher lecteur,
Franchement…bravo !
Si vous êtes là, c’est que vous avez eu le courage d’ouvrir cette lettre, malgré son titre déprimant.
Pourquoi ?
Peut-être parce qu’au fond de vous, vous refusez de considérer la vieillesse et la mort comme les nouveaux tabous que la société veut nous imposer.
Notre époque parle sans honte de sexe et d’argent, fière de montrer qu’elle a réglé leur compte aux interdits d’autrefois.
Mais évoquez avec elle le corps malade qui attend son heure, la mort qui rôde, et là elle se froisse, l’air tout d’un coup bien sérieux. « Non mais Combris, c’est pas la peine d’être sinistre ! ».
Alors quoi ? Motus, on n’en parle pas, on fait comme si ?
Il faut lire le rapport du Comité Consultatif d’Ethique sur le vieillissement de février 2018, pour comprendre que ce silence sur la vieillesse et la fin de vie a des conséquences extrêmement douloureuses, et qu’en se taisant ainsi, on vole à de nombreuses personnes la possibilité d’être heureux jusqu’au bout.
Le tableau, il faut le dire, est dur à regarder.
Aujourd’hui, les « personnes âgées » ont quasiment disparu de la vie réelle.
Fini, le temps de la grand-mère qui restait en famille jusqu’au bout, assise près du feu sur son siège à bascule.
Maintenant dès qu’ils « déraillent un peu », on range les« vieux » entre eux, dans des boîtes « toutes faites pour », des maisons de retraite, des EHPAD, des endroits à acronymes qu’on ne comprend pas mais qui « font » propre.
Le résultat ?
- 50 % des personnes âgées de plus de 75 ans n’ont plus le moindre « réseau amical actif ».
- Leur taux de suicide est deux fois supérieur au taux national.
- Même lorsqu’ils sont en bonne santé, ils partagent le sentiment d’être « en trop », ou de « n’être plus ». [1]
Et la suite ne vaut pas mieux.
En France aujourd’hui, 75 % des gens meurent à l’hôpital.
On meurt seul dans une chambre standard, sur un lit en plastique qui fait du bruit dès qu’on se retourne, sans personne pour nous tenir la main au moment du grand saut.
Sans même les dessins des petits-enfants sur les murs. (Vous savez, ça prendrait trop de temps à enlever et, comment dire, il y a du monde qui attend derrière…)
Il faut mourir discrètement, sans trop que ça se voit, c’est mieux pour tout le monde.
Du côté des funérailles, l’affaire est réglée.
Plus question d’afficher son deuil en noir ! Je m’attends prochainement à voir des corbillards colorés circuler dans nos villes, parce que le directeur marketing de chez Roc Eclerc aura décidé qu’il fallait « ré-ambiancer l’enterrement ».
Bref, pour résumer, j’ai l’impression que sur le sujet, notre époque est perdue.
Alors oui, la fin de la vie est un sujet lourd, difficile, angoissant. Qui peut le nier ?
Le mystère est partout.
Sur ce qui va se passer ensuite : quelque chose ? Rien. Est-ce qu’il y aura-t-il un chemin à suivre, un trou noir ?
Et les derniers instants, les dernières secondes, est ce qu’on aura peur, est-ce qu’on sera seul ?
Ou est-ce qu’il y aura à nos côtés la légion de ceux qu’on a aimés, avec à sa tête l’enfant qu’on a été ?
Lui qui nous a vu grandir, aimer, haïr, réussir et rater, lui qui a été la balise de toutes nos années, sera-t-il là lui aussi ?
Mystère, encore et toujours…
En attendant de savoir, il me semble que cette volonté absurde de nier la mort assèche aussi les vivants.
« Je crois intellectuellement faux, et psychologiquement dangereux, de couper tout lien entre l’homme d’aujourd’hui et celui d’hier » a écrit l’académicienne Jacqueline de Romilly.
Car il n’y a pas d’aube nouvelle s’il n’y a pas eu de crépuscule.
D’accord, mais concrètement ??
Je vous parle de tout ça, et vous vous dites peut-être : « d’accord, mais concrètement ?! On ne va pas se mettre à installer un cadavre dans le salon pour lui faire plaisir. »
Non.
Mais on peut commencer par réfléchir au rôle et à la place qu’occupe la mort dans nos pensées intimes ou nos conversations.
Ce n’est pas un détail. C’est essentiel pour resituer l’importance de vivre vraiment jusqu’au dernier souffle.
Et tiens, regardez ce tableau du Caravage, peint au début du XVIIème siècle :
C’est une « vanité », une représentation allégorique de la mort, du passage du temps et de la vacuité des activités humaines.
On y voit Saint-Jérôme en train d’écrire. Mais vous aurez remarqué comme moi qu’il n’est pas seul.
Le miroir de son œuvre, malgré toute l’intensité qu’il peut y mettre, c’est ce crâne tout lisse, cette mort sans fard qui emportera la partie, quoi qu’il arrive.
Sur la question de la mort, au XVIIème siècle, on mettait les pieds dans le plat.
Et nous aujourd’hui, ose-t-on seulement aborder le sujet ? Avec des amis, ou pire : en famille…
Pas si facile.
J’avais lu il y a quelque temps une histoire étonnante au sujet de l’acceptation de la mort, dans un quotidien britannique [2].
Celle d’un couple, Wendy et Russell Davidson, où la femme se savait condamnée par un cancer de l’utérus. La vérité était là, aussi implacable que le crâne sur le livre de Saint Jérôme. On pouvait détourner le regard autant qu’on voulait, Wendy allait mourir. Et plutôt que de nier l’évidence, Russel a préféré agir en conséquence :
« Avec ma femme, nous en parlions souvent, de la mort. Et j’étais déterminé à ce qu’elle meure ici, chez nous, à côté de moi, de nos enfants. Je voulais qu’elle meure bien ».
« Wendy est morte en paix. Ensuite j’ai lavé son corps, je l’ai habillée et installée dans son cercueil ».
« Elle était là dans notre chambre, et j’ai dormi avec elle dans la même pièce pendant six jours. Nos amis sont venus la voir, lui parler, parler d’elle. »
Sa mort a été un moment magnifique ».
Un moment « magnifique ». Aujourd’hui le mot choquerait presque.
Mais sans aller si loin, je voudrais pour conclure vous livrer une dernière réflexion qui m’a semblé intéressante, au sujet des enterrements. Je l’ai trouvée dans un petit livre signé par le Dr Gérard Leborgne [3], un médecin vraiment pas comme les autres, pour qui les « nutriments de l’âme » sont aussi importants que ceux du corps pour être en bonne santé.
Et vous allez voir qu’avec lui, même au cœur d’un des événements les plus tristes de la vie on peut aussi trouver de quoi se réjouir.
« Les funérailles sont un arrêt dans la routine et le train-train.
« Il y a des rendez-vous à déplacer, une ou deux journées de travail à supprimer, un trajet à prévoir, seul ou à plusieurs, une nuit à passer à l’hôtel chez un ami ou un parent, avec la joie aussi de se retrouver et en plus, au-dessus de nous, cette prise de conscience, cette élévation, comme si c’était un cadeau de celui qui part, de nous donner ce moment de rassemblement autour des familles dans les larmes, avec le cœur béant. »
Voir les funérailles comme un « cadeau » ! Après tout, pourquoi pas ?
Car si elles nous volent des larmes, elles nous offrent aussi un moment de vérité unique, où les vivants sont en communion avec les morts, un petit instant tous ensemble.
Avant un jour, de se retrouver pour de bon.
Santé !
[2] http://www.telegraph.co.uk/news/2017/05/09/heartbroken-husband-slept-next-dead-wife-six-nights-family-gave/
[3] Dr Gérard Leborgne, 120 réponses d’un médecin de terrain aux pathologies d’aujourd’hui, editions du Dauphin.
On voit la mort d’une autre manière quand on perd les personnes que l’on aime ….
bonjour, c’est vrai que nous vivons une époque ou seule la jeunesse compte et que nous voulons ignorer la vieillesse, j’ ai 63 ans et j’avoue que j’aie peur de vieillir, de ne plus avoir droit de décider ce que je veux pour moi, j’ai l’impression de vivre dans un monde sans coeur.
bonjour,
oui, vous avez entièrement raison… Nous vivons dans un monde sans coeur…
C’est très vrai, sans oublier que nous parlons là d’une généralité visible et bien promotionnée. Il existe cependant encore des personnes qui meurent chez eux avec leur famille normalement sans faire de bruit. N’oublions pas que pour un ephad il faut des moyens financiers.
Bonjour domino oui cela me donne envie de partir tout de suite
Entièrement d’accord avec monsieur Combris .j’ ai accompagné ma maman jusqu’à son dernier soupir et c’etait un beau moment que je n’oublierai jamais. J’ai 72 ans et j’y pense souvent je suis croyante et pratiquante et ça aide beaucoup
oui Michelle, je suis croyante et depuis que j’ai appris à Dieu, tout est différent.
amicalement
Même âge même pensée.
je lis votre article oui c’est ainsi mon rêve a moi serait le jour et je veux partir avoir la possibilité de prendre la pilule et avant dire ‘au revoir ou adieu selon faire un repas en famille et ne pas partir en catimini j’ai 84 ANS DONC CE LA EST PROCHE merci pour votre article
Entièrement d accord. Préparer son départ, faire la fête et s en aller. Il n y a rien de triste. Le point final de la vie c est la mort. C est çe qui attend à tout enfant qui vient au monde, on s offre un bonheur et on lui laisse au bout la mort.
Dit comme ça, cela peux sembler cruel, mais j’y ais souvent pensé en allant voir une jeune amie qui vient d’être maman. Ce pettit être si cher, qui sera tant aimé, finira sa vie comme les autres, s’il Ce n’est pas triste c’est la vie. a de la chance ce deviendra un vieux pépère, sinon, on dira “partir si jeune” … et puis voilà, ainsi va la vie et elle se termine toujours par la mort.
_’J’ai également 84 ans et si je suis heureux de vivre, c’est que j’ai organiser ma vie entre l’Astrologie qui est pour moi une science spirituelle, doublée d’une grande espérance dans mon Père-Mère EA-ENKI, ce qui n’a rien à voir avec les religions?
84 moi j’ai 82 on n’est pas très éloignés en âge. La pilule dont vous parlez ce ‘est pas mon truc. Vous souhaitez un repas avant de mourir en déclenchant votre mort….Ce sera dramatique pour vous et pour les autres. A 84 ans vous devez compter pour d’autres alors sollicitez les, ne restez pas seule exigez une présence avant d’envisager de mourir. Certains vous le doivent et si vous parlez de votre mort à venir ils viendront.
oui Nicole, quand votre future bru vous dit au moment de notre rencontre qu’elle est individualiste – je me suis posée la question – et puis elle ne voulait mon fils que pour elle – elle a eu 3 enfants là elle déposait les enfants à l’aéroport – elle y restait pour prendre le prochain avion – ils vivaient en Asie – et moi j’emmenais les enfants – là je vis seule – il me reste ma fille -et ses deux enfants petits – elle est née avec des probèmes de santé – elle a toujours besoin de moi – les enfants c’est toujours je, je mon amie, mes amies ?? je vais avoir 70 ans et la peur est là – plus on attend et moins on aura le pouvoir de décider de ce que sera sa fin de vie – dès que l’on décide pour vous c’est terminé – un dossier d’ EHPAD, une aide à la personne – vous n’avez plus le droit de décider – on le fait pour vous – vous n’avez plus aucune maitrise – c’est cela qui fait peur
Domino,
63 ans c’est jeune.
J’ai 79 ans et je peux vous dire que je me suis fixé des projets qui me tiennent en forme. J’essaie de sortir le plus possible et de voir du monde, pas forcément du même groupe, ce qui m’enrichit.
Le fait d’être dans des groupes différents (selon vos souhaits ou envies), vous rencontrerez des personnes plus jeunes, ce qui vous rajeuni forcément, c’est du moins mon cas.
N’oubliez pas de faire du sport, et là aussi, vous allez rencontrer des personnes dynamiques et souvent jeunes qui vous entraineront par leur dynamisme.
Voilà mes quelques conseils que je peux vous donner.
Bon courage et restez jeune dans votre tête.
Un détail, ne croyez pas que ma vie a été un long fleuve tranquille, bien au contraire.
La mort est inévitable, il faut l’accepter ;la souffrance et la décrépitude liées à certaines maladies vous enlèvent souvent votre aspect humain, vous êtes une chose souffrante et ça dérange. Tout le monde n’a pas une grande maison ou une maison tout court pour passer la fin de sa vie ou être accueilli en fin de vie et ça c’est très dommage. Les pays où la vie est plus difficile sans protection sociale traitent mieux leurs aînés même grabataires.
Pour Annette VILAIN . Vous avez raison. Nous vivons dans des difficultés énormes, mais nous gardons nos personnes âgées sans que ça ne deviennent un fardeau .. La cousine de ma mère est partie à l’age de 115 ans elle reconnaissant encore les gens, plus on vous parle de vieillesse plus ça vous affaibli, vivez normalement sans penser à votre age pour être en forme Vivre en campagne c’est vraiment mieux, et puis il faut absolument éviter les médicaments qui affaiblissent surtout à un age avancé.
bonjour c’est pire qu’un monde sans coeur , car rien n’est du au hasard , les hommes d’argent ont fait tout leur possible pour que la situation présente soit ce qu’elle est
ce n’est qu’un début !
sous peu dés que vous serez en retraite , invalide , chômeur ou précaire ; les sociétés saurons trouver un moyen (légal ) de se débarrasser de nous !
peut être le vaccin ??? complot ou mauvaise foi ?? on verra ça dans plusieurs années ( si on es encore de ce monde ??
jean-jacques
Jean Jacques, vous avez parlé du vaccin le 9 décembre 2020 et le vaccin est là c’est n’est pas un hasard pourquoi, ils ne mettraient l’accent sur la nourriture beaucoup de personnes dans le monde meurt de faim.m
Bonjour Gabriel,
Le gros problème aujourd’hui est l’usage inconsidéré des médicaments qui prolongent inutilement la vie de personnes qui ne veulent pas mourir mais qui souffrent bien souvent sans rien dire. Les camisoles chimiques sont bien présentes. Nos personnes âgées n’ont plus la force de réagir : c’est un vrai SCANDALE. Tout le monde est content sauf bien sur, nos Vieux. Ils n’ont pas la force ou restent pudiques jusqu’au bout en refusant de se plaindre.
Pour moi, j’envisage de m’ euthanasier, mais cela reste très compliqué : aurais je encore assez de volonté, le moment venu pour le faire.
La mort est un vaste programme. Beaucoup en ont peur. Pourquoi Diable ! Si l’on en croit les religions : un bel avenir est promis pour tous. Nous n’y sommes pas vraiment préparés et vivre jusqu’au bout dans les pires conditions est une erreur que l’on refuse à nos chers animaux domestiques.
Mourir DIGNEMENT nous est interdit aujourd’hui. Pourquoi ?
Avant dans nos campagnes, lorsque l’on appelait le Médecin, il était trop tard et la personne mourait. Aujourd’hui, c’est impossible. Nous sommes malades avant d’être VIEUX. Nous prolongeons la vie de nos vieillards et on les empoisonne de médicaments. Et puis, Il est impossible aujourd’hui de garder nos vieux à la maison. Tout le monde travaille… Conserver un corps sans vie pendant une semaine n’a aucun sens. Il valait mieux s’occuper de la personne avant son décès et conserver une photo, penser à elle.
Belle leçon de vie moi je suis croyante et Jésus s’est fait homme il s’est laissé crucifier sur la Croix pour nous sauver méme l’assassin s’il se repend quelle preuve d’Amour de notre Créateur
Moi aussi je suis croyante et n’ai pas peur de la mort, depuis que je me suis convertie à l’évangile de Jésus-Christ, que je me suis repentie et que je prends soin de mon mari qui a 93 ans (moi 83) alors que j’étais divorcée depuis 31 ans. Dieu m’a pardonné et m’a guérie plusieurs fois : polyarthrite, vertiges de Ménière, et bien d’autres fois. Je ne prends pas de médicaments et je sais que Dieu ne permettra pas que je sois malade pour pouvoir continuer la tâche qu’Il m’a confiée. Quand j’ai reçu mon mari chez moi, il avait 82 ans, était dépendant et prenait beaucoup de médicaments qui l’empoisonnaient. Maintenant il compte sur moi pour l’emmener souvent dans le Vercors, en ce moment à la cueillette d’épinards sauvages, d’orties, d’asperges sauvages, mauve, pousses de ronces… et bientôt ce sera les champignons. Gloire à notre grand Dieu trois fois saint.
moi aussi je suis croyante et n’ai pas peur de mourir ,j’ai 71 ans lorsque j’étais plus jeune j’avais peur à cause de mes enfants maintenant ils sont tous grands et ont fait leur vie . Donc je n’ai plus peur de partir vers un monde meilleur .La société dans laquelle nous vivons avec sa violence son manque de respect vis à vis des uns les autres me dégoutte et me donne parfois envie d’aller rejoindre le Seigneur et tous ceux qui me manquent
Bonjour
Mon frère est décédé depuis decembre au fond de moi je n arrivais pas à accepter çe départ – mais après avoir lu votre texte je comprends qu effectivement nous avons eu grâce à son Epouse et à ses enfants une réunion familiale qui était tout à fait une rendes vous familial – et maintenant j aide une personne seule 80 ans qui est en grand dessaroi et je vais continuer à la faire avec des yeux neufs pour sa sante
Oui, mais quelles solutions ?
bonjour Amelie – les solutions ne sont pas faciles – le droit de mourir dans la dignité en France, n’est pas vraiment mis en pratique, même si à l’hôpital, on considère que lorsqu’il n’y a plus d’issue, et que vous avez une famille, déjà – qu’elle demande de vous mettre ne soins palliatifs – il faut une réunion médecins, famille etc en France c’est tout une organisation etc … mais entre temps, les jours, les mois passent – pour avoir un accord – et puis vous dépasser le temps accordé, par la sécurité sociale et la mutuelle – nous avons eu ça avec mon père – on n’oublie pas de vous harceler – les réunions avec l’assistance sociale j’en ai plusieurs – il faut payer – ou alors on le sort – avec de gros problèmes de santé – il faut avant tout décider de votre vivant – cela s’appelle les directives anticipées – vous avez le formulaire sur internet – décider de votre vivant c’est important – c’est nouveau, et avec le COVID ils abrègent plus facilement la vie actuellement – ce qui n’était pas le cas avant la pandémie etc;;;
Bonjour Claude,
Votre commentaire tres fort porte sa logique et sa cohérence. Mais ce n’est pas la seule issue. Devant le terrible constat de la solitude de nos ainés il y a deux réponses possibles. L’euthanasie est en effet la plus simple, on supprime le problème et on fait des économies… Je crains qu’on soit partis dans cette direction. L’autre choix est celui de l’accompagnement. Pendant six ans, comme aumônier d’hôpital j’ai eu la chance d’accompagner des personnes malades. La chance parce qu’elles m’ont fait aimer la vie, et moins craindre la mort.
Combien de malades qui demandent à mourir retrouvent l’envie de guérir pour une simple visite régulière, une vraie écoute et un peu d’empathie? Et quand on allait vers la mort et non la guérison, ces départ dans la paix et la tendresse me semble bien être la mort que je souhaite.
Evitons les jugements atifs. Beaucoup de soignants font tous ce qu’ils peuvent. La limitte entre acharnement déraisonnable et euthanasie n’a rien d’une évidence et ne se légifère pas.
Bonjour Gabriel,
Merci pour ce très beau texte et toutes ces vérités !
Je suis bien de l’avis de M. Claude BOULET, on donne énormément de médicaments pour les personnes âgées, au lieu
d’être présents auprès d’eux : des occupations, une visite, un sourire, les sortir… Le personnel dans les EPHAD,
(même dans le meilleur des cas, n’est pas suffisant) hélas !
Notre maman a eu la maladie d’Alzheimer pendant près de 10 ans, nous étions très proches d’elles, visites régulières,
maintien à domicile, jamais un dimanche seule, régulièrement emmenée en vacances cinq semaines par an jusqu’à 83 ans
passés pour son plus grand bonheur).
Malheureusement au bout de ces 8 années, nous avons dû la placer en EPHAD, sa santé mentale s’étant
fortement dégradée, elle ne pouvait plus rester chez elle. Effectivement, pourquoi laisser mourir ces personnes âgées et
fragiles sans apporter ce qu’il faut afin qu’elles ne souffrent pas inutilement au moment de leur mort ?
Je vais faire comme vous, M. Claude BOULET, me renseigner afin d’abréger des souffrances inutiles au moment du trépas.
Malheureusement toujours pas autorisé en France. Il faut se tourner vers la Belgique ou la Suisse…
Maman nous disait parfois : ” Oh, moi je n’ai pas peur de mourir”, certes moi non plus, mais si elle avait su qu’elle allait
autant souffrir au moment du grand départ , cela aurait peut-être changer sa façon de penser…
Bravo à Claude BOULET sur 13 novembre 2018 pour ce commentaire très réaliste. C’est vrai que les personnes âgés sont empoisonnés par trop de médicaments maais la médecine occidental ne sait pas traiter les maladies d’une autre manière. Et le plus triste oui, c’est de mourir souvent seuls dans une maison de retraite sans la chaleur de la famille. C’est pour cela que nous devons remercier Gabriel Combris pour tellement de bons conseils pour la santé car si nous devons tous arriver à la vieillesse il faudrait arriver avec un minimum de santé pour profiter de la vie sans douleurs. C’est une change l’existence d’une personne comme Gabriel Combris, car avec ses articles il nous faite apprendre tous les jours, ils nous ouvre les yeux de nos erreurs et ils nous donne de l’espoir avec ses conseils.
Cela vous ai déjà arrivé de dire NON aux “sachants”.? Ils ne savent pas grand chose en réalité… nous venons d’en faire la triste expérience avec le Covid.
Personne ne sait mieux que vous ce qui est, ou sera, bon pour vous le moment venu.
Écrivez vos Directives Anticipées, elles ne sont pas gravées dans le marbre et posez vos limites dans la liste des 10 moyens qui vous seront proposés pour vous maintenir en vie ! (assistance respiratoire ou pas par ex…) et désignez votre médecin traitant comme personne de confiance et tout se passera bien le moment venu.
Si vous avez besoin d’aide pour vous poser les bonnes questions aller sur le site du “Choix, pour une mort choisie “pour avoir les réponses
Depuis plusieurs années j’ai la chance d’observer une harde de biches qui vient se reposer à 10 m de chez moi.Il y a 3 ans la “chef âgée” a passé le relais à une plus jeune. Depuis la biche qui est très âgée, tête émaciée, poils blancs, perte musculaire, se repose davantage et quand la harde s’éloigne, une plus jeune, reste près d’elle. Cette vieille biche n’est pas abandonnée , elles repartent toutes deux retrouver la harde ou bien c’est la harde qui revient les chercher.
Quel exemple pour nous les humains!…
Je suis toujours émue .
Les animaux sont plus solidaires que les humains et ressentent une vraie vie de famille jusqu’à la mort de l’un d’entre eux.
Merci pour ce beau témoignage
Très jolie histoire … Merci de l’avoir partagée.
On voit bien que les animaux sont peut-être plus attentionnés que les humains. On aurait des leçons à prendre.
L’Evangile de JEAN chapitre 11 verset 25 dit : Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt.
Oui absolument il est le seul chemin pour revivre après la mort . lisez la bible et vous comprendrez depuis la création tout se succède tout est logique.
https://www.emcitv.com/andrew-wommack/audio/lecture-audio-du-livre-la-vraie-nature-de-dieu-38778.html
Bonjour à tous ,
Agé de 62 ans , souffrant d’arthrose généralisée , je n’ai pour seule famille que ma maman âgée de 83 ans en maison de retraite depuis neuf ans.
Tout en travaillant je l’ai gardée dans ma maison pendant trois ans et demi , jusqu’au jour où ne pesant plus que cinquante trois kilogrammes je n’ai pu que la placer en EHPAD , où , abandonné de tous nos amis , je vais la voir presque tous les jours , sans l’aide de personne.
Je crois en DIEU , le seul , qui , miséricordieux , me permets de l’accompagner tous les jours , face à l’adversité .
Le jour où je mourrai sera le plus beau de ma vie , car je serai libéré de ma souffrance et avec MAMAN nous pourrons retrouver tous les membres de notre famille partis avant nous.
soyer fier et heureux d’apporter votre PRESENCE a votre Maman , faite là rire le plus possible et vous rirez avec elle c’est le plus beau cadeau , oublier l’instant présent ,et
les bons moments du passé vont revenir dans sa vie .
je vous souhaite du courage mais je pense que cela vous fera du bien a vous aussi .
AMEN GLOIRE A DIEU !
Voici venu le ‘’Temps de mes Funérailles’’
Une fois le certificat de décès déclenchant la procédure administrative, document essentiel qui « constate le décès », établi par tout médecin habilité (traitant, SAMU, SMUR, Pompier, SOS MÉDECIN), me voici projeté hors du monde des vivants …
Aussi, est-il bien venu de me pencher sur ce ‘’Temps de mes Funérailles’’ afin de préparer comme il se doit, ce voyage inéluctable qui nous mène de Vie à Trépas.
Ce dernier parcours, s’il se pouvait, devrait s’effectuer au moyen d’un corbillard, tiré par deux chevaux. Un blanc, un noir, pour symboliser à la fois la Vie & la Mort, mais surtout, toute la différence qui divise depuis toujours l’Humanité.
« La souffrance engendrée par l’Injustice, l’Inégalité, la couleur de la peau, mais également la langue, la religion et le statut social ».
Le ‘’Temps des Funérailles’’, c’est comme le Temps des Labours, puis avant les Moissons, celui des Semailles, prometteuses d’un bel avenir fait de Paix et de sérénité, la tête enfin reposée sur un douillet oreiller et ce, pour l’éternité.
