Chère lectrice, cher lecteur,
Osons un parallèle : les mannequins des magazines, visages lisses, corps trafiqués, sourires inexistants, perfection factice, ressemblent à s’y méprendre aux…légumes des supermarchés :
Eux aussi sont « tout beau tout propre », rien qui dépasse, une belle couleur éclatante, mais là non plus rien de vrai, d’authentique, rien de vivant.
Uniquement de « la calorie vide ! » pour reprendre l’expression du chercheur américain Brian Halweil, du Worldwatch Institute.
C’est vrai pour l’oignon, pour le brocoli, pour des dizaines d’autres fruits, légumes, viandes, qui ont depuis des années perdu presque tout nutriment.
Tout s’est passé sans qu’on n’y voit rien, en sous-sol.
Lorsque les industriels de l’agro-alimentaire ont cherché à tirer le maximum de rentabilité du sol.
Négation du vivant
Comme ils l’ont fait avec les machines, comme ils l’ont fait avec les hommes, ils l’ont fait avec la terre.
Ils l’ont asphyxiée massivement d’azote, de phosphore, d’engrais, pour la faire « cracher ».
Un déluge de pesticides a contaminé les sols et détruit la vie microbienne.
Rendez-vous compte !
Dans un sol « sain», une simple cuillère à café de terre contient plus de micro-organismes vivants qu’il n’y a d’humains sur la planète !
« Parmi ces micro-organismes, il y a plus d’un million d’espèces différentes de bactéries, 100 000 espèces de champignons, 1000 espèces d’invertébrés (acariens, collemboles, nématodes, etc.).
« Il y a aussi les rois de royaume souterrain, les vers de terre, principaux acteurs de la fertilité des sols. Un sol sain compte une douzaine d’individus par mètre cube. Ce microcosme aère le sol, décompose les résidus des végétaux et les transforme en matière organique de nouveau assimilable par les plantes. »[1]
Mais avec le développement de l’agriculture intensive, le sol a commencé à être traité comme un objet et non plus comme un être vivant dont il faut prendre soin.
Les aliments se sont appauvris un peu plus chaque année.
Jusqu’à en mourir, ou presque.
« Les teneurs en vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisées par 25, voire par 100, en un demi-siècle » explique ainsi le Dr.Dominique Rueff, spécialiste en nutrition[2].
Des aliments dont la qualité nutritionnelle a été divisée par 100 !!!
Cela paraît insensé ?
Nous avons déjà évoqué dans cette lettre le cas emblématique de la pomme.
« Hier, quand nos grands-parents croquaient dans une transparente de Croncels, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. »
« Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C » [3]
De son côté, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude !
Le déclin est absolu pour la pomme de terre et l’oignon qui, n’en contiennent plus le moindre gramme.
Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens en vitamine A. Aujourd’hui il faudrait en manger 21 pour arriver au même résultat.
Ce seul chiffre, je crois, nous rappelle que nous avons depuis beaucoup trop longtemps dépassé les limites de la négation de la nature.
Mais le mouvement de balancier peut aussi se faire dans l’autre sens.
Car les choses sont en train de changer.
Continuez votre lecture…Voici les bonnes nouvelles !!
Chaque jour en France, un agriculteur décide de « passer au bio ».
Des journées de « conversion au bio » sont régulièrement organisées.
Chaque jour dans les médias, on peut lire le témoignage de ces hommes et femmes qui retrouvent le sens de leur magnifique métier, « nourrir les hommes », et qui parviennent souvent à en vivre mieux qu’avant leur conversion.
Rien n’est facile évidemment, mais cette démarche témoigne d’une profonde révolution des esprits.
Un seul exemple, celui de Philippe Munnier, agriculteur à Rioz (Haute Saône), qui s’est engagé dans le bio il y a quatre ans. Ses mots sont sans appel : « malgré deux premières années difficiles, pour rien au monde je ne reviendrais à l’agriculture conventionnelle ! »[4].
Et c’est tant mieux !
Car n’en déplaise aux « bio-sceptiques »[5], les études montrent que l’agriculture bio revitalise les sols et tout leur écosystème.
