Chère lectrice, cher lecteur,

Où va la lumière lorsqu’on l’éteint ?

Est-ce que sous prétexte qu’on ne la voit plus, elle n’existe plus ?

Ces questions paraissent abstraites, presque inutiles.

Il me semble pourtant qu’elles touchent au cœur du « mystère » de l’énergie…

…Et qu’elles nous aident à comprendre comment une force que l’on ne voit pas, que l’on ne peut ni saisir ni mesurer, pourrait avoir une action…parfaitement concrète !

Le surnaturel fait partie de notre vie

Si vous avez lu le fabuleux témoignage du dissident russe Alexandre Soljenitsyne sur le goulag1, vous vous rappelez peut-être de l’histoire de Nikolaï Alexandrovitch Kozyrev, brillant astronome dont la carrière fût brisée par son arrestation arbitraire, comme il s’en pratiquait à la pelle dans l’URSS de Staline.

Emprisonné, Koryzev ne dut son salut qu’à la pratique d’une méditation profonde et régulière sur l’éternel et l’infini ; sur l’ordre universel et l’Esprit suprême qui l’anime ; sur les étoiles et leur composition ; sur la nature du Temps et sa marche.

« Il découvrit ainsi un nouveau domaine de la physique, ce qui lui permit de survivre. Mais ses réflexions furent un jour bloquées par des chiffres qu’il avait oubliés. Il avait besoin pour construire son système, de nombreuses données chiffrées. Mais comment les trouver dans sa cellule éclairée la nuit par une méchante lampe à pétrole, où même un petit oiseau n’aurait pu entrer ? »

« Alors notre savant eut cette prière : « Seigneur, j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir. Aide-moi ! Maintenant, c’est à toi de m’aider »

« Il avait droit alors à un seul livre tous les dix jours. La bibliothèque de la prison était bien pauvre, il y avait là plusieurs éditions du Concert rouge de Démian Bedny, qu’on lui donnait et redonnait sans cesse. Une demi-heure après sa prière, on vint pour l’échange de livres et, comme d’habitude, sans rien demander, on lui jeta…un Cours d’astrophysique ! D’où pouvait-il venir ? Il était inimaginable qu’un tel livre pût se trouver à la bibliothèque… »

« Kozyrev se jeta sur le livre et se mit à emmagasiner dans sa mémoire tout ce dont il avait besoin. Deux jours s’écoulèrent, il lui en restait huit ; quand soudain le directeur de la prison vint faire son inspection. Son œil perçant vit tout : « Vous êtes astronome de profession, n’est-ce pas ? – Oui. – Retirez lui ce livre ! ». Mais la venue surnaturelle du livre avait déblayé la voie et Kozyrev poursuivit son travail au camp de Norilsk. »

Un livre qui tombe du ciel après que l’astronome a prié pour recevoir de l’aide ???

Bien sûr, chacun aura son avis sur ce récit.

Est-ce le directeur qui lui a dégoté le livre et lui a laissé pour deux jours ? Est-ce un autre complice ? Et dans tous les cas, ont-ils réellement entendu la prière du prisonnier ? Comme une petite voix intérieure qui serait venue murmurer à leur esprit ?

Est-il absurde de penser qu’il existe un « fil » qui relie les esprits, que l’information que constituent nos pensées pourrait voyager au de-là de notre cerveau ?

Est-il si absurde de penser que tout est relié, que toute séparation n’est qu’illusoire.

Et qu’invisible ne veut pas dire…inexistant ?

Les yeux ne voient pas tout

Prenons maintenant un autre exemple, celui de l’homéopathie.

Il y a une chose sur laquelle tout le monde sera d’accord : son effet thérapeutique ne dépend pas des molécules ingérées, puisqu’il n’y en a pas dans les granules.

Mais cela signifie-t-il qu’il n’y a RIEN dans ces granules ?

C’est un peu comme si on cherchait à comprendre un film ou le contenu d’un reportage radiophonique en pesant le téléviseur ou le poste radio avant et pendant la transmission.

On pourrait conclure de façon « scientifique » que le poids n’a pas changé, et qu’il n’y a eu aucune transmission d’informations !

