Chère lectrice, cher lecteur,
Alors que l’acteur Alain Delon vient de mourir, il me semble que peu de commentateurs ont souligné un aspect important, essentiel même, de la fin de sa vie.
Alain Delon est mort chez lui.
Dans sa maison de Douchy, dans le Loiret. Un endroit qu’il aimait passionnément.
C’est là qu’il a passé les derniers mois de sa vie, surveillé au quotidien par des soignants, entouré de ses proches.
C’est là qu’il a donné ses dernières interviews, sans jamais esquiver LE sujet devenu central pour lui : la mort.
Sur ce thème, le monstre sacré du cinéma Français n’a rien fait comme tout le monde. Et je crois qu’on peut l’admirer aussi pour cela.
Car aujourd’hui si l’on regarde les choses en face, la vieillesse et la mort ressemblent aux nouveaux tabous que la société veut nous imposer.
Notre époque parle sans honte de sexe et d’argent, fière de montrer qu’elle a réglé leur compte aux interdits d’autrefois.
Mais évoquez avec elle le corps malade qui attend son heure, la mort qui rôde, et là elle se froisse, l’air tout d’un coup bien sérieux.
Alors quoi ? Motus, on n’en parle pas, on fait comme si ?
Il faut lire le rapport du Comité Consultatif d’Ethique sur le vieillissement de février 2018, pour comprendre que ce silence sur la vieillesse et la fin de vie a des conséquences extrêmement douloureuses, et qu’en se taisant ainsi, on vole à de nombreuses personnes la possibilité d’être heureux jusqu’au bout.
Le tableau, il faut le dire, est dur à regarder.
Aujourd’hui, les « personnes âgées » ont quasiment disparu de la vie réelle.
Fini, le temps de la grand-mère qui restait en famille jusqu’au bout, assise près du feu sur son siège à bascule.
Maintenant dès qu’ils « déraillent un peu », on range les « vieux » entre eux, dans des boîtes « toutes faites pour », des maisons de retraite, des EHPAD, des endroits à acronymes qu’on ne comprend pas mais qui « font » propre.
Le résultat ?
- 50 % des personnes âgées de plus de 75 ans n’ont plus le moindre « réseau amical actif ».
- Leur taux de suicide est deux fois supérieur au taux national.
- Même lorsqu’ils sont en bonne santé, ils partagent le sentiment d’être « en trop », ou de « n’être plus »[1].
Et la suite ne vaut pas mieux.
En France aujourd’hui, près de 80 % des gens meurent à l’hôpital.
On meurt seul dans une chambre standard, sur un lit en plastique qui fait du bruit dès qu’on se retourne, sans personne pour nous tenir la main au moment du grand saut.
Sans même les dessins des petits-enfants sur les murs. (Vous savez, ça prendrait trop de temps à enlever et, comment dire, il y a du monde qui attend derrière…)
Il faut mourir discrètement, sans trop que ça se voit, c’est mieux pour tout le monde.
Du côté des funérailles, l’affaire est réglée.
Plus question d’afficher son deuil en noir ! Je m’attends prochainement à voir des corbillards colorés circuler dans nos villes, parce que le directeur marketing de chez Roc Eclerc aura décidé qu’il fallait « ré-ambiancer l’enterrement ».
Bref, pour résumer, j’ai l’impression que sur le sujet, notre époque est perdue.
Alors oui, la fin de la vie est un sujet lourd, difficile, angoissant. Qui peut le nier ?
Le mystère est partout.
Sur ce qui va se passer ensuite : quelque chose ? Rien. Est-ce qu’il y aura-t-il un chemin à suivre, un trou noir ?
Et les derniers instants, les dernières secondes, est ce qu’on aura peur, est-ce qu’on sera seul ?
Ou est-ce qu’il y aura à nos côtés la légion de ceux qu’on a aimés, avec à sa tête l’enfant qu’on a été ? Lui qui nous a vu grandir, aimer, haïr, réussir et rater, lui qui a été la balise de toutes nos années, sera-t-il là lui aussi ?
Mystère, encore et toujours…
En attendant de savoir, il me semble que cette volonté absurde de nier la mort assèche aussi les vivants.