Dans un article très fouillé[6], le journaliste scientifique Léopold Boileau révèle que les sols des fermes en agriculture biologique recèlent des quantités plus importantes de matière organique (vivante), estimées à 37,4 tonnes par hectare de carbone organique, contre 26,7 en agriculture conventionnelle[7].
Et ce n’est pas tout :
« L’utilisation des pesticides chimiques recule. »
« L’agriculture bio favorise les prairies, le repos de la terre, la plantation de haies, la diversité des cultures. »
« Ces pratiques augmentent le nombre de plantes, d’araignées, de vers de terre, de coléoptères, d’oiseaux ou encore de mammifères. L’accroissement des ressources alimentaires à disposition sert aussi des espèces dites auxiliaires — chauves-souris, hérissons, reptiles ou certains insectes et acariens ».
« Grâce à l’agriculture biologique, la Nature vit une véritable renaissance. »
Et c’est formidable AUSSI pour notre santé.
Une semaine de bio…et déjà du (beaucoup) mieux !
Une étude parue dans le British Journal of Nutrition[8] a ainsi montré que les produits issus de l’agriculture affichaient jusqu’à 50 % d’antioxydants en plus que ceux de l’alimentation conventionnelle, en particulier dans les fruits.
Mais ils ont aussi :
- Une teneur plus élevée en vitamine C
- Concernant les minéraux : les teneurs dans les produits bio sont plus importantes de 95% en molybdène, de 5% en zinc et de magnésium.
- Une teneur moins importante en métaux lourds et résidus de pesticides :48% de cadmium et 30% de nitrates en moins. En moyenne, les teneurs en résidus de pesticides seraient 4 fois moins importantes dans les produits bio !
Le mieux est que les études ont montré que lorsqu’on se met à manger bio, nos niveaux sanguins de pesticides commencent à décliner en moins d’une semaine[9][10] !!
C’est peut-être là une partie de l’explication des résultats sensationnels publiés par une équipe de recherche Française de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), qui vient de montrer que manger bio diminuait de 25 % le risque de cancer ! Explication de Denis Lairon, directeur de recherche
«On sait depuis longtemps que les produits bio sont souvent plus riches en nutriments, qu’ils ont moins, voire aucun résidu de pesticides, mais on ne connaissait pas leur impact sur la santé. «
« Nous avions déjà montré que chez les jeunes qui consomment plus de bio, il y a moins de risque d’obésité et de diabète. Mais sur le cancer, il n’y avait qu’une étude anglaise rudimentaire publiée il y a quelques années. La nôtre est la première étude approfondie sur le sujet»[11]. »
L’étude porte sur 70 000 participants – dont 78 % de femmes – parmi lesquels 1300 cas de cancers ont été étudiés.
Pour la première fois, les chercheurs ont réussi à prendre en compte la diversité des facteurs de risque pouvant impacter cette relation entre alimentation bio et cancer (poids, antécédents familiaux, tabagisme, niveau d’éducation, etc.).
Et ils ont établi une corrélation entre la consommation d’aliments bio et la réduction du risque de cancer, tous types confondus.
Cette réduction du risque était d’autant plus importante pour les cancers du sein chez les femmes ménopausées d’une part (-34%) et les lymphomes d’autre part (-76%) car ils sont particulièrement liés au niveau d’exposition aux pesticides.
Chaque fois que vous aurez à choisir entre un aliment bio et un aliment industriel – ou issu de l’agriculture conventionnelle – dites-vous que vous faites pencher la balance un peu plus d’un côté…ou de l’autre.
Et alors, le prix incontestablement plus élevé de l’alimentation bio prend un sens nouveau[12].
Vive les bossus, les cabossés, les tordus !
Et puis pour finir, lorsque vous mangez bio, vous renouez avec le goût véritable des aliments.
Leur texture. Leurs couleurs. Leurs formes. Leurs défauts aussi.
Ce qui nous ramène à nos mannequins et nos légumes du début de cette lettre.
Finalement ils se ressemblent : il ne faut pas se fier aux apparences, le plus beau n’est pas toujours le meilleur.