Confortablement installé entre un capitonnage imitant le satin, au creux de ce chêne vigoureux de l’une de nos belles et nobles forêts françaises, de Tronçais ou d’ailleurs ; enfin peu importe d’où qu’il soit ; il sera pour moi, le compagnon idéal et silencieux pour ma route en solitaire ; celle devant me conduire sans appréhension aucune, au seuil d’une ‘’demeure’’ où m’attendent depuis fort longtemps parents, amis et mes chers aïeux.
Ces paysans, vaillants et généreux, inconnus à mon histoire, avec lesquels pourtant j’ai hâte de partager et de confronter mes lectures de leur monde si particulier, que j’ai de tout mon être aimé. Cet univers agricole à travers lequel, j’ai toujours pressenti, grâce à leur Travail obstiné, qu’ils ont su offrir, à l’exemple de tant d’autres générations d’agriculteurs, les meilleurs fruits de la Terre, pour qu’enfants, femmes et hommes, soient correctement nourris et rassasiés.
C’est tout naturellement après « mon dernier repas », comme le chantait si joliment le grand Jacques, que le corps et le cœur réjouis, l’âme au repos, mes yeux se fermeront définitivement sur la rumeur du monde qui trop souvent n’en finit pas de gronder.
Adieu, monts et merveilles, gouttes de rosée si artistement suspendues à une aube nouvelle. Rayons de soleil inondant les paisibles vallées où l’homme se dresse au propre comme au figuré, pour le pire et le meilleur et ce, quelle que soit la saison et l’heure ; tout en rêvant aux sommets, qu’il se doit d’escalader pour se grandir et atteindre sa complète réalisation, en sorte une justification à sa venue au monde …
Ma sortie de table coïncidera avec ce chemin que j’emprunterais en partant, cahin caha, au petit trot des chevaux, vers la maison de Dieu. On prétend qu’il est ‘’Bon’’, alors que l’on est en droit de s’interroger, à la fois sur les conditions de la naissance de son fils, sur la paille d’une étable et au milieu des animaux de ferme ; mais surtout, quant à sa fin tragique, puisque supplicié par les romains, ce Peuple de colonisateurs de cette ‘’Terre Promise’’, plus sûrement promise à la douleur, qu’à une douceur supposée …
Sitôt la porte monumentale franchie, après le glas, c’est l’orgue qui accueille et souligne cette entrée à dos de porteurs, dont le pas cadencé sur les dalles séculaires de l’édifice religieux, rappellent toute la noblesse de ces Maîtres maçons qui ont excellé dans leur Art, pour magnifier la bâtisse et rendre ainsi hommage au divin Créateur mais, plus particulièrement, pour nous, humbles mortels, fascinés que nous sommes, par leur Savoir-faire, nous combler d’une joie indéfinissable.
Lorsque nos yeux, sur quels endroits ils se portent, découvrent émerveillés le talent de ces artistes et toute la majesté du lieu. Cette pierre si finement sculptée, parait à notre regard, de toute évidence, un don miraculeux.
Combien d’énergie développée, pour donner vie à ce vénérable sanctuaire ; autant de détails, autant de beauté. Pour se recueillir, prier et surtout espérer et pourquoi pas, nous faire une petite idée, tenter de percer ce mystère, de ce qui nous attend véritablement dans l’au-delà, si non comme une récompense, du moins sous la forme la plus aboutie de la tranquillité ; que l’on aimerait être à même d’apprécier toute sa valeur.
Dans ma confortable boite, trônant au milieu de la nef, j’entendrais avec plaisir la voix compatissante de l’officiant, s’efforcer de rappeler à ses ouailles, la mémoire du regretté disparu. Des mots égrainés avec force ou faiblesse, prononcés avec l’émotion du moment, jailliront, ici et là, accompagnés par des chants remplis d’allégresse.
La Vie et la Mort demeurent des sources éternelles d’étonnements.
Chacun(e) pris par ses pensées ou autres préoccupations, se laissera porter en pareilles circonstances, à évoquer tel ou tel souvenir savoureux, datant d’avant cette fin regrettable ; lorsque encore doué de raison et d’une santé avérée, c’est avec joie, devant quelques plats goûteux et consistants, accompagnés de superbes flacons digne d’éloges, que ‘’nous échangions’’ avec ardeur et malice, sur tel Sujet qui nous tenait à cœur.
La Liberté, l’Égalité, la Fraternité, héritées de quelques suisses en vaine d’inspiration, qui laissèrent à la postérité et à la nation, cet héritage haut en couleur, qui n’épargnèrent au Peuple, ni les meurtrissures de la guerre, ni les faillites financières.
Ainsi s’inscrit semble-t-il l’Histoire, avec une dureté non feinte, dont les nuances quant à la teinte, s’impriment aussi sûrement dans les discours, que dans les actions du quotidien, apportant au citoyen lambda son lot d’exaspérations, pour peu que le et la Politique y jette son venin.
La cérémonie religieuse s’achève en musique, en témoignages d’affection ou de sympathie, sous des formes diverses et variées, selon l’humeur du moment et le cœur de chacune des personnes formant cette mosaïque humaine.
Puis, ‘’Nous’’ ressortons de l’édifice, moi dans ma caisse, sertie de belles poignées ; les autres sur leurs deux pieds, dans leur simple ou sophistiquée livrée.
Le soleil est radieux, le ciel accueillant un si beau jour, gomme subitement, chagrin, tristesse, pensée sans détour. Je me plais à évoquer les arbres qui indéfiniment me veilleront, là bas dans ce petit cimetière de campagne, où sur les murs et entre les pierres, se glisseront de petits lézards en quête de chaleur et la soif de musarder.
Ce sont également le chant des oiseaux, passant par fréquence, à proximité de mon dernier domicile connu, qui animeront gaiement mon environnement, évoluant au pas des saisons. Tout ruisselant de soleil du plein été, emmitouflé sous une neige immaculée ou baigné plus simplement par les couleurs féeriques d’un automne resplendissant.
Les Grillons et autres insectes sauront admirablement bercer mon sommeil rédempteur et, je devinerai par ici et par là, blotties entre les herbes, la présence de quelques douces fleurs, qui porteront à mon cœur, leurs exquises senteurs ; de celles que je recherchais, depuis ma plus tendre enfance, en attentionné promeneur.
Poignées de mains et embrassades, selon les rites et les traditions ; la mort rassemble et ressemble étrangement à ce requiem « Ne me quitte pas » comme le dépeint si justement la célèbre chanson.
Je reviens une dernière fois, sur mon corbillard, les chevaux piaffent d’impatience, leur liberté est au bout de l’allée, où après m’avoir déposé en terre sous quelques pelletées, les fossoyeurs les délivreront de leur admirable corvée.
Ils retrouveront bien docilement et un plaisir certain, à l’heure du verre et du mâchon de l’Amitié à tout enterrement réussi, la quiétude de leur paisible écurie où ils pourront à leur tour se restaurer ; se remémorant quasi inlassablement et se racontant, les nombreuses étreintes dispensées et reçues, au hasard, de la rencontre avec cette cosmopolite assemblée qui, aimant justement les animaux, a su admirablement et affectueusement, partager entre le défunt et eux, cette portion d’Amour apportée si généreusement, malgré un cœur quelque peu douloureux.
La proximité de la nature et celle des animaux, réveille toujours chez l’homme, ses meilleurs sentiments. Et, c’est toujours du contentement de retrouver soudain, ses souvenirs que l’on croyait à jamais oubliés, ceux liés à son enfance, ceux dont le pouvoir fait comme par magie disparaître, ce bien curieux adulte, revêtu de ses innombrables et troublantes vanités.
Marc Poty
Journaliste Indépendant
Ce 4 Novembre 2017
– Commentaires sur : ” Mes Funérailles” inspirées en écoutant RCF Lyon la semaine dernière, sur cette “Préparation”. Ce texte est destiné à faire passer quelques messages sur les Enterrements en particulier et un regard porté sur notre Société et le Monde en général.
Cette lettre, reçue je ne sais suite à quel mailing, est intéressante et fort bien écrite.
J’ ai été agréablement surpris qu’ aucune démarche commerciale ne l’ accompagne :
Pas de pub pour Roc’ ECLAIR, ni PFG, ni Convention obsèques, rare !
Quel texte magnifique, poétique et apaisant qui réconcilie avec le destin, l’humanité, la nature, l’enfance et la suite de la vie qui ne s’arrête jamais à travers tout ce qui est évoqué. Elisabeth.
J’aimerais vos coordonnées, je suis très interéssee. J’ai écouté le texte de REVOLUTION SANTE sur mon ordinateur. MERCI
MAIS c’est trop long; je n’ai pu aller jusqu’au bout! PRDON et MERCI
C’est superbe comme texte plein d’amour et d’humour aussi je pense bravo a ce monsieur qui a su presenter un enterrement comme un moment chaleureux et gai ca restera dans ma memoire merci
La mort n’est rien de plus que la suite de l’engendrement, personne n’échappe à son destin.
Bien à vous.
c’est vrai, mais on souhaite partir sereinement et pas jeté en pâture aux médicaux – pour des raisons d’argent ou autre.
On appelle les pompiers, quand on sent que quelque chose ne va pas ou pour une méchante souffrance – ils sont gentils, prévenant, rassurant, mais arrivés aux urgences – avec l’âge vous n’êtes plus une priorité – et de nos jours quand on vous pique avec une seringue on ne vous regarde plus
Merci monsieur.oui c’est un grand moment de partage malgré le chagrin une vraie rencontre.lire le petit livret de Françoise dolto : parler de la mort aux mercure de France
Et n’oublions pas avant la mort définitive : on nait et on ne meurt pas qu’une fois mais on doit faire des deuils successifs tout au long de notre vie
Il est bien triste de perdre ses parents. Nous les avons garder à la maison jusqu’à la fin, on ne voulait pas les mettre dans une maison sachant qu’on ne s’en occupe pas bien et avec les maltraitances subies. voilà, même si c’est dur avec les personnels médicaux et para-médicaux ; et à la fin on a été obligé de les renvoyer et se débrouiller seules.
Bravo M’Doudoune et qui fera la même chose pour vous – vous êtes une bonne âme et vous méritez tout notre reconnaissance. J’ai vécu la honte, le dégoût, la déshumanisation des personnes âgées et malades de mon ex, quand il est tombé dans la salle d’eau, avec le pantalon sur ses chaussures – parce que la personne était seule et n’arrivait pas à le relever –
quand il est mort il était déshydraté et le médecin des urgences nous a dit qu’il avait un cancer – on ne le savait pas il ne se plaignait pas j’ai gardé son sourire dans ma mémoire – je n’aimerai pas que cela m’arrive; bon courage à vous
Tout ça est évident, on ne peut plus vrai, inutile donc de prendre ce ton un peu fier à bras pour en parler !. Je ne suis pas croyante, je n’ai aucune raison de me réjouir de la fin, pourtant vivre sa mort comme un passage avec énorme point d’interrogation à la clé, c’est le mieux que je puisse envisager pour moi. J’approche de la fin, et je voudrais pouvoir en choisir simplement l’heure. Beaucoup d’histoires, encore, autour de ce choix : il faudrait en passer par la violence pour se donner la mort, tu accoucheras dans la douleur, etc. Tant mieux donc si vous vous adressez à un public très large, très divers, pour dire ces choses très simples, la mort nous accompagne depuis la conception, nous faisons sans arrêt le choix de la vie, un jour ce n’est plus possible alors pourquoi pas être accompagné par des personnes bienveillantes pour les derniers moments ?
Quel beau commentaire de Gabriel Combris , c’est tellement vrai tout ce qui est écrit , surtout à la fin quand il dit que les enterrements sont des occasions de joie , j’ai perdu mon ex belle mère dernièrement et je suis allé à son enterrement , quel bonheur d’avoir revu tous mes ex beau frères et belle soeurs et de se remémorer le bon vieux temps ! sinon je pense qu’il faut se préparer à la mort bien avant qu’elle ne nous surprenne , ne pas être pris au dépourvu lors de ce passage dans l’autre dimension et être capable de reconnaitre ce qu’on a fait de mal ou de bien et de se confesser devant cette force qui nous guide toujours pour que nous progression .
Je ne suis pas du genre à faire tourner les tables et à croire aux esprits mais j’ai eu la preuve formelle qu’il existe une vie après la mort pour en avoir eu la preuve dernièrement lors du décès d’un ami qui habitait loin de chez moi et dont j’ai appris le décès , ne pouvant me rendre à la cérémonie de crémation j’ai laissé un mot la veille en expliquant tous les beaux moments qu’on avait passé ensemble quand nous étions gamins , j’en avait les larmes aux yeux en écrivant ce mot … dans la nuit , vers trois heures du matin , le téléphone fixe s’est mis à sonné , chose qui n’est jamais arrivé une seule fois pendant des années , une heure plus tard le cadre avec la photo de mon chat décèdé et tant regretté posé sur un meuble est tombé par terre sans raison , jusque là , rien de très surnaturel surtout pour le coup de téléphone , mais le lendemain quand j’ai descendu l’escalier pour me rendre au rez de chaussée rejoindre ma femme qui ‘était levée plus tôt que moi , j’ai senti une forte odeur d’encens dans le hall d’entrée , la même odeur que l’on sent dans les enterrements ! j’ai ouvert les portes qui donnait sur la salle à manger , sur le garage et sur l’extérieur , aucune odeur ne venait de là et elle était bien localisée uniquement dans le hall , je précise qu’on a pas d’encens à la maison ! alors mystère ? était-ce un signe de mon ami qui a tenté de ma rassurrer ? en tous cas je suis formel dans ce que j’écris , je souligne quand même que j’ai déjà eu par le passé des phénomènes d’objets déplacés à grande vitesse sans que je n’aie jamais su pourquoi . Si quelqu’un a vécu ce genre d’expérience , je serais ravi qu’il m’en cause . Bien cordialement.
Sans nul doute, vous devez avoir raison, ma vie et des évènements invraisemblable m’ont prouvé que le néant n’existe pas et que d’autres dimensions existent; beaucoup de phénomènes restent sans explication logique et pourtant, il faut se rendre à l’évidence, autre dimension existe et la mort n’est qu’une disparition à nos yeux, bonne soirée et d’ailleurs, l’opposé de la mort, ce n’est pas la vie, mais la naissance, la vie est entre les deux.
Tout à fait réel votre sujet malheureusement c’est triste car c’est le système qui veut ça. Société de consommation. Égoïste et individualiste. Chacun pour soi. Grave ou va le monde à qui profite de tout ça. Tout le monde le sait et on fait les sourds aveugles et muets. Très peu de gens s’en rendent compte et réagissent comme vous qui soulevez ce sujet. Personne regarde personne. Avant y avait moins de délinquance et si une personne agressait une femme un enfant ou autre les gens réagissaient les défendaient. Maintenant on peut se faire agressé et devant 100 personnes et aucun ne réagira. Grave. Tout le monde court après l’argent l’héritage. En se disant oh je n’ai pas le temps de m’occuper de mon vieux ou ma vieille alors que c’est lui ou elle qui l’a élevé fait grandir nourrir fait faire des études et aidé financièrement. Et ben chez nous c’est le plus gros des péchés en t’occupant pas de tes parents on leur doit sécurité amour et on attend toujours leur bénédiction. Avant de décéder ma mère y a 2 ans je l’ai gardé 6 mois bien que je bossais de jour et mon mari de nuit. J’aurais fait n’importent quoi pour elle. Elle avait une infirmière qui venait 3 fois par jour en se relayant avec sa collègue. J’ai dû la chasser finalement car elle voulait pas la doucher juste le gant me disait elle ou sinon fallait l’aider elle était payée et sur l’ordonnance c’était bien stipulé alors que j’avais fait installer une douche exprès car avant j’avais la baignoire j’ai mis des Barres pour qu’elle se tienne. Du coup je m’en suis occupée toute seule et c’était mieux ainsi. Ma mère était heureuse et c’était suffisant. Voilà elle n’est plus là mais dans mon coeur oui. Jusqu’à son dernier souffle j’étais à ses côtés. Je l’ai lavé et mise dans son linceul elle est en paix et moi aussi et avec beaucoup de bonheur et de souvenirs
C’est très vrai, mais je voudrais attirer l’attention sur les mots utilisés, on dit trop souvent ” La vie et la mort ” or, on devrait dire ” la naissance et la mort ” les deux faces d’une même pièce dans laquelle on joue ou l’on vit, en effet entre la naissance et la mort se trouve la vie. Bonne soirée
cette lettre tombe juste à pic pour moi. Mon mari est décédé ce matin. Certes il avait 90 ans et beaucoup vont penser que c’est un âge “correct” pour mourir. Et je suis la, seule devant mon écran à me remémorer ce qu’a été notre vie pendant toutes ces années. J’ai déjà été confrontée à la mort, elle m’a pris deux de mes enfants, à 27 et 50 ans. L’âge n’y fait rien, l’épreuve vous amène toujours à vous demander s’il y a une façon meilleure qu’une autre de l’appréhender. Je ne le crois pas. Personnellement je ne ressens que vide et douleur, pas un moment de joie en perspective dans les jours qui viennent mais par contre une vraie réflexion sur la fin de vie, l’affection, l’amitié, le soutien que l’on peut recevoir et qui aide à passer le cap.
Madeline83
aimons nous les uns les autres prend du sens si nous avons appris le partage
car si la division règne sur la terre par les religions la politique le statut social la couleur de peau
l unité se fera par la mort
et c’est bien triste
prenons soins de nôtre famille et si nous le pouvons dune personne exterieur voir deux
ainsi l humain prend tous son sens et passe au dessus des considérations qui amène la division
et donne force à nos esclavagistes politique religieux ect
Merci, j ai lu jusqu au bout. J ai pleure oui, Ces moments je les ai vécu il ya 2ans.
Après un séjour à l hôpital de romans pour réhydrater mon mari. Nous nous sommes juré plus jamais. Car le temps de faire les papiers et j ai retrouvé moari dans un mourroir attaché, comme tous les patients de cette gériatrie j ai hurle pour qu on le detache.
Oui c’est la vérité tous les patients sont attaché alors le personnel médical est tranquille. Vous n y croyez pas, allez donc voir.
C est ainsi que plus jamais il n à quitté sa maison. Je l ai soigne jusqu au bout. Ainsi il est parti entouré des siens et de mon amour. Votre texte est poignant et réel. Il y aurait tant de choses à dire à ce sujet. Je peu vous dire que je n ai pas applaudi le médical, et je ne suis pas la seule. Une dame que je connais très bien à fait sortir son mari de neuro à Lyon tant la saleté était répugnante. Il faut aller voir de prêt ce qui se passe. Lorsque l’on est proche de la fin. Merci à vous, je voudrais que beaucoup lise votre récit.
Oui, c’est vrai, après avoir perdu des personnes proches, maintenant je vois la vieillesse et la mort d’une autre façon, elle me fait tout simplement “peur” ! Avant je l’entrevoyais… je l’envisageais… maintenant lorsque je pense aux quelques toutes petites décennies qui me restent à vivre j’ai la hantise de savoir comment elles vont se passer, avec beaucoup d’incertitudes et la grande peur de “finir” dans un Ehpad.
oui,peu acceptent d’en parler ou en parle avec trop de détachement et ce n’est pas facile .
Bravo pour votre article oui il faut accepter de parler de la mort parce que pour moi c’est une continuité, on vit d’une autre manière, mais derrière le voile qui nous sépare des vivants, vous l avez compris pour moi la mort n’est pas une fin mais le début d’une autre forme de vie
A chacun ses croyances…
Je sui totalement d’accord avec vous. Pour moi aussi la mort est une belle chose, l’ouverture sur mon monde meilleur, le retour chez soi dans la lumière. j’ai 70 ans et ca fait déjà 40 ans que je suis prête à partir. J’ai dit tout ce que j’avais a dire, fait tout ce que je voulais faire, vu tout ce qui m’a convenu. Bref j’ai fait le tour de mon jardin et je suis prête et j’ai hâte. Et je ne veux pas de toute une famille à mon chevet qui attend que je parte et à qui je vole du temps pour autre chose, non je veux partir à mon rythme et seule car la porte de la liberté ne m’effraie pas.
Moi aussi je vais tenter de m’euthanasier avant de mettre un pied dans ces institutions pour vieux médicamentés car la vie, la vraie ne devrait pas ressembler a ca. Ma seule crainte serait de rater mon coup.
Bonjour
Moi aussi je pense à l’euthanasie mais j ai aussi peur de me rater.
Je suis atteinte d un cancer métastase osseuses . J ai peur de trop souffrir.
on devrait avoir le droit de choisir le moment pour partir dans la dignité, et,’être accompagné. On sait bien, que les personnes qui ne sentent plus leurs douleurs, avec l aide des soi-disant anti-douleurs , ne pensent pas à abréger leur vie .(c est le let motiv des associations de soins palliatifs) auprès du gouvernement .
Personnellement, je ne veux pas être à la charge de mes enfants, ni leurs imposer la dégradation de mon intégrité physique, je veux partir dans la joie et la paix, proprement. j ai prévu pour l ‘organisation de mes funérailles, je suis tranquille de ce côté la, une charge en moins pour eux. aucune culpabilité de ma part. c’est moi qui décide. je ne veux pas mourir seule sur un lit d’hôpital.
Bon courage vu que c’est une des formes douloureuses; facile à dire,mais il faut se dire que beaucoup d’autres sont dans le même cas, nous ne sommes jamais les seuls à devoir supporter ce genre de saloperie de maladie de plus en plus répandues autour de moi et à ‘importe quel âge.
félicitations vous etes une personne admirable
A 73 ans, veuve depuis 2 ans après un accompagnement dans l’amour pour mon époux mort d’un cancer après 3 années de lutte.
Je suis très occupée, fait partie de nombreuses associations, voit ma famille.
Et je vis ce moment de vie comme un cadeau pour faire encore de belles et grandes choses…….. avec mon mari et ceux que j’aimais et que j’ai perdus dans mon coeur.
MERCI pour ce beau texte
Que j’ai aimé ce texte… J’ai perdu mon épouse brutalement il y a 15 ans et je lui parle toujours. Mais que nos politiques sont soit coincés spirituellement ou sous la pression non désintéressée de l’industrie pharmaceutique pour établir une législation plus humaine sur la fin de vie.
Quand nous avons pris la retraite nous avons déjà parlé de fin de fin.
La retraite était bien préparé et nous avons voulu bien préparer nos Adieux et répondre aux questions diverses.
Quand mon mari commençait à savoir , à cause de sa santé, que la fin s’approche, j’ai écrit une lettre à toutes les menbres de notre famille et à nos meilleurs amis!
La réponse était magnifique. Ils ont pu écrire des mots de reconnaissance à cet homme si énergique et joyeux.
Ça a aussi monter le moral de mon mari, car nous avons revisité les moments heureux de sa vie avec tous ceux qui étaient importants.
Malheureusement il est parti plus vite que ”prévu ‘’ mais la famille avait bien apprécié d’etre mis au courant !
J’étais à côté de lui pendant 6 jours à cause de son hospitalisation, soutenue par nos amis.
Les obsèques étaitent EN BLANC, car nous croyons à une vie après la mort.
Plusieurs gens m’ont avoué qu’ils désirent aussi avoir des obsèques si positif!
Le fait que mon mari n’est PAS décédé à la maison m’avait donné l’impression qu’il est parti en voyage
et je n’ai pas peur d’entrer et coucher dans notre chambre.
Contrairement aux amis qui gardent encore des mauvaises sentiments .
BIEN SE PRÉPARER est le meilleur façon de vivre ces moments difficiles et douloureux
Bravo, Madame, vous pensez et avez agi, vous continuez à le faire exactement comme il faut, comme l’ont fait tous nos parents depuis des temps immémoriaux. Pourquoi hésiter ? Pourquoi n e pas oser montrer ce’ qu’il y a lieu de faire ? Dans leur for intérieur, nos jeunes ne critiqueront pas; ils se poseront la question. Nous devons rester une génération qui transmet et ne baissons pas pavillon devant des modes qui passeront comme en ont passé tant avant nous. Devant les grands moments de la vie il y a des attitudes, des gestes, des pensées qui sont immuables. Chassons ou combattons ce qui peut faire penser le contraire.
J’ai 94 ans. Je souffrirai sans doute mais suis bien décidé à exiger la présence de mes petits-enfants pour leur laisser un dernier message et chercherai à leur montrer que la mort n’est pas une chose effrayante. Je déplore ne pas avoir été aux
c côtés de mon père à cet instant. Ma mère est partie en ma présence; réveillée par l’entrée de l’infirmière elle l’a remercié de venir la soigner et s’est éteinte sans m’avoir vu. Quelle leçon de vie. D’abord remercier !
A quand la fin de ce tabou ??
J’aimerais organiser ma mort avec ma famille, mais je sens des réticences à parler de la mort.
Est-il nécessaire de se retirer pour mourir ? Faut-il des cabines pour cela ?.
j’ai envie de casser ces obstacles pour mourir dignement, même par choix .
Cette lettre correspond parfaitement à l’évolution de notre société négative dans laquelle nous sommes
Il n’y a pas le respect des anciens avec ces dites maisons de retraites ,non ce sont les anti-chambres de la mort programmée par une société hypocrite
Oui il faut revenir au respect des anciens , car, en effet ,ce sont eux la clé de notre présent et de notre avenir .
Ayant beaucoup voyagé de par le monde et, de ce fait cotoyé ces populations dites primitives , tant en Asie , Afrique , Amérique Latine , ces peuples ont le respect des anciens
Un jour un ami musulman me disait avec tristesse , vous , société évoluée , vous avez abandonné le respect de vos anciens , vous les mettez dans des parcs comme du bétail , vous ne voulez plus les voir ,vous en avez honte , pourquoi ?
