Chère lectrice, cher lecteur,

Au milieu des années 60, deux sociétés américaines produisant des ananas se livraient une concurrence acharnée.

La première avait des plantations à Hawaï, et l’autre, qui exploitait des plantations en Amérique et aux Antilles, augmenta ses parts de marché grâce à la qualité exceptionnelle de ses fruits.

Des botanistes furent chargés de trouver les raisons de cette différence.

Et pendant 5 ans ils ont passé au peigne fin toutes les particularités de chacune des plantations : composition des sols, microclimats, engrais etc.

Verdict : aucune idée !! Mystère et boule de gomme.  

C’est finalement un psychiatre, le Dr John Meiss, qui résoudra l’énigme, en remarquant un « détail » :

La seule différence entre les deux plantations était que les ouvriers agricoles des plantations d’Amérique travaillaient…en chantant des gospels. 

Et aussi curieuse que soit son hypothèse, Meiss se dit que peut-être les ananas aimaient-ils cette musique, et qu’ils « poussaient mieux » lorsqu’ils l’écoutaient, ce qui expliquait leur meilleure qualité…

Délirant ? 

Eh bien non.

Car lorsque le Dr Meiss fit venir à Hawaï des ouvriers qui se mirent à chanter à leur tour des gospels pendant la récolte…La qualité des fruits égala celle des autres plantations.

En fait la sensibilité des plantes à la musique est connue depuis longtemps.

Du moins « à ceux qui veulent bien y prêter attention, car malgré les découvertes dans ce domaine d’éminents scientifiques, l’humanité n’est pas encore capable de collaborer intelligemment avec les végétaux, dont elle tire pourtant l’essentiel de sa nourriture »¹.

Intéressante, cette idée de « collaboration », non ?

Cela rejoint la tradition ayurvédique où les grands maîtres indiens entraient par la méditation en communication avec chaque plante avant de la cueillir afin de lui demander si elle était prête à soigner.

Plus près de chez nous, je parie que vous avez déjà entendu parler des expériences du physicien Joël Sternheimer sur un champ de tomates, qu’il a séparé en deux parties².

Dans la première partie, les tomates étaient arrosées deux fois par jour, et dans la seconde elles ne l’étaient qu’une fois mais elles étaient bercées par trois minutes de musique par jour, au moyen d’un radio cassette posé au pied des plants.

Et dans le « jardin musical », la production des tomates a été multipliée par vingt…

Vingt !

Et aujourd’hui, plus de 80 vignerons français utilisent des mélodies musicales pour lutter contre un champignon parasite qui tue la vigne, l’esca, avec d’excellents résultats³.

Des maraîchers utilisent également cette technique, baptisée « protéodies » (lien entre les protéines et la mélodie), avec des succès spectaculaires.

Voici ce que disait il y a quelques années le responsable de la culture du concombre dans la serre des Trois moulins, en Loire-Atlantique :

« Les protéodies nous servent à lutter contre le champignon didymella. On jette beaucoup moins de concombres et nos clients sont contents parce qu’ils voient des produits plus beaux.

C’est difficile à quantifier mais on voit les résultats très vite, par exemple il y a quelques mois on a eu une panne d’un diffuseur de musique pendant trois jours et le didymella était déjà retour. »

 

Trois jours sans musique, et les concombres dépriment !

Et il y a encore plus étonnant.

Savez-vous que si vous prenez une tige de rosier entre vos doigts, la plante pourrait bien « deviner »  si vous faites ce geste simplement pour respirer son parfum, ou si c’est dans l’intention « agressive » de la couper ?

Pour preuve la découverte fascinante rapportée il y a quelques années par le journaliste scientifique Pierre Lance, évoquant le travail d’un chercheur japonais du laboratoire d’horticulture de Kyoto⁴.

Appréciant particulièrement les lilas, celui-ci avait l’impression que leur parfum s’accentuait quand il s’approchait d’eux.

« Voulant en avoir le cœur net, il va se lancer dans toute une série de mesures avec des ampèremètres, des voltmètres, des capteurs de tension, des thermomètres de contact et des détecteurs de points d’énergie comme ceux qu’utilisent les acupuncteurs. Et il obtient confirmation de changements dans le « comportement » des fleurs selon la personne qui s’approche d’elles. » 

Ainsi, lorsque c’est sa propre mère qui vient au jardin pour lui demander de couper des fleurs, il constate une augmentation très nette du flux d’énergie.

Et dès qu’elle s’éloigne, l’intensité du flux d’énergie diminue jusqu’à devenir plate sur son détecteur.

Le chercheur invitera de nombreuses personnes à visiter son jardin et finira par se rendre compte que selon la personnalité des visiteurs, selon leurs intentions, les plantes ont des réactions qui peuvent s’apparenter au rejet ou au contraire, à la tentative…de séduction !

N’est-ce pas complètement fantastique ??

« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration…» écrivait le grand inventeur Nicolas Tesla.

Et alors, le vacarme du monde devient, l’espace d’un moment, moins assourdissant.

Santé !

Gabriel Combris


Sources :

[1] http://www.terraeco.net/Ces-paysans-francais-soignent,55302.html

[2] http://www.terraeco.net/Ces-paysans-francais-soignent,55302.html

[3] Pierre Lance. Revue Plantes & Bien-Être, Mars 2015.