« C’est le plus aimé des légumes, le plus soigné, le plus dorloté qui se révèle le plus riche en vertus. » écrivait l’herboriste Maurice Mésségué.
Faites confiance à la tomate ou à la salade verte et coriace de votre jardin, elles ont des qualités intrinsèques et une vitalité supérieures à leur sœur de terre ».
Et notre ami était visionnaire.
Dès 1972, il appelait au retour des moches, des abîmés, des fruits « rustés », c’est-à-dire tachés.
Leur vilaine peau, ajoutait-il, « est bien plus saine que la peau lisse des fruits aspergés d’insecticides ».
Alors vive l’imperfection, vivent les bossus, les cabossés, les abîmés ! Ils livrent leurs trésors à ceux qui vont plus loin que les apparences.
Santé !
Gabriel
Sources :
[1] Léopold Boileau, Explora Santé, 19 mars 2019.
[2] https://dr-rueff.com/
[3] https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150126.RUE7557/une-pomme-de-1950-equivaut-a-100-pommes-d-aujourd-hui.html
[4] Voici un exemple ici : https://www.estrepublicain.fr/edition-vesoul-haute-saone/2019/12/11/pour-rien-au-monde-je-ne-reviendrais-a-l-agriculture-conventionnelle
[5] http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/06/19003-bio-nest-pas-meilleur-pour-sante
[6] https://explora-sante.com/la-sante-qui-vient-de-sous-vos-pieds/
[7] Andreas Gattinger et al., « Enhanced top soil carbon stocks under organic farming », PNAS, vol. 109, no 4, Washington, DC, 30 octobre 2012.
[8] Br J Nutr. 2014 Sep 14;112(5):794-811. doi: 10.1017/S0007114514001366. Epub 2014 Jun 26. Higher antioxidant and lower cadmium concentrations and lower incidence of pesticide residues in organically grown crops: a systematic literature review and meta-analyses.
[9] Oates L, Cohen M, Braun L, Schembri A, Taskova R. Reduction in urinary organophosphate pesticide metabolites in adults after a week-long organic diet. Environ Res. 2014 Jul;132:105-11.
[10] Bradman A, Quirós-Alcalá L, Castorina R, Aguilar Schall R, Camacho J, Holland NT, Barr DB, Eskenazi B. Effect of Organic Diet Intervention on Pesticide Exposures in Young Children Living in Low-Income Urban and Agricultural Communities. Environ Health Perspect. 2015 Oct;123(10):1086-93.
[11] https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/24/2894348-alimentation-bio-ce-que-disent-les-chercheurs-francais.html
[12] https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/8068/bio-coute-t-il-vraiment-plus-cher
Bonjour, fidèle lecteur de votre lettre, je suis totalement d’accord avec votre exposer. Personnellement je jardine au naturel (bio), depuis 1993, et les trois premières années c’était la galère. Aujourd’hui je vois les résultats. Mon jardin que j’ai depuis sept ans, à été farci de pesticides, ça été un travail de longue haleine pour la reconditionnée, mais les résultats sont là. Tout les apports sont naturel, traitements personnel, à base de plantes ou produits acceptés dans le bio, mais surtout qualité des produits, grosseur naturelle (grappe raisin muscat blanc: 1kg350. Malgré une année 2019 chaude et manque de pluie. Bravo pour vos lettres. Amitiés.
J’achète les fruits en général dans un magasin BIO, surtout des pommes. Mais celles-ci ont toutes la même taille et sont donc calibrées comme les pommes vendues dans les supermarchés. En plus, elles sont aussi fades, c’est à dire sans goût comme les pommes des supermarchés. Où peut-on encore acheter des pommes avec du goût ?
Je voudrais seulement vous dire MERCI pour toutes vos Lettres d ‘ information en ces temps d ‘ incertitude dans ce monde désemparé .