Vous coupez vos racines de ce fait votre société est en déclin
Nous , nos anciens ,nous les respectons , nous les gardons jusqu’à leur dernier souffle .
A méditer par ces marchants de la mort et de ces bien-pensants qui nous gouvernent , car pour eux nous ne sommes que des pions numérotés , que l’on déplace si bon leur semble sur l’échiquier .
La fin de votre lettre me rappelle l’enterrement de mon meilleur ami, aussi, j’ai envie de partager ce moment. J’ai habité près de Grenoble pendant 19 ans, et je suis à La Rochelle depuis 1995. En Janvier 2013, on m’a annoncé la mort de cet ami. Je suis donc parti 0 Grenoble, et à l’arrivée, j’ai appris la mort de sa maman partie 3 jours après lui.
Je garde de ce moment là, un des plus beaux souvenirs de ma vie, de partage avec sa famille, enfants petits enfants, sœur, nièces neveu. quand j’ai vu son corps, je n’ai pas eu de chagrin, c’était quelqu’un qui avait souffert dans sa vie, et j’ai ressenti que je l’aimais toujours comme s’il était là, et m’est venu cette phrase:”on se reverra”.
Bravo pour ce texte.
La mort je l ai côtoyé en temps que professionnel,de deuils familiaux et maintenant
En tant que bénévole à l ASP.De plus je suis adhérent pour mourir dans la dignité.
Pour moi la mort fait partie de la vie.C est une belle aventure et comme toute aventure il y’a une fin.Il vaut mieux préparer sa sortie pour se retirer en douceur pour ceux qu on aime.
Grand Merci pour cette lettre, tellement réaliste, courageuse et d’une grande humanité
ET , quelle belle leçon d’humilité , de clarté et d ‘amour , dans les ses propos….
Merci beaucoup.. ça fait , vraiment , rèfléchir , encore plus pour moi , qui suis catholique pratiquant
merci merci
Bonjour,
Votre lettre laisse un goût amer de jugement et de culpabilisation sur les gens sans moyens, ni ressources, qui se retrouvent dans la tristesse et la panique morale et financière lorsqu’un parent est devenu dépendant rapidement.
On ne peut quitter un emploi retrouvé après des années de chômage pour s’occuper de son parent et c’est même médicalement dangereux.
Si une ehpad accepte de prendre en charge votre parent dépendant, croyez-vous qu’on l’abandonne pour autant et qu’on est condamnable ?
On n’est pas du tout gais, surtout que la société ne propose à l’aide sociale que des mouroirs loin, sans transports en commun, douteux.
Sinon que proposez-vous ?Cordialement,
merci pour votre expression sur la mort, cela m’a touchée d’autant que par mon âge, je crois devenir transparente à toute personne qui d’après notre président est au travail (ou sinon … chômage) mais ces générations postérieures qui n’ont que faire de leurs ainés !
andreaslilah41@gmail.com
propos très touchants sur la mort, la fin de vie. je m’aperçois depuis plusieurs années, n’étant plus dans la fleur de ll’age … qu’on devient de plus en plus transparents aux générations postérieures, ce qui évidemment nous interroge sur le “devenir” final !
J’ai récemment rendu visite à une personne en fin de vie à « la maison de Tara » à Genève.
C’est un lieu de soin palliatifs où règne une sérénité incroyable. Les premiers soins sont une prise en charge efficace de la douleur. Ensuite, il y a les massages, les câlins (hé oui!) l’écoute, la méditation. Des bénévoles qui se forment en accompagnement de fin de vie y font des stages avec beaucoup d’amour, et on peut parler de la mort avec naturel et tendresse.
bonjour, merci et bravo pour cette lettre!
J’aimerais aussi remercier notre ami(e) “Blanc” (réponse du 6 novembre à 14h13) qui a ressenti une culpabilisation etn loin de se fermer, s’est exprimé franchement, a fait part de l’immense tristesse vécue par tant d’entre nous à devoir “abandonner” son parent.
Prenons-nous en main, nous sommes si nombreux à vouloir faire changer tout cela!
Ne pas voir en face notre malaise, ne pas vouloir le ressentir pleinement, amène à ne pas s’en responsabiliser car alors il nous faut voir les coupables au dehors, dans ceux qui “”décident””, et ainsi nous nous rendrions encore plus impuissants: laissons tomber cette attitude qui fait cercle vicieux! Faisons le deuil de cette ère dont l’outil était la supériorité, un fonctionnement qui par définition ne veut jamais admettre qu’il a fait son temps, qu’il doit laisser la place à une autre ère! Et inventons!
J’ai fait connaissance par humusation.org avec des personnes merveilleuses, comme vous tous qui vous exprimez ici, et cette belle approche permacultrice de la sépulture et donc des funérailles (née en Belgique il y a cinq ans) a contribué à nous mettre en paix, en joie, en confiance, hic et nunc!
Du coup un autre esprit nous vient, un autre éclairage, qui nous fait découvrir et inventer ce que nous sommes!
C’est ce qui se passe autour de Lyon mais partout aussi, et par d’autres pistes que l’humusation bien sûr, par toutes sortes de pistes dont la permaculture est souvent le fil conducteur.
Mettons-nous en dialogue! Ici, c’est un mouvement tout à fait informel parce que si ce n’était pas informel, cela se ferait encore et toujours récupérer soit par une combativité dure qui ne s’autorise pas la détente et la paix intérieures si indispenables pour un changement, soit par l’esprit de commerce, le rusé “démon de la marchandisation”! (qui s’est discrètement infiltré jusque dans nos mécanismes individuels).
Notre joyeux pouvoir intérieur, personnel, est immense et peut se vivre maintenant! Ne le transformons pas en “espoir” qui nous laisse démunis, tendus vers un “après” qui laisse le présent confus, prenons-le en main avec délices!
Ce non-formalisme ne nous empêche pas d’inventer toutes sortes de nouvelles façons d’être ensemble, de nous entraider, bien au contraire!!
Merci à ceux qui voudront se mettre en relation, en dialogue, en interactions,
Hélène Ménissier,
leouietlenon (= le oui et le non) @eina.lautre.net
ou par sms seulement au 0769451283
je pense que le Grand Saut devrait être abordé avec confiance et sérénité et j’aimerais que sur mon annonce nécrologique soit mis ceci : “j’ai quitté l’antichambre pour entrer dans la Vie et je vais enfin savoir !”
je pense que le Grand Saut devrait être abordé avec confiance et sérénité et j’aimerais que sur mon annonce nécrologique soit mis ceci : “j’ai quitté l’antichambre pour entrer dans la Vie et je vais enfin savoir !”
Lettre très réaliste, et que je valide , donc !
bravo pour cette belle lettre,je crois à la synchronicité,une fois de + ,cette lettre corresponds à mon questionnement actuel,elle me pousse à vraiment parler à mes proches âgés de la mort et des croyances de chacun.
merci , j’apprécie vos lettres et recherches.
“C’est naître qu’il aurait pas fallu”. (Céline, Mort à crédit)
Bonjour Bruno, Je vous rejoins par la pensée… “Mort à crédit” est vraiment le livre le plus vrai sur ce lourd sujet… Céline ou la vérité si bien dite, qui fâche.
Amicalement.
Bonjour! Ma cousine, du côté de ma “maman du ventre” que je n’ai pas connue, (car elle est décédée avant que j’aie atteint 3 ans, et je vivais chez mes parrain-marraine) est décédée récemment à l’hôpital de St-Loup en Suisse romande. Paisiblement, entourée de son fils, sa belle-fille et même leurs petits-enfants, qui dessinaient dans un coin de la chambre pour leur arrière-grand-mère… L’atmosphère était paisible, elle est partie en paix,
Et je dois au grand cœur de ma deuxième maman d’avoir favorisé nos contacts avec la famille de notre “maman du ventre” ! J’ai découvert seulement au début de l’école primaire, à l’âge de 7 ans, que “ma maman n’était pas ma vraie maman” (comme disaient mes camarades de classe). Alors je lui ai posé la question et elle nous a tout expliqué… ça m’a pacifiée, de savoir la vérité.
Laisser un commentaire ? Mais bien sûr ! Vous abordez ce sujet dont si peu de gens osent parler. Et comme toujours vous avez la parole juste. Merci pour ce rappel essentiel de ce que nous serons, ferons ou ne ferons pas quand la grande vieillesse et la toute fin seront là. Certains d’entre vous connaissent-ils “Conversation avec Dieu” de Neale Donald Wasch ? Le dernier tome “Retour à Dieu – une vie sans fin” développe ce sujet avec tant de lumière. C’est un livre si vrai et qui rechauffe. Oui qui rechauffe ! Cette période particulière, si importante, doit être DÉDRAMATISER. Seuls nos conditionnements (tenaces) nous font voir la mort comme la plus effroyable catastrophe. Non, la mort est inévitable et tellement naturelle. Au contraire, osons lever ce tabou et parlons de ce sujet qui, qu’on le veuille ou non nous concerne tous. Merci à vous Monsieur Combris pour ce message plein d’à-propos.
Vous êtes dur dans votre jugement ! J’ai connu un EHPAD où l’on ne prenait pas le temps nécessaire pour bien s’occuper de ma grand-mère, mais pour mon Grand-Père c’était beaucoup mieux. Vous parlez de la chambre d’hôpital comme un lieu horrible où l’on est seul, or je l’ai expérimenté et il y a toujours beaucoup de monde (à moins de mourir la nuit), le personnel soignant est d’une gentillesse et d’une présence qui font mon admiration.
Pour ce qui est d’aborder la mort en face (“la mort que l’on voit venir” que l’on appelait “une bonne mort” au Moyen-Âge), j’ai récemment abordé ce sujet avec mon père de 92 ans et 2 AVC, nous avons lu différents textes de lecture pour cérémonie d’enterrement; cela a donné lieu à une petite discussion sans filtre et je crois qu’il a apprécié cette franchise. Je lui ai dit que ses choix de textes seraient comme un message-testament.
Pour mes parents, nous avons eu la chance de trouver quelqu’un de confiance au chômage et qui cherchait un logement; maintenant, cette personne habite chez eux “en collocation” et gère mes parents avec beaucoup de délicatesse (il faut tout de même gérer les we, les congés …).
Je suis d’accord avec vous pour dire que les enterrement sont des formidables moments familiaux intenses, le mort nous laissant en cadeau cette occasion de resserrer les liens.
Bien cordialement.
Je suis d’accord que l’idéal serait de finir ses jours chez soi, comme a pu le faire mon père que j’ai soigné à domicile jusqu’à la fin, mais il n’est pas possible pour tout le monde de rester 6 jours dans une maison avec un mort.
Les gens ne sont pas préparés à cela, la peur l’emporte sur la sérénité…
Par ailleurs, dans une famille urbaine où le père et la mère travaillent, où les logements sont souvent trop petits, les “vieux” restent seuls chez eux et peuvent souvent passer leurs derniers mois ou dernières années dans des conditions meilleurs en maison de retraite ou en EPAHD que d’être seuls chez eux, isolés et tristes
Chacun doit surtout penser avant la grande vieillesse à la solution qui lui paraît la meilleure. Elle n’est pas identique pour tous. Cordialement.
Un médecin retraité
La mort, c’est vraiment un mystère… Nous attendons tous ce moment… Si possible sans souffrance
Tout est presque dit aussi dans la chanson de F.Cabrel ” Partis pour rester ” on fait comme si on était là pour toujours et comme il dit ” même sous les pas d’une reine, la grande aiguille se déplace “.
On considère la mort comme un ” accident” alors qu’ on est au courant que tout le monde doit y passer !
Les pubs à la télé pour PFG ne changent pas ce désir d’ oublier que nous sommes mortels et cette volonté de cacher tout ce qui entoure notre moment où tout s’ arrête.
merci d ecrire si bien mon ressenti nous nous eloignons les uns des autres et le jour de la mort le cercle se reforme
La mort!Quasi tout le monde se pose des questions sur l”Apres”.
La Bible peut apporter informations et consolationsà tous.Il est clair que lorsque nous mourons,tout,absolument TOUT,s’arrete, s’éteint.Cependant,la Bible,qui est la parole de Dieu,assure qu’il y aura une résurrection générale et une nouvelle (et plus merveilleuse) vie possible “Apres”.Conditions et détails à lire dans la Bible.
Voiçi quelques chapitres et versets qui peuvent inciter : à en savoir davantage:
la mort : Ecclesiaste chapitre 9 verset 5
la résurrection: 1 Corinthiens 15 2
Jean 3 16 chap 6 :40 chap 5 : 28 et 29
le gouvernement et la vie prévus “apres” :
Isaie 2 4 chap 65:20 à 25
Révélation 21 4
A voir aussi en ligne sur JW.org avec moultes explications et informations.
La Bible – Traduction du Monde Nouveau. A consommer sans modération.
Bravo pour votre commentaire! Tout est vrai dans ce que vous dites. Si le monde n’avait pas rejeté Dieu, la mort ne serait pas cette fatalité qui fait peur, mais au contraire ce serait le début d’une vie meilleure, la vie éternelle.
Merci d’avoir osé aborder ce sujet capital et avec des mots justes. J’ai perdu mon mari il y a quelques mois. Hospitalisé en urgence, Il a beaucoup souffert au début mais le personnel de l’hôpital a été très présent et lui a donné le nécessaire pour calmer ses douleurs, si bien qu’il est parti apaisé et très entouré ( les infirmières, entre autre, avaient accroché près de son lit les photos de ses petits enfants que nous avions apportées !). Les obsèques ont été pour moi un moment extrêmement porteur car j’avais l’impression qu’il était là à côté de moi, qu’il était passé “de l’autre côté”. Il laisse dans l’esprit des siens : ce qu’il a été, ce qu’il a transmis consciemment ou non. Je lui parle de temps à autre.
Bonjour votre lettre aborde un sujet classé tabou, pourquoi ? La réponse n’est elle pas dans la question, “l’ignorance”… beaucoup de points d’interrogations ???????
ne peut on envisager la mort comme une étape de la vie ?…
la première étant la rencontre d’un spermatozoïde avec un ovocyte
la deuxième le développement d’un embryon dans un utérus
la troisième la naissance d’un enfant
puis l’apprentissage de la vie jusqu’à ce que nous avons défini être “la majorité”
vient la vie d’adulte
et enfin la mort, en sixième position quand même… là, s’arrête notre compréhension de la vie, nous perdons quelqu’un que nous aimons… famille, amis…c’est une enveloppe corporelle que nous enterrons et que nous ne verrons plus…
puis ?
Et peut-être ? Encore combien d’étapes y a t’il ?…
Pourquoi n’y aurait il pas quelque chose après ? Ce ne serai pas logique, en reprenant le déroulement ci dessus, avant la rencontre de notre spermatozoïde avec un ovocyte, il y avait une femme et un homme qui se sont aimés.
Et ça ne date pas d’hier, (histoire généalogique de chacun) …… çà, on comprend… Après ! échappe à notre compréhension.
Mais bon ! La vie est belle et ce qui nous attend après, reste à vivre…
en attendant bonne santé.
Tout à fait d’acvorx Avec vous, mais comment faire changer les choses? Concrètement
Concrètement comment faire?
J’aime à imaginer nos esprits quittant notre carapace pour rejoindre l’ univers , un univers de plus en plus grand qui concentre les milliards d’âmes qui scintillent sous nos yeux.
Je reste cependant sensible à la santé de notre bonne terre mère, libérée de tous les poisons que sont l’inhumation et la crémation au profit de l’humusation
pour avoir une idée de ce qui nous attend après la mort, lire “la Révélation d’Arès”. Notamment les passages sur l’âme.
cordialement
l’image de la mort est l’image de la société , des sociétés , donc multiple ; toujours sujet à leurs religions et à leurs intérêts qui fini par devenir un inconscient collectif comme le besoin d’avoir une sépulture dans la société judéo-chrétienne , l’homme est trop orgueilleux pour accepter que la mort est un point FINAL ! le culte des morts est non seulement pas nécessaire mais néfaste ; je me permet de le dire parce que , atteint d’une maladie orpheline depuis 10 ans , j’ai souvent pensé à la mort et même tenté le suicide par refus de soins lors de mon infarctus , sur ma tombe il n’y aura rien tout juste des herbes folles et le cimetière étant loin de l’église ce n’est que du bon !
pour le sort que la société moderne réserve au anciens on ne peut pas revenir en arrière , c’est un problème sociale et donc politique mais quand on voit le rabotage incessant du financement de tout ce qui touche à la santé il y a de quoi être pessimiste , il est certain , comme pour tout ce qui touche les plus pauvres , ces beaux messieurs et dames qui nous gouvernent n’auront pas de soucis pour leurs vieux , alors ….
Je n’ose pas répondre après tous les messages lus précédemment. Nous sommes encore tous les
deux avec mon mari (81 et 82 ans) nous avons fait le nécessaire pour nos obsèques, pour que
nos enfants ne soient pas démunis moralement et financièrement.
Nous avons la FOI , et cela nous aide immensément, nous espérons de tout cœur pouvoir rester
le plus longtemps possible à la maison, Nous croyons surtout à une vie après la mort et pouvoir
retrouver ceux partis avant nous et auxquels nous pensons toujours avec amour.
Nous avons gardé notre mère à la maison (malgré notre logement étroit) nous avons été obligés
de la conduire à l’hôpital où elle est morte, nous n’avons pas pu être avec elle dans ses derniers
moments, personne ne nous ayant dit qu’elle n’en avait plus que pour très peu de temps (le regret
de ma vie).
Nous avons gardé ensuite notre père Pendant six ans nous avons veillé sur lui, il est mort chez nous
je pourrais presque dire dans la joie, avec ses enfants et petits-enfants. Décède pendant la nuit sans
souffrances, (ce qu’il craignait)
Je ne sais pour nous comment cela sera, mais pour le moment tous les deux, nous avons fait notre
devoir envers nos parents et c’est un vrai réconfort.
Yvette et Roland
Jeanne Moreau a dit: “L’âge ne protège pas de l’amour, mais à un certain point, l’amour protège de l’âge!” J’en fait l’expérience tous les jours! Croyez-moi, c’est mieux que toutes les crèmes de beauté! Aimer les autres, aimer le monde, s’intéresser à tout ce qui est beau, la nature, l’art, la musique, la littérature, etc… Savoir s’émerveiller, s’enthousiasmer!
J’accueillerai la mort lorsqu’elle viendra, elle fait partie de la vie!
Marie
Merci pour cet article sur la mort. Mes parents, ma femme sont morts dans leur lit ! J’ai 78 ans et pour me préparer à la mort ,
1) j’ai lu le traité de la bonne mort de saint Alphonse de Liguori qu’on peut trouver sur : http://www.chire.fr
2) Je récite mon chapelet tous les jours pour me confier à la Vierge Marie, Elle qui est morte dans une extase d’amour
3) Je m’unis dès maintenant à la mort de Jésus sur la croix !
4) La prière chrétienne illumine toutes nos cellules ! L’aura devient toute brillante ! Voyez l’auréole des saints
5) J’anime un blog pour la connaissance de la foi chrétienne ! http://www.torah-injil-jesus.com
Cette lettre apporte une étincelle de vérité sur les turpitudes qui entourent ces instants de rassemblement où chacune ou chacun exprime dans leurs attitudes respectives leurs témoignages de respect et d’amour au partant. Que pensez-vous de l’après ? La vie s’arrête-t-elle à la mort ? Il y a probablement une multitude de réponses sur une question si convergente ! Merci de nous l’avoir suggérée Gabriel.
Bonjour à tous,
Et bien que dire … si j’ai ouvert cette lettre c’est que le titre me correspond alors que je n’ai pas encore fêté mes cinquante et un ans …
Triste et en colère de ne pouvoir assurer le gîte et couvert à ma famille et que par peur de faire face, je me dis que je ferais mieux de tout quitter, las de voir les miens souffrir, de me battre … et finir tranquillement à l’abri des regards de cette société.
En vous souhaitant une bonne santé , de quoi manger …
Oui, mon époux a survécu 12 ans à un cancer qui a fini par “exploser”. Après plusieurs séjours à l’Hôpital, il m’a été proposé de le garder à la maison.J’ai immédiatement accepté cette proposition.
Les amis étaient présents, l’un d’eux a réalisé des aménagements de manière à pouvoir sortir mon époux de la maison en ce printemps 2013
.Il souhaitait écouter l’Ave Maria de Gounod qui nous apaisait tous les deux. Puis mes enfants m’ont rejointe. Mon époux souhaitait fêter la St Jean avec des amis, mais la dégradation de son état ne l’a pas permis. Nous étions avec lui quand il nous a quitté le lendemain, alors alors que les cloches sonnaient les 12 coups de midi. Il nous a quitté paisiblement, ce qui a été confirmé par un géobiologue .
Je sais qu’en ce qui me concerne je ne serai pas accompagnée.Néanmoins, l’exemple de la mort paisible de mon époux me laisse à penser que je serai en mesure de aprtir seule!
très belle lettre qui suscite beaucoup de questions et réponses, j’ai perdu mon mari d’un cancer il y a 19 ans mais j’ai voulu qu’il revienne à la maison je l’ai mis dans le salon malgré beaucoup qui étaient contre, mais je n’ai aucun regret qu’un beau souvenir je pouvais aller le voir lui parler comme je le voulais et comme beaucoup ici je crois à autre chose après le passage vers la lumière ……..
Merci de cette lettre. Il faut toutefois sortir du sujet. La mort derange la “belle vie” de ceux qui ont le monde dans les mains. Hier j’était a Florence, depuis quelques années. Les monuments sont la, les rues sont le mêmes, mais tout semble changé: la ville est une série des voitrine, de haute qualité, de haute couture, tout est san vie. Oh, le “ponte vecchio” est encore très beau, la lumière de la soir donne ses rayons dorés à l’eau de l’Arno, mais tout semble faux.
Voila la mort de la vie réelle en faveur de la vie des riches, et du capitalisme qui nous vole la vie, les sentiiemts, la mort.
Tout à fait d’accord..
Bonjour,
Merci pour votre message, je vais être concernée dans les xx mois à venir par mon conjoint. Pourquoi donner des médicaments lourds de conséquence pour gagner deux mois et vivre encore plus mal, sachant qu il n y a qu une issue. A quoi servent tous ces protocoles avec des médecins “glacials” des grands hopitaux “usines” il serait souhaitable de nous préparer à l euthanasie. Nos animaux sont mieux traités. désolés de le dire. Cordialement.
Merci pour cette très belle lettre. Je suis parfaitement concernée puisque j’aurai 70 ans dans quelques semaines. Ma grand mère maternelle est morte à la maison, ainsi que mon père un an plus tard. Tous les deux d’une “longue maladie”. J’avais 3 ans et 4 ans. Ma mère nous a toujours parlé de la mort, emmené au cimetière, etc…Je ne l’ai jamais crainte, et même souvent attendue. La mort fait partie de la vie. Ce n’est pas en l’occultant qu’ont aide les gents.
La France déteste les vieux. En France on est catalogué vieux passé 45 ans et bon à jeter aux ordures. C’est une honte et une infamie !
Tout est à revoir !..
Cf : LE CHOIX pour une mort choisie : Une réflexion et une démarche qui mérite d’être soutenue .
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On me signale que mon prècédent commentaire sur le CHOIX :pour une mort choisie serait un doublon ;faux ;c’est la première fois que je laisse ici un commentaire . Où est le problème ?
Je retrouve souvent un de mes amis qui a participé durant 10 ans à l’accompagnement des mourants, malades en fin de vie accueillis en soins palliatifs. L’image sinistre de la mort presque unanimement évoquée, n’a dans la durée de son soutien un jour par semaine aux mourants a toujours été vécu par lui et par l’entourage du mourant à l’inverse.
La mort est un temps merveilleux de force, de profondeurs et de vérité profonde, qui est cependant toujours vécu d’une manière différente d’une personne à une autre…
C’était la 1ère fois que j’entendais de tels propos. Cela ma rassure pour moi-même avec mes 78 ans et assez en forme, qui n’éprouve guère de peur à l’idée de mourir, mais plutôt l’assurance de trouver ce que révèle la foi catholique, de la rencontre avec Dieu dans une immense joie, telle qu’elle m’est souvent donnée de vivre dans ma prière personnelle…
Excellente idée cette lettre dans une société uniquement préoccupée de son bien-être fictif et de la jouissance immédiate induite par la consommation des biens matériels !
Il y à bien trop longtemps que la fréquentation de cette salope fait que je ne la crains plus -Génération guerres et dix années dans les pays du tiers-monde …
78 ans atteint d’un cancer incurable en l’état des connaissances scientifiques actuelles ….(myélome)
Peut-être est ce parce que je la méprise que la mort me laisse en ce moment en sursis avec une chimio qui a agi avec plus de 90% d’efficacité ? Un retour à des constantes biologiques quasi parfaites ??
Il y à beau temps que je ne crois plus à toutes ces fariboles véhiculées par les religions mono ou polythéistes sur un paradis etc ….Et je sais parfaitement que je retournerai à la terre et lui rendrai toutes mes composantes pour que d’autres vies puissent naitre …
Dans ma thébaïde
de montagne j’attends en toute paix et zénitude en profitant de chaque jour qui passe le moment ultime …
J’ai 85 ans et ma santé décline.J’ai choisi de vivre en établissement pour personnes autonomes.j’essaie de gérer ma fin de vie au mieux. Je me dépossède matériellement, mais c’est un choix: j’aime donner…je donne aussi par anticipation mon corps à la médecine, ce corps que je n’habiterai plus. Il faut que les étudiants apprennent concrètement les erreurs de la médecine à ne pas commettre, entre autres choses.
Je me libère en quelque sorte et vis plus intensément les merveilles de la vie présente ici , aujourd’hui maintenant. j’ai beaucoup aimé votre article.
Marianne, oui la mort est tabou de nos jours mais je pense que la dernière guerre y est pour beaucoup du mois pour les gens de ma génération dont les parents ont vécu des horreurs. Et tant mieux.
