Chers amis,

C’est une femme élégante, distinguée, bien coiffée.

Franchement elle inspire plutôt confiance, Ursula von der Leyen, avec son petit air de jeune grand-mère à qui on confie bien volontiers les petits-enfants.

Enfin, c’est l’image un peu simplette que j’avais d’elle jusqu’à ce que paraisse, au printemps 2021, un article du New-York Times¹ au sujet des vaccins contre le Covid. :

Et là, la gentille grand-mère a révélé un tout autre visage.

Alors que l’Europe est en pleine négociation au sujet du 3ème contrat d’achat de vaccins auprès de Pfizer, on apprend grâce au journal américain l’existence d’échanges de SMS entre la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen donc, et Albert Bourla, le PDG de la firme pharmaceutique.

Pour faire simple, les deux compères auraient « négocié » à coups de petits sms, des contrats d’une ampleur financière inégalée, au mépris de toutes les procédures en vigueur. On imagine d’ici la conversation :

  • « Salut Albert, c’est Ursula, tu vas bien ? Je voudrais 1,8 milliard de doses, c’est contre le covid »
  • « Ah ok. Pas de problème. Par contre, ça fait 35 milliards d’euros, prix d’ami. Sinon tu fais quoi ce week-end ?! »

Des contrats d’une telle ampleur réclament, vous vous en doutez, des documentations colossales, validées par des dizaines de juristes, d’experts, de conseillers, etc.

Mais là, on règlerait ça avec des SMS et des petits smileys ???…pour 35 milliards d’euros d’investissement public et un vaccin dont on n’a pas idée s’il servira à quelque chose !!!

Évidemment depuis la publication de l’article du New York Times, de nombreuses personnes – députés, journalistes, lanceurs d’alerte, ont exigé qu’Ursula von der Leyen publie le contenu de ces sms.

D’autant qu’ils permettraient de faire la lumière sur les raisons qui font qu’aujourd’hui, l’UE est engagée auprès de Pfizer à acheter 70 millions de doses par an jusqu’en 2027, tandis que leurs excédents de stocks sont déjà en train de périmer…

Mais pour la présidente de la commission, c’est « non ».

À chaque fois qu’on lui demande, elle répond qu’elle n’arrive pas à remettre la main dessus…

Pourtant, conformément au règlement CE n.1049/2001 – c’est-à-dire en clair selon la loi ! – ces documents doivent être indiscutablement mis en libre accès.

Face à cette dissimulation, en avril 2023, Frédéric Baldan, un lobbyiste belge actif dans les relations commerciales entre l’UE et la Chine, a décidé de porter plainte contre la Présidente de la Commission ;

Les chefs d’accusation : corruption et destruction de documents publics.

Mais le lobbyiste va être écarté du jeu : on lui retire brusquement son accréditation au registre de la transparence de la Commission européenne…

Il y a des sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder…

Quant à Ursula von der Leyen, elle a toujours bon pied, bon œil, et voilà qu’elle vient d’annoncer qu’elle se représenterait à la tête de la commission européenne pour un second mandat.

Sera-t-elle réélue ? Réponse dans deux mois.

Quel bilan en tirer ?

Mais peut-être que vous vous demandez pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça !?

Car ces « affaires » ne sont pas seulement des « scandales » éthiques, moraux ou politiques. Ils ont des conséquences réelles sur la santé de millions de personnes.

Je ne reviens pas sur l’utilité, ni la soi-disante inocuité du vaccin Pfizer, dont un ancien ministre Français de la santé, Aurélien Rousseau, a osé dire qu’il n’avait « aucun effet secondaire »

Plus largement, comment peut-on accepter de laisser notre santé dans les mains de personnes qui, de toute évidence, sont sous l’influence d’intérêts extérieurs ?

Et qui sont des acharnés :

Ursula von der Leyen vient ainsi de demander, le 6 février dernier, le retrait d’un projet législatif visant à réduire de moitié l’usage des pesticides dans l’Union européenne².

Elle a fait aussi partie de ceux qui ont proposé de renouveler la licence d’exploitation du glyphosate pour dix ans, alors qu’il est largement établi qu’il représente un danger pour la santé humaine.

Je vous rappelle enfin l’opposition de cette même Présidente à une réforme proposée en avril 2023 pour rendre les médicaments moins chers et plus accessibles aux populations européennes, dans le contexte de la pénurie.

La réforme proposait entre autres de diminuer l’exclusivité commerciale des firmes sur certaines de leurs molécules de 10 à 8 ans.

Mais Ursula von der Leyen a bien sûr expliqué que cela nuirait à l’innovation des entreprises pharmaceutiques…

Voilà ce qu’on découvre, lorsqu’on retire certains masques, et je ne crois pas que ce soit « complotiste » de le dire.

Il faut accepter de regarder cette réalité en face, et en même temps ne pas oublier qu’il existe une autre voie. Celle d’une santé plus humaine, qui éveille chacun à la connaissance de soi, de son corps, d’une certaine recherche spirituelle.

Celle qui n’abandonne pas la recherche du bien et du beau

C’est la morale de l’artisan, si bien écrite dans les romans de Jean Giono.

Où celui qui est en apparence le moins libre de tous les hommes, le travailleur journalier, celui qui dépend chaque matin de la volonté d’un patron de lui donner du labeur, réussit à dépasser cette dépendance, et à transformer son travail en œuvre d’art.

Comment ?

Par le soin qu’il met à sa tâche, par son âme qu’il intègre à la matière qu’il touche, par le beau qu’il vise toujours, à chaque instant, par l’intensité qu’il met dans tout ce qu’il fait, il n’est plus un simple « employé » mais devient le vrai propriétaire de son travail.

Alors c’est lui, et personne d’autre, qui devient le capitaine de son existence.

C’est lui qui l’illumine, et non les présidents, les présidentes et tous ceux qui veulent gouverner nos vies pour augmenter leurs profits.

Santé !

Gabriel Combris


Sources :
[1]https://www.letemps.ch/monde/europe/new-york-times-veut-contraindre-commission-europeenne-rendre-publics-sms-dursula-von

[2]https://www.letemps.ch/monde/europe/pesticides-ursula-von-der-leyen-propose-le-retrait-d-un-texte-europeen-controverse