Excellent article à diffuser pour les bio-sceptiques…je vais l’envoyer à certains de mes amis qui sourient quand on parle d’une agriculture sans pesticide …
Vous faites l’apologie des légumes et fruits bio et vous avez mille fois raison. Cependant, le bio tel qu’il est produit aujourd’hui ne va pas assez loin. Les fruits sont, en agriculture conventionnelle, cueillis avant leur maturité et stockés dans des chambres froides. Résultat : quand on les achète, il faut attendre qu’ils mûrissent mais, évidemment ce n’est plus possible, beaucoup de fruits pourissent et ceux que l’on peut consommer sont désespéremment sans gout. Et je ne parle pas de ces cultures sous serres ou sous bâches plastiques. Pour moi, ce n’est pas du bio et c’est bien dommage !
Bonjour gabriel
Comme d’habitude toujours aussi précis et vrai. J’adore vous lire et de plus vous etes
Très sympathique après vous avoir vu et écouté sur des webminaires.
J’ai 75 ans ancienne agricultrice et je connais fort bien les dictats que nous imposaient
Les coopératives à travers les producteurs
De produis chimiques…. Lamentable
iL Y A PLUSIEURS CENTAINES ET + DE VERRES DE TERRE PAR M3 A+
Je suis pour les tordus, les bossus, etc ….. mais dommage qu’ils soient si chers. On en jette beaucoup et on on a payé plus cher. Un petit budget ne s’y retrouve pas. Le monde court à sa perte et l’humain doit suivre à regret. On ne meurt plus de vieillesse en s’éteignent doucement mais dans les hôpitaux, branchés de tout côté et dans de terribles souffrances tant physiques que morales. Bien sur, tout n’etait pas parfait autrefois mais pour certains, tout n’ext que souffrance aujourd’hui. Revenons au bon sens des anciens dans certains domaines et la planète sera meilleure.
Tou cela est bien pessimiste. Certes le monde court à sa perte et il n’aura pas besoin d’une cataclysme ou d’une explosion solaire pour disparaître, l’Homme se chargeant allègrement du job.
Mais écrire que « tout est souffrance de nos jours » me paraît tout de même bien excessif.
J’espère pour vous qu’il existe cependant dans votre existence un rayon de soleil même diffus…
non, moi je n hésite pas à manger bio, et vous remercie d encourager tout le monde à le faire
Bravo ! enfin une reconnaissance du Bio simple, percutante et tellement vraie !!!
c’est la faute des consommateurs que tout nos produits regarder les consommateurs bidouiller pour ne pas prendre un fruit parfait sans taches quitte a prendre en dessous des fois qu’il serais plus beau merci
Je ne comprends pas le titre de votre message( le bio c’est vraiment trop cher)
J’approuve à 100% cet article. Nous consommons BIO depuis environ 30ans, ce fut progressif et c’est total depuis des années. Je regrette que les consommateurs n’aient pas compris qu’ils avaient « le pouvoir » dans ce domaine et achètent en fonction de la publicité et de la facilité grandes surfaces. Je n’ai pas de mots assez durs pour ces grandes surfaces et leurs centrales d’achat que l’on devrait sanctionner et limiter (trop de fric en jeu) hélas. Je vais diffuser cet article à un maximun de connaissances comme d’habitude. Tenons bon et soyons confiants d’un meilleur.
Hélas aujourd’hui, certain magasins bio sont digneS des grandes surfaces. Ils appliquent les meme concepts.
A nous de ne pas faire d’erreur de choix, parfois un producteur local est plus sûre qu’un super marché labelisé bio, qui est plein de produits qui viennent de très loin ,ou qui sont hyper transformés. Donc hélas totalement sans intérêt.
Je me souviens des fruits et légumes qui étaient présentés à la Foire internationale de Montpellier, cela devait se passer dans les années 60- 70
, on voyait des fruits sans aucun défaut, pommes, etc, l’agriculture devait commencer à cultiver ces pesticides et produits chimiques en tous genres. On n’avait jamais entendu parler de bio à cette époque. Et peu à peu le bio a pris le dessus !et moi j’ai commencé à trouver des commerçants sur deux marchés dans le coin, et avec mes 3 enfants , et mon salaire modeste, j’ai commencé à acheter du bio, car un jour j’avais acheté des carottes, non bio , et je les ai retrouvées toutes noires dans la frigo. C’est là que j’ai compris qu’il ne fallait plus acheter du « traditionnel » Certains disent, : le bio , c’est cher, et bien, moi je ne me suis jamais ruinée, et voilà plus de 30 ans que je me sers que de légumes et fruits bio et d’autres produits aussi, farine,etc j’ai un jardin sur lequel je cultive mes propres légumes, j’ai des fruits, je fais mon compost avec des restes de légumes et fruits bio, je ne mets que des produits bio pour les nourrir, je ne mets pas de pesticides, et je me régale avec mes légumes et fruits bio !