Ma croyance va vers une vie après la mort. Pour moi le noir est à proscrire. Ce n’est pas une couleur. La couleur du deuil est celle que l’on a dans le cœur avant tout. Poir moi quand mes parents sont morts, j’avais l’impression d’etre Sous la pluie sous un ciel gris alors qu’ils sont décédés dans le sud et le jour du décès il faisait beau.
Non les gens ne dorment pas sur des lits en plastique mais les matelas sont recouverts d’une alêze doublée d’une feuille imperméable qui est maintenant en plastique parce que le lobie des chimistes nous rend malades.
Et face au moment fatal de la mort ON EST SEUL mais pas forcément triste. Je dirais poir l’avoir vécu de près que mon père mort à la maison était seul quand même même si maman et moi étions à ses côtés en lui tenant la main, il était seul car son état ne lui permettait plus de nous sentir, nous voir, nous toucher et nous on est resté en vie donc il était seul, mais pas triste juste soulagé d’enfin quitter ses souffrances et son dernier soupir fut celui du soulagement, il était de la même qualité que celui que l’on peut émettre après un travail éreintant mais satisfaisant. Quand à Maman elle est décédée à l’hopital c’etait Son choix et je peux vous assuré qu’elle était entourée mais elle aussi est partie seule mais soulagée. Son cerveau lui a montré son cher époux quelques heures avant son passage dans l’autre monde. Elle souriait et l’a nommé. Elle a eu confiance et nous a quitté rassurée et pas triste.
Nos parents nous ont donné le meilleur, ma mère était croyante, mon père athée mais ils étaient bons et généreux de leur amour envers nous. Ils ont fait de leur mieux et le savaient. Ils n’avaient donc aucune tristesse à nous quitter. Mais être seul à ce moment là n’est pas un sentiment c’est un fait. C’est tout.
Après le décorum … c’est une affaire d’identite Des vivants. Commerce commerce.
Bonsoir, ho que oui cela parle à mon cœur ? mon père est partie à l’hopital quant à ma mère quelque année plus tard handicapée et ayant alzheimer je me voyais contraint à la fin de sa maladie de l’a placer en maison de ( retraite) un beaux mot pour des mouroirs j’avai Les dossiers mais impossible pour moi de le faire…. heureusement pour elle elle est décédé chez elle dans sa maison avec ses chiens ce quelle a toujours souhaité et nous ses enfants aussi .. ce fût une délivrance pour tout le monde , cette société devrait avoir honte de laisser ses aînés finir ainsi leur vie dans ces mouroir conventionné ou ils attendent jour,heures, minutes que leurs vie s’acheve Pour enfin être délivré de cette corvée de ( vivre) diminuer et seule et comme rien ne change j’espere Que quand mon tour viendra je partirai avant que mes enfants ai ce terrible choix à faire …..
Attention de ne pas généraliser sur les fins de vie en Ehapd culpabilisants pour les proches, comme si cela était toujours inhumain de mourir dans ce type d’ Etablissement. Mon père vient de décéder en Ehpad entouré et veillé par les siens pendant 3 jours et 3 nuits, soutenus par une équipe bienveillante. Il a bénéficié de soins palliatifs qu’il n’aurait pas eu à domicile. Je voudrai saluer toutes ces équipes soignantes qui travaillent dans l’ombre, avec des salaires pas à la hauteur de leur travail, merci de leur professionnalisme et de leur humanitude. .La famille à été entourée après le décès avec des échanges avec la psychologue de l’Ets. B.
j’ai enterré en août dernier l’un de mes oncles âgé de 82 ans.Il souffrait beaucoup et avait décidé d’attendre la mort, enfermé chez lui, sans soins ( alors que l’une. de ses jambes pourrissait littéralement).Devant me rendre en cure thermale et très inquiète, j’ai écrit à son
médecin traitant, expliquant la situation.Celui-ci n’a pas daigné se déplacer!
Rentrant chez moi , souffrante, les voisins de mon oncle m’ont alertée par téléphone , me faisant part de leur vive angoisse face à un vieux monsieur qui ne sortait plus, ne se nourrissant que très peu et refusant toute présence médicale
j’ai alors appelé la gendarmerie, le Samu , les pompiers : nul ne s’est permis de venir constater
seule la municipalité du village est venue en aide à mon oncle ainsi que des voisins : apport de nourriture et d’eau, même une assoc.contactée n’avait pas le droit de lui apporter à manger !!! en FRANCE, on n’a pas le droit de laisser mourir les vieux de soif
mais ils peuvent “crever” de faim !!!
Fin de cette histoire: mon oncle à bout de souffrance s’est jeté dans la rivière toute proche de sa maison
Là, bien sûr sont arrivés en urgence la gendarmerie, les pompiers et le médecin du Samu….
Mon frère et moi , habitant loin de lui, avons découvert peu après l’état de son intérieur…!!!
il avait refusé toute aide à domicile, malgré nos diverses interventions et avait reçu la visite du CCAS de la commune
personne n’a signalé qu’il vivait dans un véritable cloaque ( avec beaucoup d’argent en banque, le comble)
Bien à vous
Chantal M
L’époque du tout numérique qu’on nous promet comme une vie de rêve grâce à l’intelligence artificielle laissera-t-il encore à l’humain le temps de la réflexion sur le véritable but de notre passage sur cette terre ? Car la vraie question n’est pas l’avenir du progrès technologique mais bien la place de l’homme au coeur de la vie. La vie s’arrête-t-elle à la mort de notre corps ? Là est la vraie question importante à méditer.
Cela peut aider à occuper sa fin de vie sereinement et à trouver la paix dans son coeur.
La mort c’est la continuité de la vie sous une autre forme, il faut s’effacer et laisser la place aux jeunes générations
Les fleurs, les plantes, les animaux meurent aussi mais, avant comme nous, ils se sont reproduit ou laissé leurs marques
J’aime beaucoup le petit texte à la fin de G LEBORGNE
Moi qui pensais, lorsque j’ai ouvert l’email, que vous aviez trouvé une solution à l’un ou à l’autre….
Je ne crois pas à une autre vie après la mort, je suis athée. Ce qui me préoccupe aujourd’hui ce n’est pas la mort mais la vie ! La fin de vie de ma mère qui a 92 ans.
J’ai moi-même 70 ans et j’ai fait deux AVC il y a 10 ans. Il en reste une légère parésie à gauche et une forte fonte musculaire.
Aujourd’hui ma mère n’est plus autonome et je suis dans l’incapacité de m’occuper d’elle dans de bonnes conditions malgré la mise en place d’infirmières, d’aides à domicile et du kiné. Elle habite un petit studio au bas de ma maison, autant dire qu’elle n’est pas seule, mais malgré tout elle exige plus encore. Mais je ne peux pas l’accueillir chez moi à l’étage car je m’occupe de mes petits enfants et je ne compte pas transformer ma vie. Tout le monde me conseille fortement de mettre ma mère dans une structure d’accueil : le mot est joli !!! La mettre en EHAPD, ces structures, ses mouroirs où on se débarrasse de tous les vieux pour ne pas bousculer nos propres vies. Je sais qu’elle ne veut pas mourir là : je me sens « dégueulasse ». C’est un véritable conflit intérieur. Elle souhaite mourir, en tout cas elle le dit. J’avoue que moi-même je le souhaite pour elle et pour moi.
Je me permets de reprendre votre phrase : “Alors oui, la fin de la vie est un sujet lourd, difficile, angoissant. Qui peut le nier ?”
Être prêts de ceux qui vivent leur dernier chapitre de leur vie sur terre dans l’amour et la paix avant d’ouvrir une nouvelle page dans le livre de l’au delà. Les accompagner de notre amour ,en sachant que nous les rejoindrons à notre tour. Comme dans certaine culture apprendre dès l’enfance ce qu’est la vie et ce que nous appelons la mort et peut-être que notre vision de la vie serait différente et ne permettrai pas les horreurs que l’on peut voir .Merci d’avoir abordé ce sujet qui ne devrait pas être tabou .
Merci beaucoup pour cette lettre, il faudrait vraiment revaloriser les personnes âgées qui ont tant à donner.
Bien à vous
Seule, sans enfant, un cancer que je refuse de soigner: pas de chirurgie, de chimio, de rayons. Pourquoi? Ma belle-soeur, veuve ne s’en remettrait pas. Elle habite ma même maison.
J’essaie de la faire rire, de l’écouter. Ce qui me gêne le plus, c’est l’arthrose de mes genoux.
Comme me disait une jeune femme rencontrée hier, quand on sait où on va il n’y a pas lieu d’avoir peur.
Et on peut mourir de plein d’autre choses, je ne suis pas quelqu’un de remarquable, je voudrais mourir comme mes parents et grands-parents, chez moi, même si je suis seule.
La cérémonie des funérailles est prêt. Il me reste à profiter des chats qui viennent manger sur ma fenêtre, des oiseaux que je nourris,
de cours que je prends sur internet, des rares visites de mes neveux, de mes amis, de plus en plus rares l’âge venant.
Merci pour cet article tellement vrai et si rare, Qu’il inspire et rassure ceux qui voient la mort comme une ennemie.
La mort fait partie de la Vie c’est une certitude depuis toujours ce qui m’ennuie le plus c’est le bla-bla autour de la solitude…..Réfléchissez un peu: le jour de notre naissance on est seul (quoique…) pour faire le chemin jusqu’au bras de maman si maman il y a et bien la Mort c’est idem. Pour l’avoir vécu plus d’une fois : je me suis absentée juste 2 minutes le temps d’aller satisfaire un besoin urgent et quand je suis revenue……La personne que j’accompagnai était partie…..seule pendant ces 2 minutes donc si on arrêtait de culpabiliser.
J’ai 61 ans, je suis seule depuis plus de 15 ans…..Mon fils vit sa vie et le reste de ma famille est déjà de l’autre côté……Je vais vous dire et je suis sure que j’ai raison, ce n’est pas la Mort qui fait peur, mais la souffrance qui l’accompagne bien souvent et c’est là où notre société est un paradoxe. Trop de monde mais ceux qui veulent partir on les prolonge au fond d’un lit sans leur demander leur avis et si jamais ils ont pu le donner les 3/4 du temps on en tient pas compte avant l’extrême limite ce qui est idiot et qui ne correspond pas aux désirs de la personne…….Ce problème est surtout français avec notre manie d’être cartésien…..Bref ! Notre société n’a plus de grande famille (mini 3 ou 4 enfants) c’est le propre de l’évolution…..Quand les grecs, les romains étaient près pour leur “extinction” ils ont fait moins d’enfants et c’est logique si on veut laisser la place à ceux qui arrivent…..Ne vous mettez pas à hurler “mais elle est folle de dire des choses pareilles….” mais c’est l’apprentissage et de la Vie et de l’Histoire……
Alors on relativise, on vit du mieux possible et on prépare son départ ……car Nous ne sommes jamais seuls quoiqu’en dise les humains
Bonne journée et profitez en bien
Bravo pour cette lettre, la mort ne me fait pas peur, lors de discussion familiale j’ai déjà préparé la cérémonie, l’emplacement où mes cendres doivent être déposées (je veux me faire brûler
La mort de personne proche très proches comme de ces parents, je connais… notre société et notre culture chretienne veulent que le deuil se fasse en noir. Pour tant dans d’autres pays, d’autres cultures, d’autre religion le deuil se fait en blanc. Signe de pureté, de renaissance. Pour d’autre le moment de la mort d’un être aimé est un moment de fête. Il est fêter la fin d’une enveloppe charnel et non la fin de l’ame. L’ame va pourvoir aller se réincarner dans une nouvelle enveloppe charnel et recommencer un nouveau cycle de vie, d’apprentissage, d’experie….
Il y a 24 ans lors de l’enterrrement de ma mère, j’etais en pantalon de ville sombre, chemise blanche et veste sombre.
Pour l’enter de mon père len ce début du mois de février 2019, je fus en jean, pull couleur crème voir blanc et manteau en laine noir.
Dans les deux cas les larmes.ont coulées mais pour des raisons différentes. Dans le premier cas tristesse et colère, dans le deuxième cas tristesse, paix, amour.
En 24 ans j’ai évolué et j’ai compris les choses différemment.
Oui il faut accompagner les personnes quand c’est possible pour les derniers instant quelque soit le lieu domicile ou hôpital.
La mort n.est pas une fin mais une renaissance vers une autre vie dans un autre corps. Espérance est le mot clé.
Né en 1945 j’ai eu de très gros problèmes de santé seul la volonté le travail,l’honnêteté,er le goût de l’effort vous permettent d’arriver jusqu’à la mort sans trop de problèmes.De l’instant où on est né on est assez “vieux” pour mourrir.Je ne veux pas dévelloper ma pensée ici ,il y a beaucoup à dire et à faire.Je vous redis merci pour cette lettre.A bientôt.
Louis
Réflexions très justes !
Mon père est décédé récemment (tumeur au cerveau), et en tant que jeune homme socialement actif, j’étais surpris de constater que mes amis étaient bien plus prompts à discuter -avec moi, et plus encore entre eux, de mes histoires sentimentales que de la dégradation de son état de santé, pendant 9 longs mois.
Un mois après sa mort, je suis sûr que certains de mes amis moins proches pourraient plus facilement citer la fille avec qui j’ai été danser, un samedi soir quelconque, que la maladie qui l’a emporté. Je n’y vois aucune mauvaises intentions, mais bien le résultat d’un tabou d’une telle puissance, qu’il en devient paralysant.
Au sujet du sexe en revanche, je ne vous rejoins pas tout à fait, je ne crois pas que l’interdit soit réellement levé, mais plutôt déplacé : le sexe est partout, mais nous en parlons souvent de la mauvaise façon. Les femmes dénudées et les hommes dominants nous entourent, et envahissent nos médias, mais il reste difficile d’avoir une discussion ouverte par exemple sur la masturbation féminine, sur le manque d’envie, ou sur des détails intimes, plus profonds que “je l’ai baisé”.
Au final, je trouve, que l’exposition de la mort n’est pas si différente : regardez n’importe quelle série américaine non comique, n’importe quel film hollywoodien, même “intelligent” (le Seigneur des Anneaux etc.) et les cadavres jonchent les décors comme les pâquerettes une prairie normande. Par contre, abordez la vieillesse où la maladie de nos proches, et les langues sont liées. Je n’ai pas de religion déclarée, mais je crois que le manque de spiritualité de notre société, peut-être même de notre époque, y est pour beaucoup. Comment ne pas être terrifié par la mort, sans une conscience profonde du cycle de la vie ? Encore du boulot à faire!
Merci pour votre lettre,
À votre santé !
votre articla m’emeut profondèment.personellement la mort ne me fait pas peur,au contraire.j’ai 62 ans et perdu ma mère il ya un peu plus d’un an (91 ans): meme si je l’ai assistèe et accompagnèe jusqu’au bout:je porte en moi la souffrance de ne pas avoir fait les bons choix (l’operation conseillèe par une geriatre et de là la convalescence ,puis le sejour dans un hopital EHPAD),j’avais toute la responsabilité,etant seule parente proche ( ma soeur ,sa fille est decèdèe en 2008 d’une tumeur au cerveau…)
Je n’arrive pas à me pardonner et a accepter :ses paroles contredisaient son comportement:elle ne mangeait plus,ne se levait plus,son etat s’est degradé en trois mois,alors qu’elle me rassurait..la mort des personnes aimèes remets en question beaucoup de chose:ton role ,ta mission,les choses qui comptent vraiment,j’essaye de transformer cette souffrance et mes remords..mais ce n’est pas facile
Bonjour,
Je confirme, un monde sans empathie, sans cœur. Une fois élevée, kes enfants prennent leur envol, en ce qui le concerne les amis comptent pour faire la fête, mais les parents ne les voient que 2 fois par an. Parfois nous avons un enfant, à se demander s il n attend pas que l on décédé rapidement pour avoir un petit héritage. Je vous assure que d ils croyaient à quelque chose, religion, spiritualité ils seraient plus sensibles. On dirait des coquilles vides de tous sentiments. Bon week-end à vous tous.
Un probleme grave est celui de l’indifference des autres envers les personnes seules et agees . J’ai quittee ma region pour m’installer dans les hautes Pyrenees ,les gens sont “chauvins” et totalement distants envers les expatries . Malgre tous mes efforts je n’ai que des relations superficielles ,du style en croisant une personne de vue :”ça va ça va ,,,et on detourne vite la tete en poursuivant son chemin . J’ai eu de graves problemes de sante et ne suis plus jeune et me suis trouvee toute seule . Mes enfants sont tres loin et indisponibles ,et je sait que je vais mourir seule ;mon gros probleme est que mon adorable minette soit receuillie dans une famille aimante .
Triste societe etre seule ne pas etre dans le moule et se savoir mourir seule ,t combien de temps faudra t il avant qu’on me decouvre face a l’indifference du voisinage ,je suis lucide…..
Bien cordialeement
La mort fait partie de la vie, étant enfant , il y avait les veillées (parfois très longues), pendant 2 jours il y avait du monde autour du défunt, la vie moderne a supprimé cela, ce ne serait pas forcément grave si maintenant on ne devait plus parler de la mort sauf pour vous vendre des conventions obsèques, la plupart des parents refusent que des enfants voient une personne décédée car cela pourrait les perturber. C’est dramatique, je suis persuadé au contraire qu’il faut que les enfants puissent être confronté à la mort afin de moins souffrir lorsqu’elle se produit.
Merci pour cette lettre qui nous fait réfléchir sur la vie, l’après et le pendant.
Mes parents sont âgés et je vais les voir tous les week-ends. J’essaie d’aborder parfois sur le ton de l’humour les sujets qui seront présents une fois qu’ils seront partis. Car j’ai besoin de savoir ce qu’ils voudront et grâce à cela, j’aurai de la peine bien sûr mais je sais qu’ils partiront comme ils le souhaitaient, donc ne reportons jamais l’échange et certains sujets.
Enfant j’ai vécu plusieurs veillées, qui se sont avérées très utiles pour le deuil car on y parlait de l’être qui est parti, on se souvenait des histoires drôles et moins drôles de sa vie, de nos vies. Ainsi encore aujourd’hui je partage avec ceux qui sont là ces souvenirs afin de transmettre leur existance pour les temps futurs.
La mort est là et le sera jusqu’à notre dernière heure, mais en l’acceptant et en vivant au maximum tout ce que nous avons à vivre, je pense que nous laisserons de magnifiques témoignages à ceux qui nous sont chers.
et oui , c’est bien çà ! la mort fait partie de la vie !
je n’oublierai jamais la réaction d’un collègue de papa ( et ami proche …), que la mort “dérange” qui ne se voyait pas venir après l’enterrement …boire un verre , il pensait qu’on serait en famille …. bla bla bla ? c’est vrai qu’il restait seul avec sa douleur… et il a compris , après , qu’il avait passé un bonne journée et que maintenant , aux enterrement il irait participer au “pot”,il a compris que c’était finalement aussi important pour lui que pour nous
et il a compris aussi pourquoi , alors que la fin de vie de papa était un peu difficile (vue de l’extérieur,) , que certes nous étions un peu sonnés mais pas abattus …parce que papa est mort comme il a voulu , a la maison entouré de ceux qu’il aimait , tranquillement …, on avait presque honte d’être “bien ” tellement notre entourage nous aurait imaginé , voire voulu ko …
Quatre arc-en-ciel.
Quatre arc-en-en-ciel se sont croisés,
Pour de lumière, m’envelopper.
Il y a celui de mon Père,
Cet inconnu, mort à la guerre …
Je n’en ai aucun souvenir,
J’étais bébé à son « partir ».
Ensuite celui de « mon Papa »,
Qui m’a choyée, ouvert ses bras.
S’il y avait un prix de bonté,
A Papa, je le dédierais.
Vient, après, celui de ma Mère,
La droiture est son caractère…
Une âme pleine de grandeur,
Et plein d’amour baigne son cœur.
Le quatrième des arc-en-ciel,
Mélange de larmes et de miel,
C’est l’arc-en-ciel de mon enfant
Qui survole les océans.
Ces arc-en-ciel se sont croisés
Pour pouvoir, mieux, me protéger.
Ils forment, ensemble, un égrégore,
Mon invisible garde du corps…
Mais je les sens autour de moi,
Et m’abandonne dans leurs bras.
Vous fûtes Amours dans ma vie,
Et pour cela, mille mercis.
La fin de vie et la mort sont des sujets tabous dans notre société. On fait vivre les gens vieux, mais que leur propose t-on?
Ils doivent se faire oublier, non plus aucune place dans la société, et ils craignent d’être une charge pour leurs enfants…..
Il serait urgent, que l’on prenne à bras le corps se problème de société, qui nous concerne tous….
Quelle belle lettre;j’avais les larmes aux yeux tellement cette missive est réaliste…Vous avez su toucher nos coeurs J’ai plus de 80 ans,et je suis seule,et souvent je pense que c’est triste qu’apres avoir eu une belle et grande famille,on se retrouve seule au monde parce que la vie fait que chacun à ses propres occupations,et n’a plus guère de temps à consacrer aux vieux….Merci vivement pour avoir su toucher nos coeurs…
…
Quatre arc-en-ciel.
Quatre arc-en-en-ciel se sont croisés,
Pour de lumière, m’envelopper.
Il y a celui de mon Père,
Cet inconnu, mort à la guerre …
Je n’en ai aucun souvenir,
J’étais bébé à son « partir ».
Ensuite celui de « mon Papa »,
Qui m’a choyée, ouvert ses bras.
S’il y avait un prix de bonté,
A Papa, je le dédierais.
Vient, après, celui de ma Mère,
La droiture est son caractère…
Une âme pleine de grandeur,
Et plein d’amour baigne son cœur.
Le quatrième des arc-en-ciel,
Mélange de larmes et de miel,
C’est l’arc-en-ciel de mon enfant
Qui survole les océans.
Ces arc-en-ciel se sont croisés
Pour pouvoir, mieux, me protéger.
Ils forment, ensemble, un égrégore,
Mon invisible garde du corps…
Mais je les sens autour de moi,
Et m’abandonne dans leurs bras.
Vous fûtes Amours dans ma vie,
Et pour cela, mille mercis.
Pour moi, le passage n’est pas une fin…vous aurez compris que passer de l’autre côté du miroir…c’est autre chose qui commence…plein de signes sont donnés, mais il faut être attentif.
Les miens sont là et se manifestent.
Après le départ de mon mari, j’ai lu deux livres de Stéphane Allix : “Le test” et “Aprés”. J’ai beaucoup pleuré. Mais aujourd’hui, il n’est pas “mort”. Il n’est pas plus rien ! Il est juste dans une autre dimension, un autre espace temps !….
Votre billet Monsieur COMBRIS est d’une morbidité maladive. Que l’on soit entouré d’une famille nombreuse ou seul, le dernier chemin que l’on prend on est forcément seul. Le décors n’y change pas grand chose. Cette histoire de fin de vie est programmée depuis toujours et comme la loi, nul ne peut l’ignorer. Seul et unique consolation, les atomes qui constituent notre entité sont indestructibles et serviront en toute probabilité à l’élaboration d’autre chose, vivant ou pas. Et cela jusqu’à la fin ultime ou une température plasmique réduira nos molécules en un rayonnement qui se perdra dans le cosmos pour une presqu’éternité. Tout le reste est littérature pour âmes sensibles et apeurées.
Bonjour, c’est très beau ce que vous avez écrit et ça ma profondément ému.
Je me suis souvenu de mes grands parents et d’autres .
Merci de ce rappel nostalgique.
oui la mort de mon père a été cet été un long moment de partage avec la famille et mon père durant les 15 jours qui ont précédé son décès. nous en avons tous profiter pour l’entourer et lui prouver notre amour et nous l’avons accompagné jusqu’au bout. Nous avons partagé de longs moments d’amour et de caresses pour l’aider à rejoindre ceux qui l’attendaient. Il les a même vu au pied de son lit l’attendant. Moments intenses pour notre famille nombreuse et très dispersée géographiquement. nous avons tous pris du temps pour ce moment unique. Je suis encore portée par ces partages intenses plusieurs mois après.
Du fond du cœur merci pour cet écrit, je trouve moi aussi que notre société nous mutile de la mort et de tout ce qui l’entoure
On vit dans une société qui ne veut plus voir ou parler de ce qui dérange ou de ce qui fâche. Comme si faire l’autruche était la solution à tous les problèmes…
Les vieux sont le reflet de l’échec contre le temps qui passe et contre l’immortalité tant recherchée, et dans ce monde de dingue qui ne croît plus qu’à l’argent, ils sont inutiles, improductifs.
La famille est détricotée, il n’y a plus ni père ni mère.
On nous veut sans racine, sans culture, sans passé, sans histoire, sans âme, sans valeur, sans héritage, sans savoir.
On veut seulement que nous soyons des machines à consommer; que notre bonheur ne soit plus dans une balade en forêt avec toute la famille, mais seulement dans la satisfaction de besoins dictés par la télévision.
Alors oui, les vieux font tache…
Personnellement, j’ai arrêté de consommer au maximum. Je ne regarde plus la télé, j’écoute les infos sur le net, et mon bonheur est avec ma famille, les animaux et la nature.
J’ai fait la promesse de m’occuper de mes parents comme ils se sont occupés de me faire grandir, et parce qu’ils m’ont inculqué des valeurs d’amour et de respect, que moi même j’ai inculqués à mes enfants.
Il faut protéger ses enfants, protéger les siens de ce monde qui ressemble de plus en plus à l’enfer.
Bravo et merci pour ce très beau texte ,vous avez mille fois raison .