« Je crois intellectuellement faux, et psychologiquement dangereux, de couper tout lien entre l’homme d’aujourd’hui et celui d’hier » a écrit l’académicienne Jacqueline de Romilly.
Car il n’y a pas d’aube nouvelle s’il n’y a pas eu de crépuscule.
D’accord, mais concrètement, on fait quoi ??
On peut commencer par réfléchir au rôle et à la place qu’occupe la mort dans nos pensées intimes ou nos conversations.
Ce n’est pas un détail. C’est essentiel pour resituer l’importance de vivre vraiment jusqu’au dernier souffle.
Il n’y a qu’à voir le tableau du Caravage, peint au début du XVIIème siècle en illustration de cet article.
C’est une « vanité », une représentation allégorique de la mort, du passage du temps et de la vacuité des activités humaines.
On y voit Saint-Jérôme en train d’écrire. Mais vous aurez remarqué qu’il n’est pas seul.
Le miroir de son œuvre, malgré toute l’intensité qu’il peut y mettre, c’est ce crâne tout lisse, cette mort sans fard qui emportera la partie, quoi qu’il arrive.
Sur la question de la mort, au XVIIème siècle, on mettait les pieds dans le plat.
Et nous aujourd’hui, ose-t-on seulement aborder le sujet ? Avec des amis, ou pire : en famille…
Pas si facile.
J’avais lu il y a quelque temps une histoire étonnante au sujet de l’acceptation de la mort, dans un quotidien britannique[2].
Celle d’un couple, Wendy et Russell Davidson, où la femme se savait condamnée par un cancer de l’utérus. La vérité était là, aussi implacable que le crâne sur le livre de Saint Jérôme. On pouvait détourner le regard autant qu’on voulait, Wendy allait mourir. Et plutôt que de nier l’évidence, Russel a préféré agir en conséquence :
« Avec ma femme, nous en parlions souvent, de la mort. Et j’étais déterminé à ce qu’elle meure ici, chez nous, à côté de moi, de nos enfants. Je voulais qu’elle meure bien ».
« Wendy est morte en paix. Ensuite j’ai lavé son corps, je l’ai habillée et installée dans son cercueil ».
« Elle était là dans notre chambre, et j’ai dormi avec elle dans la même pièce pendant six jours. Nos amis sont venus la voir, lui parler, parler d’elle. »
Sa mort a été un moment magnifique ».
Un moment « magnifique ». Aujourd’hui le mot risque de donner de l’urticaire.
Mais sans aller si loin, je voudrais pour conclure vous livrer une dernière réflexion qui m’a semblé intéressante, au sujet des enterrements. Je l’ai trouvée dans un petit livre signé par le Dr Gérard Leborgne[3], un médecin vraiment pas comme les autres, pour qui les « nutriments de l’âme » sont aussi importants que ceux du corps pour être en bonne santé.
Et vous allez voir qu’avec lui, même au cœur d’un des événements les plus tristes de la vie on peut aussi trouver de quoi se réjouir.
« Les funérailles sont un arrêt dans la routine et le train-train.
« Il y a des rendez-vous à déplacer, une ou deux journées de travail à supprimer, un trajet à prévoir, seul ou à plusieurs, une nuit à passer à l’hôtel chez un ami ou un parent, avec la joie aussi de se retrouver et en plus, au-dessus de nous, cette prise de conscience, cette élévation, comme si c’était un cadeau de celui qui part, de nous donner ce moment de rassemblement autour des familles dans les larmes, avec le cœur béant. »
Voir les funérailles comme un « cadeau » ! Et pourquoi pas ?
Car si elles nous volent des larmes, elles nous offrent aussi un moment de vérité unique, où les vivants sont en communion avec les morts, un petit instant tous ensemble.
Avant un jour, de se retrouver pour de bon…
Gabriel Combris
[1] http://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/avis-ndeg-128-du-15-fevrier-2018-enjeux-ethiques-du-vieillissement-quel-sens-la
[2] http://www.telegraph.co.uk/news/2017/05/09/heartbroken-husband-slept-next-dead-wife-six-nights-family-gave/
[3] Dr Gérard Leborgne, 120 réponses d’un médecin de terrain aux pathologies d’aujourd’hui, editions du Dauphin.