la bio n’existe pas,vous le dites La terre pourrie ,la pollution atmosphérique pourrie alors ou allez vous chercher la terre et l’eau ?
SOYONS sérieux c’est aussi de la rentabilité point !
Bonjour,
Je suis en accord avec votre article sur le bio et vive les cabossés, sauf sur un point. Rien à ma connaissance ne justifie le prix prohibitif du bio. Il est normalement moins couteux de produire des produits bio puisque tous les produits chimiques que le paysan (excusez ce terme je le préfère à agriculteur, car ce sont les agriculteurs qui nous empoisonnent depuis des décennies pas les paysans qui travaillaient la terre avec respect) répend dans la terre ne lui est pas donné. Voir les bénéfices astronomiques des entreprises chimiques.
Alors oui défendez le bio, je me nourrie ainsi. Mais ne défendez pas son prix qui n’est nullement justifié, sinon par un effet de mode et par les grandes distributions comme Biocoop, Satoriz et autres.
N’oubliont pas aussi que même ses distributeurs sont loin d’être au top. Quand je vois des rayons entier de farines de blé soit disant bio, je trouve un peu bizarre que l’on traite de bio un ogm. Car comment appelé un produit qui contenait 14 protéines à l’état naturel et qui en contient 42 aujourd’hui?
Personnellement, je préfère pour tout ce qui est possible m’approvisionner vers des petits producteurs. J’ai cette chance actuellement. Bien sûr, ils ne suffissent pas à tous les produits, et parfois ils n’ont plus rien à vendre. Mais ça, c’est la loi de la nature. Les légumes ne poussent pas toute l’année dans les régions tempérées. Il en est d’ailleurs de même du lait de chèvre que l’on ne devrait pas trouver toute l’année.
Amicalement
Je ne relève qu’une seule erreur monstrueuse (parmi toutes celles que vous proférez dans votre commentaire) prouvant que vous n’y connaissez rien de rien et que comme beaucoup des intervenants ici, vous feriez mieux de vous abstenir de commenter un sujet sur lequel vous avez été formaté à l’insu de votre plein gré.
« Car comment appelé (er ! ) un produit qui contenait 14 protéines à l’état naturel et qui en contient 42 aujourd’hui ? »
Il ne s’agit pas de protéines mais de 14 et 42 chromosomes. C’est pas tout à fait la même chose !
Je viens de lire votre message sur le bio qui est très intéressant; mais ce qui me choque c’est le titre : j’hésite encore avec le bio (c’est vraiment trop cher).
C’est très ironique de votre part et cela me déplait beaucoup.