Oui, votre lettre est bien triste, mais hélas, ce que vous y écrivez est vrai. J’ajouterai à tous les commentaires que pour moi, une bonne majorité de ceux qui nous gouvernent, ceux qui disent nous soigner, ceux qui prennent notre planète en otage, etc. et quand j’écris ceux, je pense aussi celles, tous ces gens ONT PEUR, oui PEUR de voir à travers les “vieux” dont je suis, celles et ceux qu’ils ne manqueront pas d’être et voudraient nous voir disparaître au plus vite, à travers souvent des soins inappropriés par lesquels et pour oublier, Big Pharma par exemple, entasse argent sur argent, Tous occultent que l’on a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard !!
Nous sommes devenus des corps, rien que des corps, en omettant totalement qu’ils sont l’habitation de ce que nous sommes vraiment, cette âme qui fait briller nos yeux, habitation qui petit à petit se délabre pour un jour rejoindre la poussière dont elle est issue et ceci est valable depuis que l’humain existe, un fait inéluctable et seule réelle justice.
De tout coeur avec toutes et tous, nous les VIEILLES et VIEUX !!! et alors ??
Alors, MERCI au commentaire de caralp ci-dessus, par exemple, mais n’oublions pas
Je considère que le refus de parler de la mort, de ne pas s’y préparer, comme le font les tibétains ou d’autres peuples, est le premier indice de décadence d’une civilisation.
J’ai suivi Maman durant les 5 ans de sa maladie, je l’ai suivie spirituellement et physiquement ne voulant en rien la priver de ce qu’elle nous avait offert à travers notre enfance et notre vie d’adulte. Ma douleur fut très vive et la plaie n’est toujours pas fermée de l’avoir mise en EPHAD. Mère de famille nombreuse et travaillant, il m’était impossible de la garder à la maison et ce choix a été terrible. Imposer à une personne âgée une “prison” même si elle se veut adaptée à sa pathologie est atroce alors qu’elle a veillé, nuit et jour sur nous, nous a nourri soigné….. n’a pas compté ses heures à notre chevet….
Je regrette également que le personnel hospitalier ait peur d’annoncer la vérité, même à quelques heures de la mort. Je les comprends mais ce serait, lorsqu’on insiste à connaître la vérité, infiniment mieux. La veille de sa mort nous n’avons pas hésité à lui faire embrasser sa dernière arrière-petite fille (3 mois) contre l’avis du personnel hospitalier, alors qu’elle était en pneumologie et en semi-conscience.
Elle est décédée un 24 décembre, mes enfants étaient là pour les fêtes avec conjoint et enfants. Nous l’avons fait revenir chez elle
pour y être entourée, pour prier à son chevet, pour vivre ces derniers instants en famille à l’abri des regards comptables, des horaires d’ouverture du funérarium. Noël s’est passé dans une douceur sereine ; les petits enfants allaient et venaient libre de voir leur arrière grand mère. Cette étape bien expliquée à ces petits a évité toute question tout drame psychologique. Cette étape naturelle leur a fait comprendre les fins terrestres de l’homme.
Portés par notre Foi de catholiques, il n’y a rien à redouter de la mort, elle est un passage. D’un “vieux fruit sec” germe une nouvelle vie, la naissance de l’âme à la Vie Céleste, à la vie que nous avons choisie de gagner dès ici-bas. Revenons à la Foi de nos ancêtres qui eux étaient édifiants. Ils gardaient les anciens chez eux et les aidaient à adoucir leur fin de vie et leur procuraient les secours spirituels quotidiens et ou nécessaires à leur salut éternel ; ils priaient, faisons en autant et tout ira mieux.
Papa est mort il y a eu 13 ans le 2 mars dernier. Il est mort dans la maison ou il était né. Après 5 semaines à l’hôpital dans un lit trop petit pour lui maman a décidé de le ramener à la maison et il y est resté une semaine. Mes frères le levaient et le couchaient et il s’est endormi
le sourire aux lèvres le matin très tôt alors que maman dans le fauteuil avait enfin réussi à dormir un peu. Lorsque j’ai été prévenue, j’ai pris la route.
Nous avons passé 48H avec lui à la maison. Nous vivions, nous arrêtions près de lui pour un dernier mot, une dernière caresse. Il aurait eu 84 ans cette même année. Aujourd’hui maman a 95 ans et j’espère que nous pourrons lui offrir ce même moment lorsque l’heure arrivera.
Je n’ai jamais eu peur de la mort qui fait partie intégrante de la vie et quoi que nous fassions elle arrivera. Alors vivons
La mort…. cette fin de vie que beaucoup redoute. Encore faut-il s’estimer heureux d’en arriver là quand on atteint le grand âge sans avoir eu de graves problèmes de santé. C’est une loterie qui laisse quelque fois un sentiment d’injustice quand la mort emporte un être proche, un enfant brutalement rayé de la vie…La vieillesse est un naufrage qui nous enfonce petit à petit vers le néant. Nombreux sont ceux qui se retrouvent seuls, souvent handicapés ou diminués, à la merci du silence qui effraie. Personne n’y échappe et seul le fait de savoir être philosophe permet d’entrevoir cette fin avec sérénité.
Il y a mille et une raison de penser que si la mort n’existait pas il faudrait impérativement l’inventer….
C’est très bien de diffuser un texte sur la mort dans une lettre sur la santé, ce n’est pas hors sujet. Quant à moi, je voudrais proposer la lecture d’un livre rare sur ce que nous devenons après l’instant de la mort. Pour les curieux. Ouvrage facile à lire (“Les témoins posthumes” de G. Bourniquel) et en lecture gratuite sur le blog suivant : Matriarcat et Spiritualité : https://le-matriarcat-et-la-spiritualite.webnode.fr/temoins-posthumes/
La religion bouddhiste a une approche de la mort très différente de notre culture judéo-chrétienne. Pour un bouddhiste la mort n’est pas une fin mais la continuité de la vie avec ce passage obligé vers une nouvelle vie. Cette philosophie nous fait appréhender la vie et la mort d’une façon nouvelle. C’est dommage que cette religion/philosophie ne soit pas plus répandue en occident car elle enseigne une meilleure tolérance de la vie et de la mort et avec un plus profond respect de la vie de tous les êtres.
C’est dommage que cette religion/philosophie ne soit pas plus répandue en occident car elle enseigne une meilleure tolérance de la vie et de la mort et avec un plus profond respect de la vie de tous les êtres…….
Que des saintes paroles, que je partage entièrement, Mme ou Mr Berlureau !
j’ai 88 ans et j’ai un peu peur de partir car c’est l’incertitude de savoir comment ça va se passer, mais surtout de laisser les miens et ne plus les revoir
Ne négligez pas de lire la BIBLE c’est la parole de Dieu. “Vous connaitrez la vérité, et la vérité vous affranchira” c’est écrit dans l’évangile de Jean, chap.8
Merci Monsieur COMBRIS d’avoir abordé ce sujet avec autant d’humanité.
Sincères salutations
Quelle belle page… De la finesse, de l’émotion , de la clarté pour un sujet que certains prétendent bien sombre, mais qui fait tellement partie de la vie.. D’ailleurs , tous les commentaires montrent à quel point le ressenti de chacun face à la vieillesse, la maladie et la mort est totalement personnel. J’ai 70 ans, je vis seule, mais je me considère comme une battante… C’est quelquefois difficile de ne plus avoir de famille, mais j’ai un voisinage aussi discret qu’attentif, un environnement de nature, d’oiseaux, une rivière qui bruite en permanence. Aucune
philosophie particulière face à la fin de vie. On nait seul, on vit seul, et on meurt seul… Le reste, c’est le décor de notre vie-spectacle. J’ai retenu dans votre lettre, l’expression “coeur ouvert”. C’est très beau, mais ça n’est pas forcément un coeur qui saigne, mais un coeur ouvert sur le monde, les autres,… je suis un spectateur de la vie!.. Et quand je retournerai à la terre, simplement, sur la pierre tombale : “J’ai fait ce que j’ai pû”. Merci, M.Combrit.
Notre problème, à nous humains, c’est de gérer l’imprévisibilité.
J’ai été très émue par votre lettre. Mon papa est mort chez lui et ma maman est restée chez elle jusqu’au bout, je n’ai pas voulu qu’elle aille en EHPAD. J’allais la voir tous les jours et deux personnes venaient trois fois par jour pour l’aider à la toilette et aux repas. Son médecin, qui l’aimait beaucoup, m’a même remerciée de bien m’occuper de ma mère comme ça. Je lui ai dit que pour moi c’était une évidence ! Il m’a répondu que, malheureusement, ce n’était pas si évident pour tout le monde. Finalement, elle est partie entourée de ses proches. Elle est restée dans le petit salon quelques jours et ses amis pouvaient venir la voir. Je n’ai pas rangé l’appartement avant d’être prête à le faire. C’est comme ça que je vois les choses. Nos parents nous ont mis au monde, nous ont aimés, ont su nous écouter, alors pourquoi devrait-on les laisser dans la solitude ? Pourquoi tant d’ingratitude ? C’est le minimum qu’on puisse faire que de les accompagner jusqu’au bout du voyage.
Vivant loin de Paris j’ai du laisser ma mère dans un EHPAD. Rien à critiquer, tout était propre, agréable, chaleureux, il y avait un petit jardin et même une assiette de lait pour le chat. Pourtant quelle humiliation de voir ces pensionnaires à table murés dans leur silence, l’animateur les faire jouer au loto “pour exercer leur mémoire”, les équipes changer sans cesse…
Un 11 Novembre ma mère se rappela qu’elle avait 6 ans le jour de l’Armistice de 1918 , je lui posai des questions et elle nous raconta combien elle avait été sidérée de voir sa mère se jeter dans les bras d’une voisine qu’elle détestait et l’embrasser avec effusion. J’ai pensé que la plupart des pensionnaires devaient aussi avoir vécu ces événements et je me suis demandée pourquoi l’animateur les faisait jouer au loto au lieu de s’intéresser à leurs souvenirs. La vieillesse c’est le temps des témoignages. Des trésors sombrent dans l’indifférence…Ah, ces EHPADS !!!
La mort est un bonheur puisque c’est une libération qui nous renvoie à qui nous sommes réellement: Amour et Vérité dans l’absolu.
Votre conception de la mort est saine et humaine, j’oserai peut-être, dire seulement humaine. Les personnes croyantes, aussi vulnérables affectivement que les autres, ont la chance considérable de pouvoir espérer en un monde ou toute larme sera essuyée.
DIEU, nôtre créateur, qui a fait les cieux et le terre, on l’oublie, on n’y croit même pas, on est indifférent, Mais quand on va a lui on le sent dans notre cœur, Pour cela il faut bien ce conduire, respecter le mieux possible les 10 commandements, ce repentir avoir de l’amour de la foi et croire à Jésus et a son parcours sur la terre, Alors quand on vient vieux on ce sent heureux, avec ou sans famille, même oublié je sais ou je vais.
Non jamais tout seul, non jamais tout seul, Jésus mon Sauveur me garde, jamais ne me laisse seul !
Ce n’est pas la religion qui sauve, c’est Jésus-Christ, le Messie, et la RELATION que nous avons avec Lui
Je suis pour la mort assistée mais là aussi pas le temps, pas d’argent, pas de place en soins palliatifs… et pourtant tous ces députés et sénateurs vont bien mourir aussi, surtout qu’ils ne sont pas toujours très jeunes ! mais faisons comme toujours, l’autruche !
je suis inscrite à l’association “Mourir dans la dignité” pour au moins ne pas servir de cobaye à tous ces toubibs détrousseurs de mort pour faire des expériences !
Merci pour ce courrier, mais il faut porter notre indignation au plus haut de l’Etat… qui ne nous écoutera pas plus qu’il écoute son peuple plus jeune, quelle tristesse
Merci infiniment pour cette lettre ! Je viens de consacrer 8 ans à mon père agé et atteint d’un Alzheimer . Dans ma famille ,les femmes ont toujours accompagné les anciens dans le grand age et au domicile . Sauf nécésité médicale de dernière minute , tous sont décédés à leur domicile , et pour ceux qui résidaient en campagne ont été veillés “à la maison” jusqu’aux obsèques . Je suis très heureuse d’avoir fait cela pour mon père (qui , en raison des grosses chaleurs de juin dernier à séjourné en funérarium). J’ai souvent entendu dire que la place de mon père était en E.H.P.A.D. , que je gâchais ma vie …mes parents n’ont jamais voulu faire partie “des vieux” et déjà ils ne supportaient pas ce rassemblement des vieux dans des lieux dédiés ; et moi à 66ans , je commence à prendre peur pour la fin de ma vie ! Je ne veux pas aller ni en maison de retraite ni fréquenter les clubs de 3ème age …récement de passage dans un E.H.P.A.D. une dame est venue vers moi et répétait “ça ne va pas , ça ne va pas “je lui ai tendu ma main qu’elle ne lachait plus . NON CA NE VA PAS ! L’ambiance actuelle est détestable ! On dirait que l’on nous tolère juste , que l’on nuit aux plus jeunes ,qui , les pauvres vont devoir payer nos retraites ! …et peut-être que nous devrons travailler jusqu’à 70 ans ! Qu’est ce que cette société que nous avons créee , où ne compte que la force de travail , et après : poubelle !
Bonjour,
C’est un sujet qui fait réagir ! Je pratique l’accompagnement en soins palliatifs, diplômée depuis quelques années.
Rien n’égal l’accompagnement par la famille lorsque celle-ci est suffisamment en harmonie pour consacrer du temps à celui qui va partir !
Faut-il attendre que la personne âgée, ou pas, se meure pour que l’on daigne s’arrêter quelques instants ?
Une société qui ne prend pas en charge ses personnes âgées est une société qui entre dans le déclin.
Une société sans humanité, sans valeur fondamentale, sans déontologie. est ce cela la société de demain celle que nous allons laisser à nos enfants ?
Prendre soin, aimer, accompagner, soutenir, aider, n’oublions pas ces magnifiques verbes.
Tout cela on le sait déjà. Ce qui aurait pu prolonger ce long discours, c’est de proposer de nouvelles alternatives à L’epad, comme cela existe déjà dans les pays nordiques : villes aménagées pour faciliter le déplacement des personnes âgees, habitations adaptées au grand âge, vie en société faisant une place aux vieilles personnes qui ont derriière elles tout un savoir “être” et un savoir faire dans beaucoup de domaines.
Formations adaptées et valorisantes pour tous les métiers générés autour du grand âge (ce qui éviterait les maltraitances que l’on connaît en France.
F. DEVEDJIAN a fait travailler des startups sur le sujet du veillissement : voir ce qu’il en est, compte tenu du nombre de personnes âgées qui va augmenter de façon importante dans les prochaines années.
Pour qu’enfin on puisse se sentir bien dans sa peau “veillissante ” et son corps épanoui et que l’on puisse dire que l’on vit les plus beaux moments de sa vie,entouré de tous ceux qu’on aime, en attendant le grand passage.
Oui, la mort est triste. Mais plus encore lorsque l’on meurt seul(e). C’est le passage très important dans une autre vie , dans un autre corps si Dieu le décide, ou plutot les juges le décident. Car nous sommes jugés pour notre vie passée. Et là, suivant ce que nous avons fait , la mort est terrible!!! Pire encore que ce que nous vivons sur terre. C’est écrit dans les livres anciens , en sanscrit ,de l’inde, qua traduit en anglais Un grand Swami Srila Prabhupada. Regardez plutot sur internet ce que disent les Vedas à ce sujet.
bonjour j’ai lu avec intérêt votre article. j’ai 78 ans et suis atteinte de douleurs de partout dans mon corps.
mais je ne me laisse pas abattre . je réagis par de l’exercice physique et ,de la marche 1h par jour .
J’ai parlé avec une amie hier soir par téléphone et je lui disais que je n’avais pas peur de la mort mais de la souffrance oui
Je ne suis pas pour le suicide .la mort il faut l’accepter C’est comme une continuité ..on choisit sa vie on ne choisit pas sa mort qui n’est pas une fin
abréger sa vie c’est remettre ça à plus tard :on se réincarnera et on reprendra la ou on a laissé la précédente.
A CHACUN SES CONVICTIONS mais j’avoue cela m’aide grandement à ne pas franchir le pas !!!!
Votre lettre est ”inspirante” je vais écrire encore un autre poème pour le jour du départ en ‘grandes vacances’, mes successeurs mes amis pourront y trouver mon moi profond , celui qu’ils ignorent ou supposent. Ce moi ou ils pourront se retrouver ensemble avec comme seul intérêt commun celui de ma pensée et de mon amour pour eux.
La science doit à la fois prolonger la vie jusqu’à son terme « normal », sans aucun acharnement thérapeutique, démontrer qu’à celui-ci correspond « un instinct de mort naturelle », et aider les individus à le développer en eux.
Evolution et immortalité sont deux concepts incompatibles. Si les organismes doivent s’améliorer et se renouveler tous les ans, la mort, est un phénomène aussi nécessaire que la reproduction.
Imaginons une terre peuplée de quelque 80 milliards d’hommes (voire beaucoup plus) et nous comprendrons en partie le « choix » de la nature : la mort !
NB :-Le fait que la mort est souvent redoutée, comme un épouvantail que l’on n’ose pas regarder en face, est sans doute une des causes de l’incommensurable ignorance de la science sur tout ce qui la concerne.
Oui le sujet est grave c est pour cela qu’ il faut écrire ses directives anticipées. Notre mort nous appartient. Il faut faire avancer les lois en France nous sommes en retard.je suis adhérente à l ADMD ‘association du droit de mourir dans la dignite” .
Bonjour, Ce que vous décrivez est hélas réel mais ne généralisons point, je suis lectrice bénévole depuis 20 ans dans un ehpad et un foyer logements où je constate chaque semaine des moments de mélancolie et des moments de francs fous rires. j’y vois oeuvrer aussi des équipes qui sont là pour tenir la main au derniers instants quand la famille est absente.
Je suis contre l’euthanasie mais pour le droit à mourir sans douleur et entourée. Les obsèques d’une personne qui part à plus de 90 ans avec une vie bien remplie sont souvent l’occasion de se retrouver, cousins, neveux, de faire le point dans nos vies et de renouer les liens. Martine
Bravo d’aborder ce sujet!
Une belle analyse de la mort est donnée ici et il est bon de la transmettre. La mort fait partie de la vie et c’est inévitable. A mon avis, autant ne pas l’ignorer mais plutôt se raisonner quant à son existence. La vie après la mort, faudrait-il la considérer également pour mieux accepter la mort physique. A mon sens cela susciterait réflexion.
voici la fin que je souhaite, si possible
si possible
mes doigts
noyer au plus profond de la fourrure d’un chat
glisser sur l’ivoire d’un clavier
ou caresser la peau d’une femme.
écouter très loin
écouter le cristal d’une alouette invisible
écouter les Nocturnes
ou la contrebasse d’un ami, près du feu.
bien plus loin que toutes les roses du monde
le lilas du jardin viendrait
jusque dans la chambre
avec une pointe de giroflée, dans l’ombre.
à mes lèvres
quelques gouttes de Romanée
et l’aigrelet d’un vieux pain
ou la douceur d’une olive.
et puis en fermant les yeux
je verrai la terre s’endormir
et la lune, lentement,
très haut dans le ciel
lorsqu’il sera temps,
si possible…
Mourir et accomplir une belle action pour la terre http://www.humusation.org
ce message m’a vraiment plu !! je sais je suis beaucoup de personnes qui sont allés à l’EHPAD et qui sont sortis peu de temps après dans un cercueil !! dommage qu’on ne puisse pas garder nos parents chez nous !! c’est vrai les gens qui veulent mourir dignement c’est quand même chez eux dans leur maison ou appartement !! mais non il faut les placer !! bon les jeunes ont d’autres projets et non pas le temps je comprends !! mais il y a d’autre solution (aide à la maison pour le repas et les autres petites taches ) il reste beaucoup de choses à faire !!
Merci pour ce courrier qui me concerne de multiples façons: j’accompagne des personnes qui sont en Ehpad et je suis bien consciente de leur chosification. Ma mère est morte il y a 3 semaines. Quant à la tristesse, je suis née dedans. Lorsque j’avais 2 ans, je voulais sauter du 12ème étage à cause d’elle. J’ai essayé de la fuir dans l’action, le tabac et la colère. La méditation aussi et un long cheminement. Mais elle est toujours là et je comprends que je dois l’explorer. Que ce soit pour naître ou mourir, j’ai besoin de savoir que je bénéficierai d’un comité de lancement et d’un comité d’accueil de l’autre côté. Je ne crains pas la mort elle même, je crains d’avoir mal lors du passage.
je me demande pourquoi on lave et habille les personnes décédées…
Parler de la mort, c’est courageux. Le faire de façon positive, c’est rare. Bravo à vous, l’abondance des réactions montre que le sujet ne laisse pas indifférent.
La mort fait peur, c’est tabou, on pleure le temps des funérailles (effectivement un moment suspendu où chacun vient pour le défunt un peu mais pour soi beaucoup). Ensuite chacun repart très vite dans sa frénésie, sa vie de fou et d’égoïste. Moi je suis restée sur le carreau, le cœur béant, ouvert à tout jamais car c’est mon époux que j’ai accompagné jusqu’au bout (où je l’aurais bien suivi d’ailleurs) car à 46 ans ça n’est pas “normal” de perdre son mari de 52 ans d’un cancer généralisé alors qu’il était sportif, drôle et bon vivant. Lâchée par ma belle famille, et pire encore par ma propre famille (trop dur pour eux sans doute !! Et pour mes enfants et moi, c’est quoi ??), il faudrait survivre à tout ça ?? L’entourage, les soi-disant proches sont mal à l’aise, on considère que vous devez faire votre deuil toute seule (!!!), oui certes le chemin de la reconstruction est long et difficile et il n’y a que nous pour le tracer, mais ça ne veut pas dire qu’il faut laisser la veuve seule ! C’est incompréhensible, ou plutôt si c’est très simple, c’est vraiment pas drôle d’accompagner quelqu’un qui est triste, qui n’a pas envie, qui n’envisage plus franchement d’avenir (et pour cause, la vie s’arrête !) alors on la laisse cette personne : elle reviendra quand elle aura envie, quand elle ira mieux ! Quelle honte ! Quel égoïsme ! Mais tellement à l’image de la nature humaine aujourd’hui !!! Alors bon courage à celles, à ceux qui traversent cette épreuve. Pour ma part, j’ai eu la chance d’accompagner la personne que j’aime plus que tout (et il me le rend bien), il m’a permis de comprendre tellement de chose, l’amour le Vrai et je sais que lorsque mon heure viendra, j’irai le rejoindre, il viendra me chercher ; je n’ai plus peur de la mort, plus rien est grave ici bas. Ouvrez votre cœur, vraiment !
Merci de cette belle analyse autour de la mort, une approche digne et respectueuse de la vie elle-même puisque l’une ne va pas sans l’autre. L’interrogation de chacun se dissimule derrière la peur qui conduit à se sentir bien tant que l’on est bien vivant, occupé dans l’ensemble de nos diverses activités, masquant notre crainte de ce passage obligé. Oui, éclatement, évidage de nos chères traditions qui ont maintenu notre assise dans une culture où la religion tenait fermement les rênes, mais qui aujourd’hui semble bien peu apte à donner le réconfort qui suffisait en d’autres temps. Construire sa vie ne doit je crois pas devenir une façade joyeuse qui privilégie les ambitions sans sagesse, la créativité sans discernement, la compétition permanente et tout ce qui détourne de vivre humainement en facilitant ce qui nous rapproche les uns des autres dans une grande bienveillance, un respect mutuel sincère, un mieux vivre à rechercher le meilleur non seulement pour soi mais aussi pour les autres. Donner un sens à sa vie permet de se rendre mieux compte de ce qu’il faut trouver en soi pour ne pas se tourner vers les mauvaises réponses préparées par des personnes aux intentions obscures cherchant à profiter de nos propres faiblesses. Défendons notre pouvoir de décider avec humanisme, courage et persévérance, avec cette “mission” de nous éclairer pendant que chaque jour apporte ses joies et difficultés, en prenant la route qui nous enrichira parce qu’elle renforcera ce que nous sommes vraiment : des personnes manifestant leur véritable nature humaine.
J’ai, depuis ma plus tendre enfance, un autre rapport avec la mort! Du côté de ma mère, tous les 1er samedi de novembre, à Assebroeck (en dehors des remparts de Bruges (Brugge pour les Néerlandophones), c’est sacré depuis 1945, il y a une messe à 11 h du matin, célébrée pour les morts de la famille du côté Jooris et donc toutes les cousines cousins enfants et petits enfants ainsi que parfois d’autres personnes, se réunissent pour prier pour les morts de la famille! Nous étions au moins 70 en novembre 2018, mariés, divorcées, divorcés, et plus, venant de France, du Sénégal (oui, ma cousine Isabelle habite Saint-Louis depuis 2 ans), de Belgique de divers endroits, Namur, Arlon et d’autres lieux! Toutes générations confondues, ma marraine,Tante Guislaine, la plus jeune soeur de Maman (91 ans, en chaise roulante), un cousin décédé du cancer depuis, des bébés, … peu importe, c’est trop important d’être là! A l’issue de la messe, a côté de l’église, dans le cimetière, il y a une chapelle, une porte en bois la ferme! Mon arrière-arrière grand-père a fait construire l’église! Le curé de l’église et un abbé vient dire le Notre-Père! Après l’apéritif (des bières ou autres boissons), nous allons dans le café (une ancienne grange transformée) prendre un lunch constitué d’une soupe tomate avec des boulettes, des sandwichs divers et diverses salades! Pour terminer, un café vient bien à point! Une asbl s’est constituée, il y a quelques années parce qu’avant pendant des décénies, Tante Guislaine s’était occupée d’avertir ses nièces et ses neveux! Maintenant depuis plus de 20 ans, tout se réalise via Internet, un mail envoyé depuis Saint-Louis (Sénégal), cette année-ci, j’espère qu’il y aura plus de cousins Jooris qui habite le sud de la France car il n’y avait que Pierre, que nous avons été cherché mon frère aîné et moi-même! Il avait pris le TGV et logeait dans une maison d’hôte de la rue Van Volxem!