On pourrait reproduire la même expérimentation en pesant un étudiant avant et après un cours de philosophie, et en déduire qu’il n’a changé en rien puisque son poids est le même. Vraiment ?

Mais alors, comment expliquer l’efficacité de ces granules sans molécules ?

Il suffit d’admettre que les électrons des remèdes portent une information électromagnétique qui peut avoir une action thérapeutique, comme les mots d’un psychothérapeute (que l’on ne peut pas peser non plus !

Nous avons parlé récemment de l’expérience du Pr Luc Montagnier 2, qui a placé dans de l’eau le fragment d’ADN d’un virus. Puis il a dilué cette eau. Une première fois, une deuxième, jusqu’à ce qu’il ne reste plus la moindre molécule chimique dans l’eau.
Pourtant, le professeur Montagnier a réussi à montrer qu’il « restait bien » quelque chose, mais d’un autre ordre que chimique :

« Au bout de 6 et 7 dilutions, les tubes ont émis un SIGNAL. »

« Un signal « électromagnétique », qui n’avait jamais été découvert avant. »

« L’eau a gardé le signal de l’ADN du virus « en mémoire » ! 3

Et ce n’est pas tout.

Ce signal électromagnétique a été capté, et enregistré sur un ordinateur…

…puis il a été envoyé à un autre laboratoire, en Italie.

Là, les scientifiques italiens ont « transmis » le signal électromagnétique reçu du Pr Montagnier… à un simple tube d’eau pure.

C’est à-dire qu’ils ont émis le signal à proximité de l’eau, pendant 1 heure.

Puis, ils ont réalisé un test PCR dans cette eau.

…et ils ont trouvé un ADN du virus identique à 98 % à celui envoyé par le laboratoire français !

Cela signifie bien que l’eau aurait une sorte de « mémoire » : même sans molécule chimique, elle conserverait en elle des « informations » sous forme de signaux électromagnétiques.

Des signaux électromagnétiques…Serait-ce l’explication de la transmission de la pensée d’un esprit à l’autre ?

Cela permettrait d’expliquer, par exemple les résultats exceptionnels obtenus par ces « barreurs de feu », à qui certains hôpitaux font appel pour soigner les grands brûlés !

Aux urgences de l’hôpital d’Annecy, les patients qui consultent pour une brûlure bénéficient de leur intervention.

Après leur intervention, 87 % des patients constatent une diminution de la douleur supérieure à 30 %, et les trois quarts se disent très soulagés. 4

Pour des brûlures au premier degré, le soin à distance fait complètement disparaître la douleur en l’espace d’une heure.

Pour les brûlures au second degré, la douleur disparaît en un jour et demi contre quatre semaines habituellement observées sans traitement énergétique.5

Est-ce un simple placebo ? Ou est-ce qu’une énergie guérisseuse circule-t-elle vraiment ?

« Je peux vous dire qu’on voit tout de suite la différence entre une personne qui s’est fait « barrer le feu » ou non ! explique la Dr Danielle Tavernier, qui a dirigé les urgences à l’hôpital de Thonon-les-Bains.

« Le résultat est notamment spectaculaire chez les enfants. Sans les prévenir qu’on appelle un barreur de feu, ils s’arrêtent de pleurer presque instantanément. »

« Il faut le voir pour le croire. Je ne l’explique pas, je l’accepte dans l’intérêt des patients. »

Ouvrir son esprit, accepter le mystère. Et découvrir l’énergie guérisseuse.

Ce pouvoir qui existe en chacun de nous, et qu’il est possible de comprendre et de faire grandir.

Si ça vous intéresse, je vous suggère un livre exceptionnel sur le sujet. Il est accessible ici.

Combris

Sources :

[1] Alexandre Soljenitsyne, L’archipel du Goulag.

[2] https://www.dailymotion.com/video/x210x3k

[3] Xavier Bazin, Lettre Santé Corps Esprit.

[4];[5] Extrait de: Lila Rhiyourhi. « Vous aussi, vous êtes magnétiseur !. » Apple Books.