bjr ,s ‘ils n’utilisent plus de produits chimiques chers ,comment justifient ils les prix exorbitants pratiqués?dites plutot qu »il y en a 1 qui a trouve cette astuces du « bio » pour augmenter les prix en nous faisant croire que c est meilleur pour la sante ;annulant des le depart toute reaction negative des acheteurs sur ces augmentations faramineuses ;permettant a ces escros de s en mettre plein les poches sur le dos de ces naifs qui croient au pere noel ;car quant on compare la fifference de gout n ‘est pas reelle ;le « bio » n est pas meilleur ;mais le trou dans le porte monnaie est bien la lui ;dans notre fmille et nos amis et relations ,on est a peu pres 250 personnes qui en avons fait la constatation ;resultat on n achete pas ces produits plus que douteux quant a leurs efficacité;et on en fait etalage autour de nous
Bonjour, personnellement je me sers dans un magasin bio : l’eau vive et je ne trouve pas les produits très chers… un exemple : la farine bio
je l’ai payée beaucoup plus cher dans on carrefour à proximité… sans compter le plaisir de manger des fruits et légumes qui ont du goût…
bonne journée à tous
je suis pour le BIO , mais même le bio n’est plus bio ,,,,juste plus un peu plus bio que le non bio ,,,,car pas les cochonneries mises ,,,, mais ce qui tombe du ciel , lui est déjà contaminé ,,,
oui
je suis d’accord c’est plus bio que le non bio
mais vraiment bio NON
c’est ma reflexion à moi
marie louise
Bravo pour ce commentaire qui ne souffre d’aucune objection sérieuse. Notre façon de consommer dirige automatiquement le style de production, donc à nous d’agir. Je consomme bio au maximum et je fais un beau jardin, 200m2 et un verger, et souvent j’en fais profiter les enfants, voisins etc…Mon jardin, plantes arbres je leur parle et remercie, c’est un tout, la cuisinière aussi. Supprimons d’abord la peur de notre vie et restons en maître en disant non quand il le faut, refusez les vaccins qui font beaucoup de malheurs cachés, car pas reconnus, la preuve c’est que les labos sont déclarés officiellement non responsables lors d’accidents, bravo. Refusons les pesticides, la 5G,le nucléaire avec ses déchets pour des milliers d’années, etc, etc… Dons restons les pieds sur terre et respectons là.
Bravo pour cette lettre ! Je suis tout à fait d’accord avec vous. J’achète bio depuis plus de 5 ans et je suis absolument convaincue avec tout ce que vous expliquez. Bonne journée.
J’ai souvenir d’un film dans lequel nous abordions des vignes, cultivées bien entendu. Abord dans le sens des rangs. A droite
une vigne traditionnelle travaillée au cheval et à la main; à gauche, jouxtant immédiatement, une vigne « moderne » au tracteur. Le niveau des sols était choquant, plus haut à droite qu’à gauche de trente centimètres au moins.
a droite, sol couvert de diverses « mauvaises herbes »; à gauche sol nu beigeasse sans aucune herbe.
Un coup de fourche bêche : à droite une retournée de terre brune souple, pleine de racines et de lombrics; à gauche une retournée de micro strates sèches dans les tons beige, dure et sans vie.
Sans commentaires.
Les paysans BIO devraient se coaliser en petits groupes pour se trouver une clientèle à satisfaire et peut-être à livrer à domicile.
On nous annonce une nouvelle façon de travailler et de vivre après cette mascarade de confinement, le paysan n’a jamais compté ses heures, il doit donc tenter de les faire valoriser en vendant le plus possible. Le bio deviendrait moins cher que le chimique, mais le paysan ne serait plus le dindon de la farce, plumé vivant par toutes les marges de ceux qui n’ont pas créé. A condition de ne pas devenir trop gourmand, parce que l’argent dégrade TOUT.
Les fermiers autrefois vendaient bien le lait frais en tournées régulières. Les boulangers et quelques épiciers le font encore. C’est donc toujours possible !
c’est la diabolique u.e. qui a imposé les normes aux fruits et légumes :concombre 20 cm.tomates 5 à 7 cm.de diamètre,pommes 7 à 8 cm.de diamètres ,et tout ça sans taches,d’une couleur unie,d’une forme idéale ….qui existe seulement chez les designers dans internet. Si jamais ils ne correspondent pas à la connerie de u.e.alors les pauvres agriculteurs ne peuvent pas les vendre.Dans un supermarché il y avait en vente les poireaux « BIO »??? 3 dans un sachet et ils pesait 1 kg.!!!! Ils poussaient certainement sur la bouse de taureaux.
BONJOUR D accord avec cette analyse mais pas de proposition de solution . Moi je propose : « nettoyer les eaux usées » avant de les rejeter dans les cours d eau ,qui rejettent en mer ( destruction de nos parcs a huitres, a moules,…. de hendaye a la pointe du raz; et de Dinart a la baie de somme ) et pire pour la méditerranée .Sans oublier la pollution totale des mers et océans de toute la planète .