Et pourtant, la vie ne m’a pas fait de cadeaux, tout d’abord fin novembre 2011, j’ai fait un AVC, mes deux filles (Nadia et Katia) terriblement choquées, ont dû se prendre en charge, Katia en pension à Dinant et Nadia, ma fille aînée, ayant pris les choses en mains, est décédée d’une méningite foudroyante le 24 octobre 2012! Son père dont je suis divorcée et moi-même, n’avons pas voulu lui faire subir d’acharnement thérapeutique! Donc, nous avons dû prendre une décision très lourde de conséquences mais, ni lui, ni moi-même ne regrettons notre décision!
Merci de nous plomber la journée.
Brigitte,le 20/06/19.
Belle initiative que de parler de la mort dans cette société où il faut être jeune et en bonne santé!!!
Ma mère a connu un mouroir pendant 23 ans suite à un AVC (paralysie d’un côté et amputation). Je l’ai accompagnée pendant 23 ans.
J’espère ne pas avoir à entrer dans un de ces mouroirs. L’âge venant et la santé déclinant je me sens un peu en difficulté et tout cet épisode avec ma mère handicapée, en institution, revient à mon esprit avec force. les institutions pour accueillir les personnes âgées ne sont pas dignes d’un pays comme le nôtre.Il faudrait repenser tout le système pour y mettre un peu d’humanité. Hélas c’est l’argent qui prime: il faudrait mettre l’humain au centre du système et trouver des financements pour tous afin que la fin de vie prépare à une mort avec accompagnement bienveillant.
Chez nous en Afrique on dit que la vieillesse vient comme un voleur, le temps passe tellement vite qu’on ne s’en rend pas compte. Les hommes savent qu’un jour il s’en iront, malheureusement, ils ne prennent pas conscience pour éviter de se faire au tant de mal, nous avons vu des grands hommes s’en aller s’en rien emporter avec eux, alors pourquoi temps de travail. En Afrique, il n’y a pas de maison de retraite, les veilles personnes vivent normalement dans leur famille en vaquant à leur occupation sans trop forcer. ce qui est sûr c’est quand vient la maladie, alors là ce sont les moments les plus difficiles si vous n’avez pas de sécu. Tout ce que l’homme peut faire pendant sa jeunesse c’est d’abord donner sa vie à Dieu pour profiter d’une vie meilleure, car en respectant les commandements que Dieu nous a donné, la vie sera agréable et la fin de la vie une bénédiction.
mon message n’est pas apparu!!!
Bonjour Brigitte, il semble que si. LE 20 juin à 22h30.
Merci pour votre témoignage
Bonjour
A 62 ans après 3 ans de retraite sans famille et sans amis socialement pas adapté , je souffre de dépression, de nos jours on utilise le mot euthanasie, pour dire suicide ,ça fait plus civilisé, mais la finalité est la même, il faut du courage dans tous les cas,pour assumer et aussi de vivre dans l’attente de l’isolement total et l’indifférence, chez sois sans personne pour vous sortir de votre déchéance, après le faire jeune il ne faut pas se rater car a l’hôpital il ne sont’pas tendre avec les cas comme ça et vous finisez chez les fous sur une chaise pour le reste de votre vie,ruiné et humiliation quotidienne. À moins qu’ il vous renvoie chez vous ,et la c’est encore pire, aveugle peut être ou grabataire, au secours ,plus personne.
Je crois que c’est nul mon commentaire
Écrivez vos directives anticipées et, pour qu’elles ne soient pas interprétables en cas de nécessité, parlez-en à votre médecin que vous désignerez comme personne de confiance.
Vous y gagnerez de la sérénité pour le temps qu’il vous reste à vivre et trouverez forcément une oreille attentive
chez ceux qui ont encore quelques difficultés à envisager leur inéluctable finitude…
cette lettre est magnifique . Je vais la recopier , la décorer et l’afficher dans la maison . Elle mérite un bel écrin .
Tout simplement MERCI .
1955: Un 1er jour, au 8e étage de la fac de médecine, rue des saints-Pères, à Paris, très jeube étudiant confronté pour la 1ere fois avec les cadavres à examiner, à découper, à triturer, je réalisais, en soulevant la main de l’un d’eux que “vous avez été ce que je suis aujourd’hui, je serais plus tard, (j’espère!), ce que vous êtes devenu…” et cette pensée ne m’a jamais quitté, m’a toujours accompagné et, à 85 ans, je passe mon temps à…attendre, et je vis avec les pensées de Marc-Aurèle, de Montaigne et de tant d’autres penseurs…mais aussi celles de ceux qui ont répondu à votre remarquable envoi: dont nombre d’entre eux font état de leur croyance et évoquent la lecture de la Bible imaginant ou espérant y trouver réconfort et sauvegarde ! D’autres religions existent, il en est une remarquable, essentiellement laïque, l’ATHÉISME, sans dogmes, sans la moindre soumission à quoi ou qui que ce soit !
• Antonio Machado avait imaginé sa Fin: …” Et quand viendra le jour du dernier voyage,
Quand partira la nef, qui jamais ne revient,
Vous me verrez à bord en mon maigre bagage,
Quasiment nu, comme les enfants de la mer….”
• ALDISS Brian : chaque être vivant est constitué de matière stellaire morte, chaque être vivant doit accomplir son voyage solitaire depuis le niveau moléculaire jusqu’à l’autonomie de la naissance, voyage qui prend les ¾ d’une année. Le degré d’organisation qui est le lot des formes de vie particulièrement développées ne peut être maintenu éternellement : il finit par y avoir un retour à l’inorganique ; les liaisons chimiques se dissolvent. Tout ce qui est immortel en chacun de nous se ramène aux atomes qui nous composent : d’un pdv cosmique, il n’y a aucun repos nulle part, aucune stabilité, simplement l’incessante activité des particules et des énergies.
Ce sont là les réflexions d’un autre Gabriel qui vous remercie pour votre envoi…salutaire
Merci Monsieur COMBRIS !!!… Des gars comme vous s’ils n’existaient pas, il aurait fallu les inventer. Grâcce à votre discours motivant et réellement révolutionnaire, je me découvre des qualités de RESISTANT. J’ai 70 ans et je me suis fixé comme objectif de résister aux intempéries. Et cela me donne un sentiment de jeunesse. Il n’ ya pas si longtemps je comptais les jours qui me rapprochaient de la mort. Maintenant je compte aller le plus loin possible, jusqu’au bout de l’aventure. Merci, Merci, Merci
j’ai bien aimé votre texte sur la mort….c’est hélas la vérité et la fatalité ! Nous ne sommes pas tous pareils face à elle, il y a ceux qui l’ignore…..ceux qui en prenne conscience….ceux qui prenne le temps ou pas de s’y préparer, et ceux qui croient qu’une autre vie existe après notre passage sur terre et ceux-là sont quelque part optimistes ! Le chagrin est pour ceux qui restent….tant soit peu que la personne soit aimée ou pas, quand au rituel des obsèques…., c’est à chacun de voir…..c’est un “au-revoir” en somme ! (payant je reconnais ) Personnellement je prends le temps de m’y préparer et d’accepter le fait, étant croyante, je me dis que ce n’est qu’un passage et que je vais retrouver ceux que j’aimais…. que je laisse quelque chose de moi sur terre, même si c’est un mot, une phrase, un geste….etc, ma vie n’a pas été heureuse mais j’espère qu’elle le sera là-haut ! Alors que je sois seule ou non à ce moment là, finalement je m’en fous ! De toute façon tous les malheurs qui me sont arrivés dans ma vie je les ai affrontés seule….alors pourquoi encore pleurer sur son sort puisque tout sera ENFIN FINI !
N’oubliez pas d’écrire vos directives anticipées et de désigner une personne de confiance qui parlera à votre place si vous tombiez dans l’inconscience et ne pouvez plus vous exprimer vous-même.
La médecine actuelle a fait de tels progrès qu’on peut faire vivre des mourants pendant des années et des années. Il n’y a qu’à regarder le cas de Vincent Lambert qui est couché sur son lit de misère depuis 11 ans maintenant ! quelle folie de vouloir le maintenir en “vie” dans cet état-là !
Le taux de suicides chez les personnes âgées est très élevé, des suicides en solitaire, violents pour celui qui part et pour ceux qui restent alors qu’une autre approche de la mort est possible, comme c’est le cas dans les pays du Benelux : une mort douce, une mort choisie, une mort apprivoisée et apaisée. Pourquoi la France tarde-t-elle tant à légaliser le droit à l’euthanasie et au suicide assisté ?
Dans ces pays, personne n’est obligé de demander une euthanasie mais ça reste un choix pour chacun, et chacun devrait avoir le droit de choisir sa façon de mourir quand la vie arrive à son terme.
Une bonne loi, comme celle de ces pays, permettrait à chacun de vieillir bien plus sereinement jusqu’au bout.
Tout à fait d’accord avec vous !
On meurt encore dans beaucoup de souffrance en France.
Pourquoi n’avons nous pas une loi comme en Belgique qui nous permette d’éviter les tortures finales qui accompagnent souvent la mort ?
Personnellement, je ne peux même pas imaginer laisser ma mère finir dans une maison de retraite ou autre…
Ma maman va avoir 81 ans et elle a eu une vie très difficile. Elle s’est toujours battue afin que ne manquions de rien et aujourd’hui, malgré ses multiples opérations dont une infection nosocomiale qui a failli lui coûté l’amputation de l’avant-bras, son seul plaisir c’est de prendre son vélo pour aller voir ses amies. Mais je ne suis pas vraiment tranquille car je travaille à 50 km de chez elle et je sachant qu’elle habite au 1er étage et qu’elle doit encore remonter des charbonnières de charbon pour se chauffer alors qu’elle a beaucoup de mal à marcher.
Tout ceci pour vous dire que je suis en train de chercher une petite maison plain pied proche de chez elle avec le chauffage au gaz afin de la loger gratuitement et de lui faciliter les tâches pénibles. Ainsi, si elle a besoin ou si elle est malade, je serai présente.
J’espère que ma maman vivra encore de beaux jours mais le jour où elle s’éteindra, ce sera entourée de ses enfants et non seule dans une maison de retraite ou un hôpital.
Jadis, les maisons de retraite n’existaient pas et les enfants prenaient en charge leurs parents âgés tout comme ceux-ci avaient appris leurs enfants à grandir
Mais aujourd’hui, c’est chacun pour soi et je connais beaucoup de personnes autour de moi qui parlent d’héritage lorsqu’ils font référence à leurs parents… Cela me choque toujours énormément.
Et si on me demandait de faire un choix entre un mari et ma mère, ce serait sans hésiter que je choisirais de prendre ma maman avec moi afin qu’elle puisse finir ses jours paisiblement, au coin d’un feu ou d’une cheminée… Et même si je sais que le jour où elle s’en ira, ce sera pour moi une épreuve terrible, je sais aussi que j’aurais fait tout mon possible pour qu’elle soit heureuse.
Une maman, on n’en a qu’une et elle est irremplaçable !
Bonjour, très bien cette lettre. J’ai bientôt 82 ans, j’ai été psychothérapeute (hôpital, cabinet et association). Depuis ma retraite à 62 ans ma vie a été encore mieux remplie. Parti dans la Nièvre, j’y ai (Co) créé une maison d’enfant ASE (Internat + école Freinet) puis quand elle fut bien lancée, j’ai créé un petit cinéclub de village (500 habitants, une séance par mois, 90 spectateurs en moyenne).
Revenu en région parisienne, j’ai le bonheur de faire, quatre après-midis par semaine, des cours de français pour des mères de famille turques, algériennes et sahéliennes dans une école maternelle du quartier hautement défavorisé de ma ville. C’est le bonheur, je n’ai jamais eu autant d’amis au cours de ma longue vie.
J’ai été élevé dans la religion chrétienne, mais en murissant (âge + psychanalyse) j’ai renoncé à toute « vie éternelle ». Dire qu’il n’y a rien ne convient pas. Je pense devenir « poussière dans l’azur » (Merci Hubert Reeves) et cette perspective est même assez plaisante. Je regrette un peu de ne pas avoir été élevé avec la perspective d’une réincarnation où lors de chaque étape on œuvre à bonifier au mieux la suivante. C’est une belle philosophie porteuse de progrès, dotée d’une véritable eschatologie (terme qui désigne en chrétienté tout ce qui concerne les fins dernières … la belle expression !!!).
Je vis seul mais comme je l’ai dit plus haut, j’ai de merveilleuses amies. Je vais, cet été, partir en Haute Loire, marcher près des volcans, j’ai beaucoup de chance car ma santé et mon niveau de vie me permet ça. J’apprécie beaucoup d’être débarrassé de l’envie du paradis et de la crainte de l’enfer. Bref je parviens assez sereinement à penser à la mort, ma seule tristesse est la peine qu’auront tous ceux qui m’aiment.
Finir triste mourir seul ?! Quel beau, vrai et édifiant constat cher Gabriel
Lors de la Canicule de 2003 et ses 19 000 morts français principalement chez les personnes âgées, un journaliste demanda a un médecin marocain pourquoi dans son pays où la chaleur était beaucoup plus vive, il n’y avait pas eu un tel record de morts climatiques.
– Celui-ci répondit ” parce que chez nous on s’occupe de nos vieux”
C’est si facile en France de se trouver toute les raisons du monde pour placer Mamie dans un hospice ( Je préfère employer ce mot plutôt que les mots de la novolangue : EHPAD, maison de repos .. ) On se rappellera d’elle pour l’ouverture du testament
Hier, j’ai vu une voisine de soixante ans être conduite par ses ” enfants” dans une maison de retraite. La pauvre dame disait ” et puis je serai bien, je ne serai a charge de personne, on fait des activités ….”
Soixante ans … déjà à moitié enterrée par celui qu’elle a porté dans son ventre neuf mois.
Elle aurait pu avoir des millier de jours de vie d’adulte et de citoyennes dans la société, si ces “enfants” avaient eu le minimum d’humanité de lui dire ” aller dans un EHPAD ! Vous plaisantez Mamie ! ”
A n’en pas douter qu’elle partira beaucoup plus vite que si elle avait continué a vivre une vraie existence de femme libre.
J’ai eu accès aux statistiques de “turn over” des occupations dans les maisons médicalisées d’un grand groupe privé du secteur. Leur commercial en vente d’actions était fier de nous présenter une espérance de vie et donc d’occupation s’établissant à 6 mois, gage d’une belle rentabilité
Alors oui Finir triste mourir seule ?!
Lucie
un grand merci pour cette lettre
sujet difficile et tabou
après lecture de toutes ces réponses, dont certaines m’ont tiré des larmes
Tout le monde souhaite mourir chez lui, malheureusement……
Mon père est décédé quand je n’était pas là. Je suis arrivé 1 heure après sa mort a l’hôpital. C’est triste. Mais je m’étais fait aux adieu une semaine avant de partir travailler. Il a eu de belles funérailles avec beaucoup plus de monde que prévu. Moment très difficile. Mais je suis heureux qu’il y ai eu autant de monde.
Au vécu de ce que je vois avec maman qui va sur ses 100 ans et d’un oncle de 92 ans qui en EPHAD n’avait plus aucun plaisir de vivre, de voir, d’entendre, de marcher, de conduire, de pratiquer un sport, de communiquer, j’ai pris la décision d’adhérer à l’ADMD et d’écrire mes dernières volontés.
Je souhaite que mes petits enfants aient en mémoire leur papy qui les a tant choyé, les a tant amusé. Je souhaite qu’ils gardent en mémoire nos moments fabuleux de rire et d’apprentissage.
De plus, ayons en mémoire que l’espérance de vie en bonne santé est de 64 ans pour les femmes et de 62 ans pour les hommes en France !!! Vous avez bien lu.
Je ne souhaite pas soufrir et faire souffrir les miens et mes proches au point de leur demander de sacrifier leur famille et l’éducation ou le développement de leurs enfants pour m’assurer une survie factice faite de soufrances, de fauteuil roulant et de médicaments qui vous maintiennent dans un état de légume sans participation sociale ni familiale.
Je veux connaître le lieu et l’heure et ferait tout pour que les lois évoluent dans ce sens en laissant à chacun la liberté de souffrir martyr jusqu’à la fin de nos jours dans un processus bien réglementé et solide ou celle de décider du dernier instant.
J’aime la vie et ne veut en aucun cas gacher celle des autres et de ma famille pour les 30 ans qui séparent l’espérance de vie en bonne santé et l’espérance de vie finale.
Bonjour et merci pour ce billet. Je suis accompagnant bénévole à l’association Jalmalv (Jusqu’à la mort accompagner la vie) au sein des soins palliatifs en Bretagne et donc au fait du sujet qui nous intéresse. On peut avoir un autre regard sur la fin de vie (ou plutôt d’un passage d’une vie à une autre…). Voici un lien qui je l’espère trouvera écho en vote cœur et rayonnera autour de vous pour une paix retrouvée car il s’agit bien de cela… en finir avec la ” peur de mourir ” !
https://events.institut-iihs.com/coffret-video-la-mort-quy-a-t-il-reellement-de-lautre-cote/
Fraternelles salutations.
Merci pour ce bel article très touchanr
Merci pour cette lettre, ayant perdu mes parents très tôt, j’ai souffert toute ma vie de ce tabou de la mort, impossible d’en parler, impossible de trouver des personnes avec qui réfléchir à ce qui fait notre condition d’humain, et aujourd’hui dans mon métier de psy, et d’animatrice d’atelier d’écriture, je vois combien plein de gens ont peur d’aborder ce sujet. Oui il faut en parler, cela ne fait mourir personne, oui il faut lever les tabous et réintégrer la mort dans la vie car elle est indissociable.
alors chacun à sa manière, tenter d’y réfléchir, à la sienne mais pas seulement, au sens qu’on veut donner à sa vie, donc à sa mort, à la manière d’accompagner les personnes endeuillés, à être à l’écoute de ce qui désormais se cache alors qu’autrefois, le deuil porté permettait de prendre soin des personnes qui le traversait.
merci donc à vous
Le plus important est de connaitre la verite au sujet de la mort et surtout l’esperance certaine de la resurection avec un corps physique parfait sur cette terre renovee,depoluee sur laquelle on vivra eternellement.
Ce n’est pas un reve,c’est la realite’
Max
braveaux
Bonjour.J’ai les larmes qui coullent.Vous avait su aborder ce sujet avec l’autenticitée qui frapp
Merci pour ce beaux moment de lecture .
Juste pour dire que ça fait du bien de vous lire et de constater qu’on n’est pas seul à penser tout cela, qu’on n’est pas seul à ressentir tout cela et enfin que vous avez raison de dire et d’écrire la vérité des sentiments et surtout celle de l’être.
J’ai trouvé votre lettre vraie sur certains aspects, fausse sur d’autres…
J’ai accompagnée mon mari dans son traitement contre un cancer au taux de survi à 5 ans de 10%. Le cancer s’est déclaré en sept 2016. Cela fait 3 ans. Il est toujours en vie. Il ne voulait pas parler de mort quand bien même il a passé 3 mois en soins palliatifs. Je ne m’avoue pas vaincue facilement. Les soins palliatifs (traitement FU5, mais aucune opération envisageable) n’étaient censé que nous gagner du temps. Avec des enfants en bas age, je ne pouvais accepter cette décision. J’ai contacté des gens tout autour du globe. Certains parleraient d’acharnement. J’ai opéré des changement d’alimentation radicaux et après trois mois d’un traitement qui ne se visait pas à guérir, plus de trace de cancer. Dans ces mois parfois difficiles (pas tout le temps!!!), nous avons passé beaucoup de temps dans les centre anti-cancer. Et si la mort y est bien plus tangible, la vie aussi. Ce que j’y ai constaté, c’est que ces gens, certains clairement très proche de la fin, avaient compris que nous sommes tous sur un chemin qui fini la. Peu importe la durée, seule importe la facon de vivre le temps qu’il nous reste. Mon mari, au lendemain de cette rémission est retourné s’asseoir dans son fauteuil devant sa télé en me faisant des commentaires sur mon inutilité, et à quelle point j’étais cette mauvaise mère qui part au travail (lui sans travail depuis 30 ans), cette mauvaise épouse qu’il trouvait pas sexy, cette femme dépassée car mal organisée dans une maison sale et mal rangée… La, j’ai compris de ces malades à l’hopital que rien ne servait de vivre ses promesses (mariage), il fallait revenir simplement a l’essence de ce que vivre est et veut dire. Il faut savourer ces moment vitaux. Mon mari était finalement mort depuis bien longtemps. Il passait le temps en attendant que le souffle quitte son corps, mais cela faisait bien longtemps que sa vie n’avait aucun sens ni pour sa femme ni pour ses enfants. Il chérissait son écran télé en ignorant tout autre chose, attendant d’être servi. J’ai finalement décidé de le quitter. Depuis, je vois cet homme tel qu’il est. Mort de sentiments. Peut-être mourra-t’il seul. Mais la mort n’absous pas nos crimes. Mes enfants ont depuis notre séparation pu parler librement. Ils se sont ouverts sur les menaces, les mauvais traitements, les violences que mon mari proférait lorsque j’étais au travail… Qu’il meure seul ne posera de problème qu’à ceux qui n’ont pas souffert sur son joug…
La mort, je pense qu’il ne faut pas éviter d’en parler. Il faut en parler quand l’occasion se présente. J’ai peur de mourir car si je meure, mes enfants devront retourner vivre le calvaire avec mon mari. Dans 11 ans, mes enfants seront tous majeurs. Alors je serais plus en paix. Alors j’espère pouvoir parler de la vie qui inclue sa conclusion. Je ne voudrait pas finir ma vie chez mes enfants. J’imagine que mes enfants (je désire) vivront leur passions et je ne veux pas freiner leur soif de vivre. Alors mon choix serait plutot d’aller vivre dans une communauté de personnes comme moi (du même age que moi ou non!) avec le même appétit pour le bonheur. J’ai du rattrapage a faire…
Bonjour Monsieur,
vots lettres sont intéressantes, c’est la 3ème que je reçois. Mais 1 lettre de ce type tous les 2 jours, c’est comme de mettre un produit intéressant à la poubelle. À une époque où nous sommes assaillis d’information tous les jours, 1 fois par mois conviendrait beaucoup plus.
Bonjour,
Je me suis toujours intéressée, à la mort et la vie après. Là, je suis en train de lire un livre très intéressant, et surtout, très instructif sur le passage de la vie à la mort.
Il s’agit de ” Ceux qui sont revenus de la Mort de Jozef Rulof….
Je vous le recommande.
Merci de ce partage en tout cas.
Que serions-nous sans l’écriture de mémoire fidèle et posée à nous en faire………..de petits dessins ……d’écriture de papier qu’à nous en faire de cela d’humanique que de toujours de déjà tué et de tueur que de concept qu’à nous en être et qu’à nous en reproduire perpétuablement que de cela que de toujours Unique et sans Notre(s) pour nous en dégénérer d’Universel d’Autre(s) à nous en faire perpétuer d’autre genre Humain que là que de pareil à s’en faire d’aéronautique de cela que d’avions qu’à s’en perpétuer d’eux de bilan d’aéronautique vitale, que de vitaux qu’à s’en perpétuer de décès d’humains de dignité de bilan de cela d’efficiences à s’en faire que d’aviation universelle…….
Donc là, vois les “zavions” que ty préfères lorsque devenu de sciences de cela……..à t’en découvrir d’embarqué à bord d’un à s’en être de pax à l’en faire s’en faire des tours de N-Y et que de pareil à t’en être de cela de Terre de toutes ces reliances d’efficiences de loi du nombre à s’en être d’abord à s’en être fait d’ordonnancement d’efficences avant de s’en être que de tenues d’énoncés qu’à faire d’efficiences de to be donc d’or not to be de bi narité de bi lan de libre ar-bi-qu’à s’en faire d’humanique que de globalité de champ d’être d’humain de 1, un, uniquement que de champ d’^^etre d’énoncés et de faires de “petits dessins” de to be, de 1
Alors de qui s’en faire que de police de globalité de cela à t’en faire déjà de toi et d’issue(s) et conséquent(s) de tio à t’en faire de police de tio de cela de champ d’être à t’en faire pour de 1, de to be t’en devoir de champ d’être d’eux de police pour s’en être que de globalité de cela à s’en faire que de cela que de toujours de hissé en cela à ses insu et inconscient qu’à s’en être de décès et de géniteur que de cela de1 de global d’efficiences de Terre
Bonsoir
La mort est le début de la vraie vie et pour mieux l’appréhender il faut en parler mais aussi la préparer . Pour nous les musulmans c’est une évidence.
Quand on est mort c’est pour longtemps…
Et pourquoi ne pas se rendre utile jusqu’à la fin en donnant son corps à une faculté de médecine pour des études d’anatomie? Cette décision a aussi l’avantage d’épargner la famille des cérémonies douloreuses.
Magnifique tableau de la mort.
Ma femme Alzheimer (pendant quatorze ans) est morte dans mes bras à la maison et elle est restée chez moi jusqu’à son départ à l’église. Ainsi tous ses amis et sa famille ont pu passer un moment avec elle dans sa chambre. En paix.
Je n’ai même pas pleuré tellement nous avions fait tout ce qu’il fallait pour elle.
La mort nous rassemble et remets les vraies valeurs à leur place.
Bonjour
Vous abordez tous les sujets de société sans tabou
Merci
A en voir les avis ce sujet suscite beaucoup d’interventions
Ce qui signifie que de multiples personnes vous suivent
Ça c’est une bonne nouvelle !!!
D’accord avec vous .Je vois actuellement les choses différemment.
Il y a ,à mon avis moins de monde aux enterrements . C’est pour honorer le mort et soutenir la famille , se rencontrer à cette occasion .