Dans les temps anciens les humains et animaux laissaient leurs déjections dans un périmètre très réduit autour de leurs lieux de vie. Il y avait donc recyclage INTEGRAL des minéraux dans l endroit ou ils étaient prélevés par les occupants de la zone ( via l alimentation ) mais depuis quelques siècles faiblement et depuis trois quarts de siècle totalement nous et nos animaux sommes nourris de produits arrivants de partout et nos déjections ( minéraux , médicaments ,et autres polluants synthétiques ) sont envoyées a la mer, donc perdues pour les plantes que nous consommons .Les sols en surface sont épuisés en minéraux ( d autant plus que l on force artificiellement les rendements de façon imbécile a souhaits( on peut faire autrement….).Et de toute façon nous allons dans le mur de façon REDIBITOIRE…
bravo pour l’argumentaire cela fait 40 année que je me suis investi dans la défense du naturel et au bout de ses 40 années je suis très heureux de voir que des jeunes reprennent le flambeau il faut continuer encore et encore
la loi de la nature va toujours de bas en haut on ne verra jamais un légume où un fruit faire le chemin inverse
Oui un grand merci pour cet ARTICLE et dire que je connais un médecin nutritionniste qui dit que le bio ne sert qu’à protéger la nature ! Mes deux parents agriculteurs qui usaient d’engrais et de pesticides sont décédés de cancer du foie et pancréas , je me suis retrouvée avec un hépatite grave à 15 ans et pré -diabétique à 18 ans et je suis diabétique depuis 40ans , mais depuis 30 ans je mange bio et l’année dernière j’ai eu une tumeur mais non cancéreuse je pense que mon hygiène de vie m’a protégée Pour ce médecin le bio n’a aucun intérêt nutritionnel ,comment le convaincre que le bio c’est bon pour la santé ?
super article ! merci !
J’allais répondre au titre en argumentant sur tous les avantages du bio. Puis j’ai vu la suite.
Ce que je ne comprends pas, c’est le comportement d’entreprises comme Viva santé, qui semble avoir une éthique, qui prélève sur mon compte des sommes pour des abonnements ou achats que je n’ai pas demandés. C’est inacceptable.
Colette Pince
Le bio OUI mais je penses que les contrôles des agriculteurs et maraîchers n’est pas suffisant,moi qui aime le jardin et la culture je me
rend compte de la difficulté de produire des légumes,des fruits sans pulvérisations ni engrais.Les terres appauvries, il faudra des années
avant qu’elles soient a nouveau fertiles et en attendant les agriculteurs vont devoir attendre…
Superbe article ! Nous me sommes peut-etre qu’au debut mais le jeu en vaut la chandelle….. la sante, la vie….
Je suis pour le bio mais je trouve que le prix est exagéré.
SUPER !!! ENFIN on bouge pour le BIO !!! Merci 10 0000 fois pour participer à sauvegarder notre belle Terre !!!
Bonjour,
Je suis déjà convaincue par le bio, il n’y a pas si longtemps que cela que j’achète du bio, environ 2 ans.
Pourtant, il faut bien reconnaître que cela reste plus cher. Mais pourquoi ? Est-ce que le fait de ne plus utiliser de pesticides ou du moins, beaucoup moins, le fait de laisser la terre se reposer et bien d’autres choses encore, doit avoir une incidence radicale sur les prix ?
Avez-vous une réponse. Le prix n’est pas un détail anodin pour bien des familles, votre article reprend un constat presque un axiome : le bio est cher … et c’est tout ? Quels sont les raisons qui font que les prix sont multipliés par trois quand il s’agit de bio, même si on imagine une partie de ces raisons, cela n’explique pas du tout les prix bio pour des produits purement français !
Il faut que le bio soit contrôlé pour éviter les faux bio
Et tout cela sent le bon sens celui que la société consumériste a perdu
Un de vos lecteurs dans son commentaire écrit sur le bio le vrai soit contrôle mais oui la manne est à la portée des communiquants qui que sont les grandes surfaces leurs rayons regorgent de produits bio alors prudence
Bonjour, le bio est plus cher à l’achat, surtout le « simili bio » des grandes surfaces qui est calibré, emballé et vendu après des milliers de kms et plusieurs journées de transport. Je dis simili bio car les produits étrangers ne subissent aucun contrôle non planifié avec le producteur !!! (Sauf en Allemagne, comme en France). Simili bio même en France avec les tomates et autres produits sous serres hors saison et arrosés/nourris sans information précise.