La souffrance du corps et de l’esprit sont difficiles à supporter en fin de vie .la solitude aussi .
Tout dépend de notre état d’esprit . Pour ma part, j’ai demandé à ma famille de ne pas se déranger ,de ne pas ramener mon corps, de ne pas envoyer de fleurs ou autres .
Que le cercueil soit d’une grande simplicité et pas de pierre tombale .En un mot ,inutile de dépenser de l’argent ,juste le nécessaire.
Je crois en Dieu mais ne souhaite pas d’enterrement à l’Eglise . J’ai foi en l’au-delà et à une vie meilleure où l’on fera le bilan de notre vie terrestre. je n’ai rien prévu d’avance ,c’est de la pub .
Pensons à tous ceux qui meurent en temps de guerre , de catastrophe etc , et sont enterrés dans des fosses sans considération pour certains. Cela n’empêchera pas une vie meilleure dans l’au-delà
Salut Gabriel !
Merci pour ce bilan !
Il y manque seulement les trois notes de bas de page…
http://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/avis-ndeg-128-du-15-fevrier-2018-enjeux-ethiques-du-vieillissement-quel-sens-la
http://www.telegraph.co.uk/news/2017/05/09/heartbroken-husband-slept-next-dead-wife-six-nights-family-gave/
Dr Gérard Leborgne, 120 réponses d’un médecin de terrain aux pathologies d’aujourd’hui, editions du Dauphin.
Merci pour cette très belle lettre, je travaille moi même auprès d’un public âgés et souvent en fin de vie. Je ne peux donc hélas que constater le plus souvent le dénie des proches face a ce dénouement. Mais ce qui me choque moi le plus ce n’est pas tant ce refus de mourir mais plutôt l’abandons. La solitude que peuvent ressentir les personnes en fin de vie ne fait que les pousser encore un peu plus vite dans leur tombe. Avant donc de prendre conscience que la mort et le passage obligé pour chacun d’entre nous, il serait plus réconfortant pour celui qui quitte se monde de se savoir accompagné. Grand merci à tous et à toutes ceux et celles qui non jamais abandonné leur proche.
Bonjour à tous,
Vos témoignages sont très beaux et reflètent l’amour de la vie et des êtres partis.
Nous savons tous qu’il nous faudra partir un jour, la vie est ainsi faite.
Je viens de perdre ma soeur (56 ans), triste et brutale nouvelle. Mais dans cette peine, la certitude qu’elle a profité du temps qui lui a été donné. Par bonheur, elle est partie sans souffrance après une journée avec les siens ; mais aussi avec la lucidité des derniers instants lui permettant de leur dire son amour.
Nous n’aurons pas tous cette “chance”.
Ses obsèques ont été l’occasion de se retrouver entre amis et famille, cela est très réconfortant.
Comme beaucoup, âgée de 63 ans, j’ai préparé mon départ et en ai parlé avec mes enfants et mes proches. J’ai également refusé l’acharnement thérapeutique via une association au droit à mourir dans la dignité.
Je sais que l’une de mes filles est réticente devant ce discours, pourtant je pense sincèrement que cette préparation est indispensable.
Je pense qu’il ne faut pas “tirer sur l’ambulance”, la médecine est quand même bien utile malgré ses limites.
La souffrance, physique ou psychologique, doit être prise en charge.
Je ne suis pas croyante bien que je crois à une “puissance” que je ne sais pas nommer.
Si quelque chose existe après la mort, nous en profiterons. Sinon, ce sera une vraie fin pour nous, mais j’ai l’espoir que notre passage sur terre laissera quelques traces dans le coeur de ceux qui nous sont chers.
je suis tres èprouvé par ce commentaire j’en ai les LARMES SUR le VISAGE
J’habite dans un endroit où on ne laisse jamais une personne dcd seule (de jour comme de nuit)!
La famille, les amis viennent, bavardent du (ou avec) le mort, on écoute de la musique, on fait des prières si la personne est croyante… On mange sur place, on plaisante…
bref le départ est, je suis sure, bien agréable. Je suis allée en France,j’ai voulu aller dire au revoir à un ami dcd,
IMPOSSIBLE… c’était un jour férié & le personnel de la morgue ne travaillait pas!!!!!!!!!!!!! Quelle tristesse, et quel manque de respect!
bonjour MR Combris. avec cette lettre vous avez mis le doigt là ou ça fait mal.je n’ai pas peur de la mort puisqu’il parait que c’est un passage que nous effectuons et qu’il y a probablement un “après”, ce qui me fait le plus peur c’est ces mouroirs qu’on appelle pudiquement des EPADS. Triste anecdote: mon beau-père a 95 ans creusait des tranchées a la pioche. il a fallut vu sa cécité et son isolement se résoudre a le placer dans un EPAD . il n’a plus écouté la radio ou participé a la vie qui continuait sans lui. il est parti peut de temps après son placement: triste fin de vie…
Quelle idée merveilleuse d’aborder ce sujet . Je vais l’envoyer à mes 3 fils : ils en ont grand besoin car si sur le plan évolution sociale ce sont de grosses têtes sur ce plan là ils sont nuls . J’ai 78 ans et Je vais bientôt déménager et mon fils ainé n’a rien trouvé de mieux que de me proposer d’aller dans une résidence service voire médicalisée au cas où …..a-t-il dit . Le 2ème et le 3ème veulent absolument me faire aller dans une grande ville pour ne pas que je m’ennuie .Comme si être au milieu du monde signifiait obligatoirement ne pas s’ennuyer
La mort j’y pense tous les jours . Je ne sais pas ce qu’elle sera ni ce qu’il y a derrière réellement . Tout ce que je sais c’est que je suis profondément croyante et que je pense que de l’autre côté ce ne peut pas être pire que dans cette société décadente qui nie toute valeur . Tout ce que je sais c’est aussi que je veux faire de mon mieux pour lui faire plaisir à lui qui a donné sa vie pour nous et à Notre Dame qui a vécu les pires douleurs qu’une mère puisse supporter en voyant sont fils traité avec tant de cruauté. Tout ce que j’ose demander c’est de ne point trop traîner dans un lit et partir sereine
Merci Monsieur et aussi à tous les commentateurs si intéressants
Merveilleuse lettre.
Merci monsieur.
Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. 14 Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. 15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. 16 Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.
amen nous devons revenir a la pure PAROLE de Dieu .Elle seule donne les réponses existentielles pour l’humain de 2019. je connais Le Seigneur jESUS CHRIST depuis l’age de 20 ans j’en ai 64 et il est toujours plus cher a mon coeur.
la vie et la mort, ce sont deux étapes d’une même chose qui se reproduit, c’est un passage d’une vie à une autre forme de vie , les enfants le comprennent bien et ne dramatise pas ce changement d’état.
Ma petite fille racontait la cérémonie de funérailles de son arrière grand-père à ses cousines….alors on a mis Pépé dans une grande jardinière en bois pleine de fleurs, et dans la terre il est allé se reposer. ce n’est pas simple ?
Claudia
Finir triste et mourir seul ?
Ma fin est programmée : Contrat obsèques avec cérémonie d’adieu et incinération.
J’ai 91 ans et plus aucune illusion.
Je ne sais pas encore si je mourrai à l’hôpital ou si je me suiciderai. Mais c’est anecdotique.
Tout ce qui existe sur terre naît, vit et meure. Sans faire d’histoire. (Voir “La mort du loup”) Pourquoi l’homme ferait-il exception ? Nous devons effectivement nous préparer à la mort.
tout ce qui vit meure effectivement mais renaisse au printemps, d’ ou la preuve que la nature elle mème nous prouve la résurrection.le suicide
ne règle pas le problème. Dieu nous donne la vie et décide Lui mème quand nous devons partir.lisez les évangiles ils vous aideront.Christ est venus pour sauver la race humaine.
Bjr à vous
Je vous remerci infiniment sur les sujets vraiment interressant que vous m’envoyer. j’éspère recevoir un sujet qui traite la dépression et le stress et les méthodes de traitement naturels s’ils existent.
encore une fois grand merci à vous
cordialement
Merci
Bonsoir,
Toute ma vie j’ai vécu par obligation, je n’ai jamais aimé la vie, elle me l’a bien rendue.
Je crois à la réincarnation, toute personne qui se suicide devra refaire un tour pour les années manquant de mort naturelle, d’où les enfants qui meurs à 5, 6 ans etc… et selon le mode de suicide l’on revient en tant qu’infirme. L’architecte de l’univers, nous a laissé le libre arbitre, le choix nous appartient mais les conséquences aussi. La vie n’est pas facile, cependant, la prière y occupe une très grande place. Malgré l’âge il faut regarder autour de soit, pour aider, faire quelque chose avec nos petits moyens, ainsi l’on trouve du réconfort et un sens à notre vie.
Cordialement,
V.B
J’ai beaucoup aimé votre lettre, elle reflète exactement ce que je pense depuis très longtemps
” Ô fils de l’homme ! De la mort, j’ai fait pour toi une messagère de joie, pourquoi t’attristes-tu…? “.
” La mort tend à chaque croyant confiant en Dieu la coupe qui est la vie véritable, elle dispense la joie, apporte le bonheur et confère la vie éternelle ”
(Baha’u’llah, Prophète Fondateur de la Foi Baha’ie, né à Téhéran, Perse et vécut de 1817-1892).
Excellente déduction sur “FINIR TRISTE et MOURIR SEUL” VIVE LA VIE…VIVE LA MORT DANS LA SERENITE!
C’est une bonne idée de n’est pas oublier que nous sommes mortels ! Mais c’est encore mieux de vivre dans la joie et la bonne humeur tous les jours , on ne vie qu’une fois dans cet corps et avec les personnes qui nous sont très , très chers ! Vive la vie !
CETTE FACON D ABORDER LA MORT POUR SOI OU POUR LES NOTRES EST CE DONT NOUS AVONS BESOIN.
PLUS D HUMANITE ET TOUT LE CONTRAIRE DE CE QUE NOTRE CIVILISATION NOUS PROPOSE LA MORT CE N EST PAS
HONTEUX ET VIEILLIR NON PLUS
IL NOUS FAUT APPREHENDER LES DEUX AVEC AMOUR….. MAIS ON A OUBLIE ….ON NE SAIT PLUS…..
la majorité des personnes pensent que la morts est la fin de tout ,mais il y a une vie après la mort terrestre ,la vie éternel en mettant sa vie part la foi ,en Jésus christ notre sauveur en se repentant de sa vie de péché devant DIEU le seul qui peu nous sauver,et nous donner une vie éternellement heureuse dans sont paradis. merci Seigneur amen.
Ce sont les médecins et le corps médical en particulier qui on désacraliser la mort car Pourreux mourir est un échec et puis encore les chèques du mois collectif médical à sauver quelqu’un alors que tout le monde meurt et qu’on veut faire passer la mort pour une maladie non guéri
Le jour où on déconditionneras les étudiants en médecine qui ont oublié Hippocrate on aura de nouveau le cercle vertueux. pou Accompagner quelqu’un qui meurt
très important ce passage sur la mort – effectivement c’est du bonheur auprès de la mort, de se retrouver en famille en attendant
le jour des obsèques – et ce sont des moments intenses à vivre en famille -è merci
J’ai toujours fait le maximum pour mes proches ,mais quand vous êtes rejetés par votre enfant (qui désire toujours plus d’argent,votre mère qui a 93 ans que vous choyez ,mais qui vous méprise ,votre femme avec ,a quoi bon vivre ,tous les jours je pense au suicide ,seul dans un jolie coin ,pour moi la pointe du raz . Georges 73 ans .
J’ai 2 enfants: une fille de 50 ans qui refuse que je voie mes deux petites-filles, qui m’a jetée à la porte de chez elle sauvagement, etc., et un fil s de 36 ans qui est autiste profond. Il ne parle pas, n’est pas propre, ne peut rien faire seul. C’est une grande tristesse de penser que je vais partir et le laisser seul. Sa soeur n’a jamais voulu le connaître, son père l’a complètement abandonné. Mon fils est interne dans une institution depuis 2012, mes graves problèmes de santé ne me permettant plus de m’en occuper tout le temps à la maison. Je le prends en week-end. Quand je serai. partie, il ne recevra plus aucune visite de l’extérieur! Vous imaginez les idées noires qui se bousculent toujours dans ma tête.
Bonsoir,
oui, c’ est une belle fresque qui nous rappelle la réalité: notre civilisation qui est handicapée du côté de l’ amour. Il est écrit quelque part: “…et vous serez payé d’ ingratitude “. La découverte est simple: nous ne sommes que des ” pr^te corps” et les âmes qui occupent ces corps ne sont que la résultante du niveau de spiritualité des parents.Rien n’ est à personne, personne n’ est à personne. La religion autrefois conditionnait ses sujets sur des principes qui rappelaient à chacun soit un réveil de sa spiritualité, soit un comportement dicté par la peur de l’ enfer. Que reste t-il….? les ehpad entre autre. On naît nu on meurt nu, Il n’ empêche que l’ on puisse développer empathie ou amour inconditionnel quand nos vibrations sont en phase avec le malheur d’ Autrui. Conclusion il nous reste à être lucides, courageux et chercher des réponses au travers des philosophies les plus lumineuses!
Lisez “De la vie et de la mort” de Paul Milliez… Je vous recommande ce livre.
Je ne l’ai pas encore lu moi-même mais je crois qu’il vaut le détour !
Mon père est un vieillard de quatre-vingt-neuf ans mais il n’est pas seul. Il est même très entouré de son épouse, un peu plus jeune, et de son fils. Quant à moi, sa fille, je lui rends visite toutes les semaines. Il est surtout terriblement fatigué… de toutes ces monstruosités dont on nous fait part tous les jours dans les media ! Il est encore un peu en phase avec ses proches.
bONNE NUIT.
Sans exagérer, je pense presque tous les jours à la( à la mienne peut-être, je n’en suis pas certain) mort sans être triste; inutile de se tracasser pour des évènements inévitables,ce qui est triste mais qui m’a rendu réaliste, c’est d’avoir perdu deux cousins germains à 20 ans à deux ans d’intervalle lorsque j’avais moi-même 20 ans; en fait, pour eux ce n’est pas trop grave, tués sur le coup tous les deux et sans que leur responsabilité soit engagée, et sans s’en apercevoir; pour les parents, c’est bien sur, il n’y a pas de mots pour nommer leur douleur, atroce, accepter qu’ils meurent avant. Mais quand j’y pense je me dis pour eux, c’est une sorte de cadeau, ils ne perdent pas tout, ils vont échapper au temps ( et à la suite, bonne ou mauvaise) qui nous aspire et qui va trop vite et pourtant, je suis d’un naturel optimiste et je ne comprend pas le problème posé par notre mort, c’est naturel, on peut en parler sans y être obligé, vu que la naissance qu’on le veuille ou non est une condamnation à mort; je pense qu’il y a plus pénible que la mort ( sans vouloir comparer ou mettre une échelle dans la souffrance des départs ou des disparitions). L’autre jour, une dame me demandait si j’avais peur de la mort, je lui ai répondu comme plus haut, elle est un aboutissement sans désirer partir trop tôt pour autant vu que quitter ceux qu’on aime et qu’on désire protéger qui vont se sentir abandonnés, rien que d’y penser, cela me fait mal pour eux. Mais ce sont des moments très difficiles auxquels nous serons tous confrontés donc il faut essayer de vivre chaque moment de vie qui nous est offert; quand on est en vie, il faut dire à votre entourage que vous les aimez, vu que dans un temps indéterminé l’occasion ne nous sera peut-être pas offerte une deuxième fois; celui qui a dit, PARTIR, C’EST UN PEU MOURIR il a dit l’essentiel et pourtant pris dans le tourbillon de la vie on ne prend plus le temps d’y penser, aussi sans être spécialement croyant, je peux penser que la mort n’est pas une étape définitive vu que le temps n’existe pas et est linéaire, mais avec notre petit cerveau, comment peut on imaginer quelque chose après notre disparition aux yeux des autres ( je préfère disparition plutôt que le terme MORT, et ce qui m’a toujours surpris c’est que l’on dit ” JE SUIS VIVANT ” là OK mais on dit ” Je suis mort ” , impossible de le dire mais les autres diront quand même ” IL EST MORT ” Comme j’ai pris connaissance du message de Madame Gillet, je lirai ce livre, lire et écouter est souvent intéressant. Actuellement, étant passionné par ce qui nous dépasse, un de mes amis m’a offert pour mes vingt ans, pardon 4 X 20, c’est la même chose, il faut le vouloir ( travaillez physiquement ou intellectuellement 2 à 4 heures par jour, c’est nécessaire, mal au dos parfois oui, mais l’immobilité est déjà une forme de disparition, par contre l’activité, c’est la vie; et revenons à ce livre ” La grande théorie du BIG? BANG, préface de John Matter, prix Nobel de physique, est très intéressant pour ceux qui doutent comme moi et ne s’y trouvent pas seulement les frères Bogdanov mais tous les autres cerveaux dont certains ont des réflexions surprenantes. Et pourtant, si j’avais été le Créateur, soit je me serais abstenu ( vu le résultat, guerres etc depuis des millénaires) et j’aurais créer l’être humain ne vieillissant pas physiquement ( agréable ou pas, à chacun son avis). . et dont le coeur ou autre incident programmé décidait de notre départ. Mais ici, je vais arrêter, faute de quoi j’aborderai tout le problème de la prédestination ( à la naissance) et donc de notre soit disante liberté très relative pour moi, bonne soirée et désolé d’avoir été très bref comme souvent. Mon épouse me disait, ” tu parles avec tout le monde et même avec ceux que tu ne connais pas et pour cause, lui ai-je répondu, quand je suis né, j’ai commencé à parler ( sans le savoir) à deux inconnus qui prétendaient être mes créateurs et qui n ‘étaient que mes parents. A tous, quoiqu’il vous arrive, parler, résister et gardez toujours le sens de l’humour ” Au bout du couloir vient la lumière, en ce qui me concerne, j’ai toujours besoin d’être éclairé, donc n(hésitez pas à réagir pour que j’apprenne jusqu’au dernier souffle, re- bonne soirée. ( Mieux vaut rire que pleurer( pas évident, c’est vrai) et pourtant, on risque de manquer d’eau, mais pas en Belgique)
La vie ce n’est pas juste, on y entre sans l’avoir demandé, et on en sort sans le souhaiter.
Je ne crains pas la mort, je l’attend. Je redoute la souffrance inutile quand on n’est plus qu’un corps vide et totalement dépendant que l’on oblige à vivre. Je regrette que l’euthanasie soit interdite même si c’est le malade qui le demande.
J’ai 83 ans, handicapée à plus de 80 %,, problèmes osseux, mais une santé de fer qui me fait redouter la dépendance
Je viens de perdre ma belle-soeur et cela me porte à beaucoup réfléchir sur le sens de la vie. Elle n’avait que 66 ans et elle aimait la vie. Pour moi qui a de la difficulté à vivre l ‘instant présent … Merci à vous de nous interpeller; cela aide à voir la beauté des instants que nous avons passé ensemble et c’est cela qui compte.
Bon Noël à vous!
Dolores Gauthier
Merci pour votre message plein d ‘humanité malheureusement détrônée par le pouvoir de l’argent ce qui nous éloigne parfois de l’essentiel . Frédérique Périer.
MERCI !
Superbe lettre ! qui nous incite à la réflexion, dans ce monde ou tout vas trop vite ! Merci
Bravo, sympa. Mais faites comme les jeunes: vivez dans l’éternité.
Réflexion sur le deuil en noir… pourquoi le port de noir, pour afficher son deuil selon la tradition, est-elle regrettable ? que signifiait elle au juste , jadis ? En Inde la veuve porte du blanc tout comme le défunt. Qu’en est-il de l’Afrique, l’Amazonie, Madagascar, le Tibet ? Certains peuples fêtent joyeusement la renaissance de celui qui a quitté son corps, car ils ont une autre compréhension ou croyance de cet état. Alors, si aujourd’hui, une personne en fin de vie ne souhaite pas de couleur noire à ses funérailles, en quoi cela est-il dérangeant, condamnable, jugeable ? il est question ici de ses dernières volontés, en lien avec ce qui parlait, résonnait en lui, pour ce passage de la vie. Peut-être que cela nous aiderait tous à petit à petit dédramatiser et apprivoiser ces peurs de la mort pour la représenter moins funeste au final ! La mort signifie la fin des souffrances physiques du corps de souffrances justement !
Elodie habite toujours en face, dans la maison de son enfance. Elle est maintenant maman et épouse. Sa maman est partie vivre dans le sud, sa sœur vient la voire des fois. Elle garde en souvenir des affaires de son père bien rangés, quasi invisibles. Il y a quelque années, elle est venu me questionner sur les derniers jours de son père. Suite a une attaque, il restait assis seul assis de travers sur une assise instable, ca a duré six mois ou plus. Sa femme allait travailler, ses filles allaient a l’école primère. C’était ca jour après jour. Un jour il est tombé entre le mur et la cuvette wc, espace de 25-30 cm de large. Elodie c’est trouvait la, elle m’a appelé….j’ai du sortir de cette espace étroite l’homme grand de presque 2 mètres. Il a été plus gêné que moi…..Quelque temps plus tard, je l’ai aide a traverser la rue et venir chez moi. Pour répondre a sa demande, Je devais lui rendre un grand service…… Sachant qu’il n’a plus pour longtemps, il désirait se reconcilier avec son demi-frère . Il ne se souvenait plus dans quelle ville se trouvait son frère. Puisque sa femme ne trouvait pas de temps a chercher dans son carnet d’adresses ni l’adresse ni le numéro de téléphone…. donc, je l’ai installé près de moi et il essayait et réessayait sans relâche, de se souvenir du lieux et J’ai cherche tout l’après midi ( sur minitel ) sans succès….gravement malade, il a perdu ses souvenirs…… Quelque temps plus tard, Julie jouait avec ma fille. Elle est allée prendre quelque chose dans sa maison, et n’est pas revenu. En sortant dehors, elle a vu une autre voisine, et lui a dit que son père regarde bizarrement le plafond la bouche grande ouverte sans bouger…… A partir de la, c’était une affaire d’adultes, les enfants ont été encadré pour jouer ailleurs, pour ne pas être traumatisés…. L’hôpital, l’église, le cimetière… Les enfants ont joué dans le quartier. En rentrant du cimetière nous avons vu le demi-frère (tant désiré) agité devant la maison, fâché et contrarié du fait qu’il n’a pas été informé ni de la maladie ni du décès de son frère, encore moins de l’enterrement. Il n’a pas été invité a entrer dans la maison, les deux filles (ses nièces) ne l’ont jamais connu. d’ailleurs, elles était en train de jouer dans une maison voisine.
Les années passent, Elodie est désireuse de connaitre plus de choses sur son père. Je me tais….je ne peux pas raconter
Parler de la mort est un sujet devenu effectivement presque tabou, une forme de fuite en avant de nos sociétés sécularisées et matérialistes, je trouve le sujet très d’à propos et à mon humble avis il faudrait aller au delà et ouvrir un autre registre pour le moins qu’on puisse dire primordial:
Qu’avons nous préparé pour notre rendez-vous avec l’eternel ?
c’est touchant de vérité
merci
Bonjour Monsieur , j’aime vous lire
…..là je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous …..surtout la fin ,
la mort concerne essentiellement celui qui meurt- Lapalisse d’accord – et savoir que toute la famille se retrouve ect….oui on le sait et tant qu’on est encore en pleine vie avec son boulot , ses emmerdes et ses bonheurs , les choses se passent comme vous l’avez écrit , un peu de tristesse , les retrouvailles ect ect….
même nos parents nous acceptons parce que nous sommes programmés pour cela …..et c’est bien
tout le monde meurt , on croit le savoir …..mais non
en tout cas moi -je ne suis pas complètement débile je crois et je le savais aussi mais….
….- j’ai eu récemment une révélation , d’un coup , cela m’a frappée en plein estomac….. ça sera bientôt moi , mon mari ….. et je ne serai pas là quand nos descendants disparaîtront, pour les aider , leur dire que c’est pas grave
….
jusqu’à une date récente je n’avais pas vu que nous avions “avancé en âge” ,
cela aussi est inéluctable et je ne veux pas vous plomber le moral mais il n’y a pas de solution à mon avis….sauf la religion …mais là on va s’embarquer loin.
Alors je continue à faire semblant – pour le moment – je vis quoi…..et je ne veux pas que les plus jeunes se bilent par avance ….. la mort me terrifie mais je n’en parle pas et du coup comme disent ceux qui vivent l’expérience de mort imminente je vis sans doute avec encore plus d’intensité….pour tout vous avouer je jubile , je suis en vie ….mais sans la sérénité que ces personnes décrivent
alors disparaître en couleurs pourquoi pas mais vite très vite pour que les autres continuent …..on n’a vraiment qu’une vie ….??????
je vous souhaite une bonne journée
N D
Bonjour Nicole,
A mon avis, nous n’avons qu’une seule vie et elle est éternelle !
Notre passage sur Terre, est nécessaire pour faire l’expérience dans la matière, faire des choix entre le bien et le mal… et surtout apprendre à aimer. Lorsque nous passons de l’autre côté, dans l’Eternité, nous retrouvons tous les êtres aimés et même nos compagnons animaux.
Nous ne perdons même pas le contact avec nos aimés restés sur Terre, nous essayons de les aider et nous souffrons si ceux-ci n’arrivent pas à surmonter leur deuil.
Je vais avoir 64 ans, cela fait 32 ans que j’étudie le sujet, suite au décès de mon compagnon de vie et encore plus depuis le départ de mon père, il y a 13 ans, car là, j’ai reçu des preuves évidentes de survie…
Notre vie est belle, faisons de notre mieux pour aimer (et pardonner) aussi longtemps que nous sommes ici et acceptons de vieillir ou de mourir (jeune) car ce n’est pas la fin mais le début d’une merveilleuse aventure (voir du Docteur Eben Alexander “La preuve du Paradis” ou l’histoire du petit Colton Burpo “Le Ciel ça existe pour de vrai”). Avoir la foi en la vie éternelle n’empêche pas de souffrir, elle empêche de désespérer.
Merci. Je suis catholique et j accompagne les familles pour les funérailles. J ai choisi cet engagement pour essayer de faire passer un message de foi, d amour et d espérance.
MERCI………
Bonjour!
Merci pour le rappel de ce magnifique tableau.
Oui c’est clair, le sujet est pas à la mode. Et il est devenu de très mauvais ton de vouloir faire comme si on ne le savait pas. C’est dommage. Pour moi ce n’est qu’ une preuve de plus que ce monde passe à côté de tout ce qui compte vraiment.
… Je vous envoie ce lien magnifique!
F.A.B
https://www.youtube.com/watch?v=-U3Icem2jYI
Merci Gabriel pour ce très beau texte. En tant que Directrice d’EHPAD le sujet ne peut être tabou (et pourtant !) tant la mort est une présence parmi nous qui côtoie nos instants de joies partagées que nous organisons quasi quotidiennement, comme une réponse à l’inéluctable qui se profile.
Bonne continuation à vous
Bonjour,
Merci pour ce bel article vieillir seule dans la solitude sans être entourée de ses proches est déjà un problème alors mourir sans personne pour nous tenir la main doit être encore plus angoissant. Une anecdote chez Roc Eclerc j’ai vue un cercueil en
carton et je l’ai imaginée avec pleins de collage fait par la famille pour faire plus gaie.
Cordialement,
M.S.
Superbe votre lettre sur le grand départ
Maman étant en fin de vie le 24 décembre après la messe de minuit sur demande de mes enfants et petits enfants ( 8 +8 +2 = 16 personnes quand même ) nous sommes tous aller dans sa chambre faire une photo familiale et lui souhaiter un joyeux Noël ce fut un moment très serein même si je avais peur de réveiller les pensionnaires de l hepad ….
Je pense que quand nous accompagnons un proche nous vivons plus près de ceux qui ont fait le grand voyage (que nous ferons tous ) ils font parti de nos pensées sereinement et nous accompagnent toute notre vie terrestre
Ps : j ai n’est pas peur de ce grand voyage car il y a quelques années j ai eu la chance d avoir le choix de partir ou de redescendre dans mon corps après avoir vue Legrand tunnel pleins de lumière
Encore mille merci
Cordialement
où va l’Ame après la mort?
Inutile de le nier !, moi, comme nous tous,j’ai peur de la mort, mais ce dont j’ai encore plus peur c’est dans quelles conditions je serai pour l’accueillir ? Égoïstement, je souhaite de partir avant mon mari. J’ai peur de me retrouver seule mais je ne veux pas être à la charge de mes enfants, bien que je sais qu’ils/elles seront là pour moi !
Merci, Gabriel, de ce texte très juste et très beau.
La plupart des gens qui ont vécu des EMI sont confiants sur l’après vie. Pour les autres, nous sommes passés par le fleuve du Léthé, nous ne sommes pas sensés savoir, l’oubli sur l’avant et l’après nous est donné au big bang de notre conception. ou pas.
Mais il n’empêche que nos conceptions de ce qui se passe de l’autre côté du mur ne changent pas le problème de la solitude, à fortiori dans la vieillesse…
J’envie les enterrements en Nouvelle Orléans, où tout un cortège joyeux accompagne en fanfare le mort jusqu’à sa dernière demeure..la mort est considérée comme une délivrance. Et la personne est intégrée dans la communauté : on y voit la décrépitude et la mort de l’autre en face, et la sienne par conséquent.
Quelle expérience sommes nous venir expérimenter pendant ce passage? expier? réparer?
Quelle que soient les croyances, je me souviens d’un propos de Dormesson qui disait qu’il portait en très haute estime ceux qui n’étant pas croyants, donc n’agissaient pas avec en perspective’ une récompense outre tombe, étaient des justes , en tout cas essayaient d’être meilleurs..Et il était admiratif de ces comportements altruistes et bienveillants.
C’est vrai aussi pour le passage à la vieillesse, et les accompagnants des mourants, C’est vrai que les mouroirs sont une tragédie de notre société, qui prend des allures de pays de Pinocchio, et met hors des murs les “fous” et les anciens…je repense au film avec Charlton Heston, ‘Rayon vert’ qui m’avait beaucoup marquée enfant…symboliquement, on n’en est pas loin…on s’est construit le meilleur des mondes.
Après il y a le tapis roulant de la vie, chacun fait ce qu’il peut, là où il est, avec ce qu’il est. Mais si on garde à l’esprit que ce qu’on donne à l’autre sur la fin de sa vie, c’est égoïstement ce qu’on aimerait qu’on nous donne, (un voeu pieu peut-être), eh bien, ça peut nous faire réfléchir et agir..c’est peu le pari pascalien aux libertins: qu’as tu à perdre à croire? qu’as tu à gagner à ne pas croire? choisis de croire, tu as tout à gagner…
jolie lettre, un rappel qui en chacun de nous doit être quotidien
merci
Je travaille en ehpad, actuellement en arrêt de travail pour burn out. Pourquoi ? parce que je travaille pour une enseigne privée côtée en bourse qui parle tiroir caisse et néglige, maltraite son personnel et les résidents qui lui sont confiés. Témoin d’une maltraitance parfois involontaire générée par le manque de moyens humains, voire matériels pour s’occuper au mieux des personnes.
Comment nous, peuples qui nous vantont d’être civilisés, qui abandonnons nos ‘viellards, les mettons au rencart, les aliénons pouvons-nous regarder en face ceux que nous qualifions de non civilisés alors qu’ils prônent encore de nos jours le culte des anciens et les qualifient de Sages ! Qui parle de civilisation ?
Bonjour. Je suis aumônier catholique dans un EHPAD et je me suis battue pendant des années pour sa mise en place. C’est fait depuis quatre ans et j’ai accompagné de nombreuses personnes. “Je ne lâcherai pas votre main tant que de l’autre côté Il n’aura pris la vôtre. ” Je vais visiter les gens seuls chaque semaine, nous avons la messe chaque semaine. Comme j’habite à côté de l’établissement le personnel sait que je me déplace jour et nuit pour venir accompagner un mourant, qu’un prêtre est toujours disponible pour venir donner les derniers sacrements, j’ai aussi le téléphone du pasteur qui se déplace en cas de besoin. Je me suis battue parce que je voulais qu’on prenne en considération les besoins spirituels de la personne âgée. Ils sont à la base de la pyramide de Maslow. Ma joie c’est un sourire sur un visage fatigué, c’est un départ serein parce que la confiance et l’espérance habitent mon cœur et que j’essaye, avec la grâce de Dieu, de leur transmettre. Et puis ça ne s’arrête pas là comme j’anime les obsèques sur le village ma mission et d’accompagner et de soutenir la famille et de préparer le plus bel au revoir. Nous sommes nombreux à essayer de vivre cette mission auprès des malades, des personnes âgées pour accompagner ces derniers moments. Il faudrait que soyons d’avantage pour que les situations que vous décrivez n’existent plus et que nos sociétés modernes se revêtent de plus d’humanité.
cher Combris,décidemment,vous êtes fortiche! c’est bien ,c’est fort … et c’est si vrai!!!! mais ….reste un absent de taille dans tout ça: JESUS, oui, JESUS,comme enterré lui aussi…mais ne savez-vous donc pas qu’IL est RESSUSCITE, qu’IL est VIVANT et qu
IL règne sur toute chose et tout e^tre,que la mort ,par LUI a été vaincue à la croix ,là oû IL s’est laissé tuer pour nous donner la vie éternelle-quel super troc,non? mais cela suppose un changement colossal: croire en Lui LE VIVANT ,le TOUT-PUISSANT au lieu de croire au néant !!!!
c’est bien là le voeu que je forme pour vous cette année:qu’IL vous visite et vous transforme en un Croyant de feu,un flambeau qui éclaire la ténèbre des innombrables désespérés, en attendant Son retour qui ne saurait tarder !
bien sincèrement à vous,bien cher Combris;
Votre lettre touche un sujet que j ai tres à coeur et sur lequel on ne peut que rarement échanger à cause du tabou qui règne dans notre société. Bravo, il me semble que je vais déjà me sentir moins seule. Merci
Merci Gabriel, j’ai 65 ans et c’est un sujet que nous abordons souvent avec mon époux. J’ai à cœur de préparer ma mort, mes funérailles dans la joie d’une vie incarnée riche de moments difficiles et de moments merveilleux. Nous avons eu le privilège d’accompagner deux de nos parents lors de leur passage, à l’hôpital et dans des conditions tout à fait humaines. Maintenant, c’est le tour des deux derniers d’être accompagnés dans leur dépendance de plus en plus grande, à la fois en présence et psychologiquement car ils ont des peurs bien légitimes. J’aime beaucoup la phrase de J de Romilly que vous nous offrez dans ce bel article, ainsi que l’idée du cadeau précieux que le mort fait ainsi aux vivants. Je ressens de la gratitude et de la sérénité.
Coeurdialement 😉
J’ai lu votre lettre avec intérêt comme accompagnatrice privée de fin de vie au Québec. Un moment de communion “les funérailles”, oui je connais et reconnais ça dans mon expérience. Tout aussi bien que je connais que la fin de vie par un dialogue ouvert sur la mort faits aussi des moments de communion entre la personne encore dans la vie et ses proches. C’est pourquoi un décès devient “magnifique” . Dans le dialogue initi
Oui , je constate que les funérailles sont empreintes d’une émotion particulière, et , on se dit qu’on se reverra dans des moments plus joyeux, mais on ne retrouve pas toujours cette qualité de partage , d’ouverture de cœur .
C’est vraiment un hommage à la personne qui vient de nous quitter, et qui apporte une vision de la vie différente, plus en accord avec l’etre intérieur .
Bravo
Ces problèmes viennent de notre éducation occidentale.
Dans bien d’autres cultures la mort n’est pas considérait comme une fin triste traumatisante.
Il y a des années j’ai découvert un livre merveilleux:
“Le livre tibétain de la vie et de la mort
de SOGYAL RIMPOTCHE
Ce livre a changé ma vie .
A la suite j’ai lentement progressé vers la philosophie bouddhiste, cette sagesse qui pourrait sauver le monde s’il n’y avait pas autant ce pouvoir de l’attachement à l’argent.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Compassion, bienveillance et AMOUR.
EVELYNE
Merci. C’est des larmes mais aussi un espoir. Alors merci de parler de la mort avec autant de cœur.
je vais avoir 89 ans cette année.. mais un conseil cependant.. ne jamais se laisser abattre… et surtout pas l’idée de la mort… malgré un cancer, il y a 30 ans, pendant lequel je n’ai jamais demandé un arrêt maladie, j’ai continué à travailler malgré 4 opérations, 18 cures de chimio et 26 séances de rayons… ! seulement mon combat m’a permis de sortir de ce cancer non pas en rémission mais GUERI.. malgré certains cancérologues qui osaient me dire qu’on ne guérissait jamais du cancer… ! . désolé, le combat contre le cancer commence par SON combat.. j’ai géré moi-même mes rendez-vous … à René Huguenin à St Cloud, je leur ai mené la vie dure car c’est moi qui menait ma barque.. pas eux ! Ils ont fini par me surnommer : “l’homme que nous empêche de tourner en rond.”
Bien sur, IL FAUT SE PRENDRE EN MAIN et savoir se battre psychologiquement contre la maladie… à 89 ans, certains cancérologues connus, je ne cite personne…. affirment que je vais vivre “CENTENAIRE”
A vous de juger.. mais la vie est un combat en aucun cas, la proie de la mort… elle a sonné à ma porte un soir de septembre 1989, avec sa grande faux, je l’ai foutu dehors avec un grand coup de pied dans les fesses… c’est une image, mais depuis, jamais elle n’a osé revenir !
les HEPAD /: quel scandale !!! c’étaient des maisons de retraites privées qui sont devenues HEPAD, pourquoi ? Y A T IL UN AVANTAGE PECUNIER POUR LES ADHERENTS OU LES PROPRIETAIRES DE CES ETABLISSEMENTS qui se gavent…….. car allez manger dans un HEPAD ou regardez les menus …. pauvres gens.
3 couches par jour (et pas toujours), une toilette complète (très rapide) par semaine, PEU de personnel….. etc
PLUS DE CONTROLES FISCAUX INOPPORTUNS car les propriétaires ou gestionnaires sont avertis du passage, bref plus de surveillance pour que “nosvieux ” finissent leur vie décemment.
Je partage votre point de vue ,agée de 66ans mon mari 71 je me pose des questions sur la mort (je ne suis pas croyante bien qu’ayant été baptisée et élevée dans la religion catholique .Nous avons une vie comme beaucoup de retraités trépidante entre,bénévolat,amis ,enfants et petits enfants et il m’arrive de me demander si cela ne camoufle pas une certaine peur de la mort .J’aimerai travailler sur ce sujet pour notre bien être futur et celui de nos enfants .mais au niveau lecture je ne sais pas trop par ou commencer ,la philosophie,des analyses plus vivantes…
Lisez les livres du Père Brune ….
Ben voilà, c’est ce qui s’appelle voir les choses du bon côté. Merci !
Pour moi la mort est bien la fin de la vie. mais il faut mourir dignement et dans le respect. je veux pouvoir mourir quand je le veux d’où mon vœux très cher d’avoir accès à l’euthanasie ou au suicide assisté, entouré par les gens que j’aime.
merci de votre partage; il y a quelques années , ma mère est décédée brutalement, et nous avons passé 5 jours autour de son cercueil, en famille , à rire , pleurer , parler ou se taire , et pour moi, cela a été un grand moment de partage et d’amour, qui m’a permis de mieux commencer mon deuil…
Magnifique message. Je lis beaucoup d’oeuvres de sagesses des Lamas Tibétain. Eux vénèrent autant les morts que les vivants. J’aimes vraiment beaucoups tous leurs concepts. Non, je ne crois pas que j’ai peur de mourir, mais je n’y suis pas encore et j’ai la chance d’être en bonne santé à 74 ans. J’aimes beaucoup votre article il encourage au respect et je crois que tout est là. Amour et respect.
Quel beau début de journée à lire ces réflexions sur la mort….je me dis que j’ai 4 x 20 ans cette année et je me sens toute jeune si aimée et entourée donc je vais mourir ainsi en rendant graces pour eux tous…j’ai beaucoup donné et j’ai reçu au centuple….bonne journée de bonheur à vous….
Il y a plusieurs solitudes, celle choisie comme moi, ou celle imposée qui évidemment doit être pénible. Le problème de la société actuelle c’est que les gens vivent comme si ils étaient sur terre éternellement. Il faut dire que je suis devenue totalement agnostique surtout à cause d’une éducation au sein d’une famille de catholique. Quand j’entends les inepties que répètent à l’envi les prédicateurs de diverses religions j’hallucine. De toute façon on est né seul et on meurt seul. Ce n’est pas parce qu’il y a des spectateurs que çà change quelque chose. Je sais je dis les choses comme je les pense, c’est pourquoi ma famille m’a mis à l’index, mais je m’en fiche royalement.
Mourir en paix n’est pas à la portée de tout le monde. Il y a beaucoup de mort très douloureuses en France. Passer une semaine à crier nuit et jour avant de finir par mourir enfin, c’est arrivé. La sédation terminale n’a pas été proposée à cette personne et pourtant c’est dans la loi !
Alors les beaux sentiments, c’est sympathique mais la douleur prend le pas sur tout quand elle s’installe.
Ne pourrait-on pas nous laisser mourir quand on le souhaite,entourés de nos proches comme en Belgique et dans bien d’autres pays moins arriérés que la France
Beaucoup de justesse et de tendresse.
Merci!!
Marie
Magifique , Juste magnifique…Rien d’autre à ajouter.
Tant que les hommes ne se tourneront pas vers plus de spirituel (je n’ai pas écrit “religieux”), cad à la découverte de son moi profond, ils ne pourront pas accepter l’idée que notre existence matérielle n’est qu’une étape dans le long chemin d’évolution de notre … ame – esprit – ??? qui continue sa route débarrassé de ce véhicule terrestre .. Lisez les livres du Père Brune, écoutez les témoignages des (vrais) médiums, des gens passés par une EMI, des chercheurs (pas en France !!) qui travaillent sur les TCI ….
alors petit à petit vous serez amené à comprendre la vie autrement, à considérer la mort (physique) autrement… Pensez à cette tradition d’un peuple (qu’on aurait orgueilleusement qualifié de “primitif”) qui fait la fête le jour de l’enterrement !
Ce n’est pas celui ou celle qui est parti qui est à plaindre !…
Merci de ce beau message d’espoirs et d’humanité, j’ai accompagné en restant chez nous …mon mari durant une longue maladie neurodégénératives PSP …ne pouvant rien empêcher, j’ai essayé de lui offrir tout ce que vous décrivez et il est parti doucement ..je crois.. entouré et aimé .
Très beau texte, plein de sens et suis en accord avec tout. Mais concrètement, vous proposez juste cette réflexion ou on peut aller plus loin que l’accompagnement, normal à mon sens, d’un individu ds ces derniers instants ? Agir plus, comment ?
Personnellement, je considère que la mort fais partie de la vie, pour moi ca n’est pas quelque chose de triste, ce qui est triste ce que ceux qui restent en pense…
Mourir seul n’est pas pour moi quelque chose de triste, à vrai dire je n’y met aucune connotations, nous avons terminé notre voyage ici bas nous abandonnons notre véhicule, Equanimité…
quelle tristesse de mourir seule, nous devrions etre au pres des gens enfin de vie et leur parler,leur tenir la main pour qu’ils partent avec de l’amour
J’ai beaucoup apprécié votre lettre et je suis d’accord avec ce que vous dites.
Je ne trouve pas la mort triste, un jour ou l’autre il nous faut partir.
Pour ma part j’aimerais pouvoir tout « organiser » une dernière fois,
ne pas abandonner mon corps n’importe où et encore moins avec n’importe qui.
Alors certes il faut y réfléchir un peu avant. Ne pas en avoir peur surtout.
Chacun devrait penser à préparer son départ.
Cordialement isabelle.
bonjour votre lettre ma fait pleuré
Merci pour cette “lettre” sur un sujet si important !!!
Mon père a 93 ans et sa santé décline… C’est un matérialiste qui, par honnêteté intellectuelle (?) refuse toute théorie autre que “tout est poussière” etc..
Néanmoins, par le biais de sources scientifiques qui actuellement prouvent au moins l’existence d’une conscience extraneuronale (thèse médecine sept 2015, avec félicitations du jury et pour directeur de thèse le dr JEAN JACQUES CHARBONNIER) et la nécessité de passer à une médecine prenant en compte la spiritualité, j’arrive à le mener vers des chemins plus lumineux. Vers plus d’acceptation d’une vie après la vie.
J’ai 63 ans et forte de tous ces témoignages désormais recueillis scientifiquement, d’une forte curiosité vers tout ce qui est “quantique” et nouvelle spiritualité, j’aborde ce passage avec beaucoup de sérénité et de confiance.
Comme vous tous, je m’étonne de ce vide, de cette incapacité de notre société à préparer cette étape pourtant absolument inéluctable! Comme si nous étions éternels, alors que la mort est finalement l’objectif de la vie elle lui donne toute sa saveur, comme l’ombre fait jaillir la lumière, le blanc prend toute sa clarté au plus près du noir, les difficultés de la vie donnent plus de valeur et de saveur aux bons moments…
Mais j’ai bon espoir! l’élévation des consciences actuelle devrait nous permettre de nous engager vers des chemins plus lumineux, vers une conscience des valeurs fondamentales de la vie, vers un retour vers plus d’humanité, de bienveillance…
Votre lettre en est déjà le témoignage
Bonjour,
Je vous remercie pour votre lettre et suis en total accord avec vous.
Je pense que si nous prenions tous conscience de la vieillesse et de la mort la vie serait plus douce grâce à une meilleure compréhension des uns et des autres. J’ai 58 ans et j’ai toujours eu envie d’échanger à ce sujet mais je n’ai pu car les gens se fermaient. Aussi, merci aux auteurs des livres qui ont écrit à ce sujet et qui m’ont permis d’être en réflexion et d’être attentive à la vieillesse et à la mort.
Apprendre la mort c’est apprendre à vivre toutes les étapes de la vie et surtout à AIMER.
Merci encore pour votre lettre.
Il faut s occuper de ces parents chez nous musulmans c est obligatoire et mal vue si on delaisse nos parents
On devrait garder nos valeurs
Et Nougaro chantait : “Dansez sur moi
Le soir de mes funérailles …”
Tout à fait d’accord avec vous. J’ai 80 ans et j’ai depuis quelques temps préparé ma célébration d’obsèques (je ne veux pas que l’on fasse ou que l’on dise n’importe quoi!).
J’ai préparé un texte à lire pendant la cérémonie, une sorte de testament spirituel, j’ai choisi les textes bibliques (je suis catholique pratiquante) et les musiques de la célébration (pas de chansonnettes idiotes que personne ne connaît, vue que la plupart des assistants ne sont pas des piliers d’église ou viennent d’autres paroisses), de belles musiques classiques qui portent la prière.
J’en parle à qui veut l’entendre, sans peur, sans émotion, avec la CERTITUDE de passer d’un mode de vie terrestre à un mode de vie glorieuse où l”amour total régnera.
Je lis beaucoup de livres sur les EMI : ils sont pour moi une preuve.
Je veux être inhumée, pas de crémation qui réduit la matière biologique, forme la plus évoluée de cette matière, à une matière minérale qui n’a jamais porté la vie.
Ce qui se passe dans la société actuelle est la réalisation du roman d’Aldous Huxley: le meilleur des mondes.
Je pleins ce qui n’ont pas cette ESPÉRANCE, ils passent à côté de leur vie puisque la mort fait partie intégrante de la vie.
Je ne vous connaît pas, vous ne me connaissez pas, mais je vous dis: A DIEU.
à la relecture je voudrai corriger 2 fautes d’orthographe:
je pleins CEUX…
je ne vous CONNAIS…
Bonjour Gabriel,
Merci pour cet article, cette façon de parler de la fin de vie est belle et ces “retrouvailles” sont un cadeau et il faut en profiter pleinement.
La mort peut rapprocher certains êtres même si cela est unique et très court dans le temps.
Et c’est un cadeau pour le défunt ou la défunte ils nous voient…
Santé à vous et encore bravo de soulever le vrai du faux.
Gérard
Bonjour
j’ai le regret de vous dire qu’il y a nombres de conneries dans ce que vous racontez.
Mourir triste et mourir seul, au moins, pas de regret pour la vie
quand une personne est handicapée, âgée, qu’il faut la faire manger, lui changer les couches, il y a des organismes qui font de leur mieux pour ça, les gens ne peuvent pas s’occuper toute la journée d’une personne âgée, c’est comme ça; il n’y a que le prix des maisons de retraite qui c;loche;
Roc eclerc, que vous citez, n’est pas pire que les autres, vous pouvez me croire
etc…
Merci
salutations;
oooh comme je suis d’accord avec vous ! La mort est vraiment “occultée” de nos jours et il est temps qu’elle reprenne sa place dans le monde du vivant. MILLE MERCI pour votre lettre, c’est même courageux de votre part 🙂
Avec mes meilleures pensées,
Mireille.
Vous avez raison sur toute la ligne, j’ai 75 ans et je suis en forme, l’esprit toujours aiguisé, j’ai l’immense bonheur de vivre auprès de mon mari, mais la mort est permanente dans mes pensées. Je suis en fin de vie, je le sais et c’est lourd à porter, mais j’ai aussi le même bonheur d’avoir mes enfants et mes petits enfants. Ils sont attentifs, mais tout le monde travaille et nous ne les voyons pas beaucoup.
Quelques problèmes de squelette ont nécessité deux opérations pour moi et m’ont remise en état de marche, malheureusement cela m’a coupée de mes amies. Aujourd’hui cette pandémie nous isole au maximum pour combien de temps ??
Les médecins disent qu’ils n’y a pas de réanimation à partir de 75 ans, le mot est lâché , vous avez plus de 70 ans : du balai !
Moi qui grogne depuis l’arrivée de l’épidémie parce que gérée comme si nous n’avions pas d’epimiologues dignes de ce nom. Mes modestes connaissances médicales me permettaient de voir que les bonnes décisions n’etaient pas prises . Ai je pu enrager devant l’incurie de nos responsables, maintenant si je suis touchée on laissera la nature faire son office comme au moyen-âge !
Épidémiologistes.
Puisqu’on ne sait rien faire pour échapper à la mort, autant la regarder en face et partir serein…
Beau texte… Merci de votre réalité, mais la mort est u e grande solitude..
Après l’esprit reste.
Bonjour à tous,
Je ne suis pas d’accord avec les propos de Gabriel Combris, j’ai parcouru tous les commentaires et personne n’a abordé ce sujet.La preuve en est bien là. La sexualité et l’argent sont tout aussi tabous que la mort.(culture judéo-chrétienne!?) Je n’ai jamais assisté à des rassemblement de personnes parlant librement de sexualité et d’argent que ce soit en famille entre amis ou en public. Evidemment le rêve de chacun et d’avoir de quoi vivre heureux et une sexualité épanouie. Mais rien n’est vraiment dit librement sans gêne. La venue d’articles, d’interventions de médecins parlant de sexualité et la banalisation du porno n’ont pas modifié les comportements. Concernant l’argent demandez aujourd’hui à des inconnus (es) dans la rues combien ils elles gagnent et vous aurez la réponse…La mort vaste sujet de société: aujourd’hui l’espérance de vie a augmenté et nous sommes 6 fois plus nombreux sur terre qu’il y a 50 ans. Les relations parents enfants ont changé il est r