Par ailleurs 1kg de fruits est parfois un petit peu plus cher dans un magasin bio, mais achetés en vrac vous avez 5 fruits souvent d’origine locale au lieu de 4 calibrés sous plastique dans la grande distribution.
Les critères bio européens sont contrôlés et attribués de façons diverses suivant les pays, la France et l’Allemagne sont les plus exigeants.
Je suis tjs étonné du peu de propriétaire de jardin qui ne cultive absolument RIEN. Fameuse perte à tous niveaux
Excellent article
Merci
Encore une remise à jour, indispensable sur ce que l’on peut appeler le Bon Sens .
En effet…totalement d’accord avec ce texte ! Et, de plus j’aimerais partager avec vous la belle espérance que j’ai ! celle tout à fait extraordinaire du « propriétaire » de notre belle planète ! Dommage que beaucoup de personnes pensent que nous sommes le produit de l’évolution ! ou…que nous venons d’une autre planète ! non, mille fois non…
nous avons un Créateur Bienveillant Jehovah et So Fils Bien-aimé Jésus qui a donné sa vie pour nous ! Pourquoi ? eh bien pour profiter de cette belle planète et tout ce qui y pousse « naturellement » sans pesticides et autres poisons ! Ils ne laisseront pas les humains la dégrader davantage. C’est une belle promesse qu’Ils ont faite. Voir le site gratuit et libre d’accès Jw.org…bonne lecture à vous. Amicalement
j’ai horreur du mot bio
dans nos jardins il y a quelques décennies les légumes étaient naturels *****bio n’existait pas*****
il n’existe pas de légumes bio et non bio
il existe des légumes naturels et des légumes traités
Le bio est le résultat d’un cheminement et d’un apprentissage de la maîtrise des processus agroécologiques. Il faut apprendre l’agroécologie, c’est à dire la domestication agricole des processus naturels pour prétendre produire bio et économique. Le vivant, la biodiversité, sont indissociables de l’agroécologie, et les rendements sont au rendez-vous, parfois même supérieurs aux rendements de l’agriculture dite conventionnelle (on devrait plutôt parler d’agriculture chimique ou qqchose du genre).
La conservation des sols demeure un enjeu vital, c’est à dire éviter que l’érosion par l’eau, par le vent n’emporte la terre arable, Les connaissances agroécologiques, le couvert végétal (ne jamais laisser la terre à nu) sont en pleine évolution, c’est une grande révolution agricole qui est en cours pour des produits plus sains, des agriculteurs en bonne santé, fiers et heureux de leur travail, et au final, après quelques années de pratique, des coûts inférieurs à la production chimique, on ne le dit pas assez!
à la suite d’un témoignage du 27 juillet je complète le mien et j’affirme qu’il y a encore ce genre d’endroits
légumes fruits fleurs en libre cueillette de manière traditionnelle
entre mai et novembre
fraises, framboises, groseilles ( même congelées, elles restent fermes et gardent un goût sucré naturel )
courgette et fleur, aubergine poivron on y voit le jus du légume à la coupe avant cuisson
chou fleur petits pois chou rouge chou vert choux de bruxelles carottes navets poireaux salades, tomates, haricots verts, pommes poires, épinards, herbes aromatiques et j’en passe
et puis le bon air, le plaisir d’ utiliser un coupe chou, le plaisir de cueillir, de pousser sa brouette pleine de bons légumes —- vous voyez ça existe encore avec un prix d’achat bien raisonnable
vous connaissez donc cette adresse………………….
bonjour
oui dans le nord de la France
Il doit en avoir certainement dans votre région
j aime beaucoup cet article au suivant j attends anne….
Entièrement d’accord mais problèmes pour trouver du vrai bio