Monsieur,
Je voulais simplement vous dire merci pour ce bel article.
Nadia, musulmane de culture Soufie. ouverte et citoyenne du monde , 72 ans. Merci infiniment pour cet article, pour ce beau témoignage sur ” la vraie Vie” , pour ma part, le monde d’aujourd’hui n’a pas ” peur de la mort” mais “de la vie ” ,….dans nos prières, chaque instant de chaque jour , nous évoquons la Mort…en toute simplicité, faisant partie de la vie……. chaque nuit , nous ” mourront” et chaque matin nous ” ressuscitons, qui est garant de voir le jour ” suivant ” , ne peut- on pas mourir dans son lit, dans son bureau, au volant de sa voiture, dans un train, en balade, au milieu d’une fête……en faisant l’amour ou en dégustant un bon repas….Mon Dieu, que l’être humain est inconscient et pas ” vivant “…… Quel leurre de se croire invincible et immortel….Ce n’est pas que les ” vieux ” qui meurent, les bébés, les enfants, les adolescents, les adultes…. sommes nous à ce Point aveugles et irréfléchis …. J’ai été trop longue mais le sujet est tellement important et d’actualité….. Merci.
Depuis quelques années, les personnes agées ne sont absolument pas considérées, tout se fait par ordinateur, démarches, renseignements, avec QR code, tout pour reléguer les “vieux” au stade de rebus. On a l’impression de ne plus servir à rien, de ne plus exister dans la société. Beaucoup de personnes agées n’ont pas d’ordinateur et malgré celà tout doit être fait par ordinateur, celà n’est pas logique ! Moi-même, j’ai 80 ans, je me débrouille un peu avec cet “engin” mais déteste toutes les démarches officielles de cette façon, en plus avec toutes ces arnaques on a toujours peur !
Revenons à un mode de vie plus humain !
J’ ai apprécié cette très belle lettre.
merci à vous
Bsr je viens de lire ça serre les tripes mais c la vérité
G 70ans et je fais face à mes enfants quand j en parle ils ne veulent pas en entendre parlé à croire que je serais toujours là et pourtant !!!
G l angoisse de penser qu ils ne seront jamais près à l accepter alors je n en parle plus
Merci à vous de m avoir fait rappellé combien Delon était une grand homme et pas que
Salutations à vous comme à lui ☺️
souvent tellement triste la vie des personnes âgés!! des epadh hyper chers… sans tendresse…sans bons repas…sans écoute!!
pourquoi l’accompagnement afin de rester chez soi est elle si onéreuse??
1 assistante de vie sur 5 fait son job!!
aucune formation pour s occuper des personne atteintes de la maladie d’Azeymer!!
des” ccass” à 28 euros de l’heure…donc1 à 2h max par jour…pour faire du “ménage”🙄🙄
nos pays riches n’ont aucune conscience de l’intérêt de conserver nos anciens à la maison!!
Rémunèrons les familles qui veulent s’occuper de leurs anciens à domicile.
Avant la pension pour anciens était joyeuse divertissante et très abordable!!
La vieillesse est un bisness très lucratif pour l’état …ainsi que leurs 💊 qui favorise les gros lobbies …genre big farma .et la mort …alimente rondement ces services funéraire!! Le cercueil en carton interdit en France…pour finir brûlé…on détruit les forêts!!! tout est une question de “pognon”
sans sentiments ni reconnaissances pour nos anciens si chers à nos ❤
veronik…
Bonjour.
Voilà un texte et une réflexion bien osés et que l’on a point l’habitude de lire et d’entendre, sur la mort. Sur la grande faucheuse, cette amie intime de la vie qui n’en est que la continuité. mais cela a le mérite d’être dit, de poser la question. Pourquoi dans notre société dite évoluée, décomplexée, laisse t’on tant de gens mourir seuls, dans de mauvaises (voir atroces conditions) , en catimini souvent. Au point que certains finissent par décider de mettre fin (de la manière dont ils disposent) à leur vie, seuls et désemparés. Vivre c’est mourir un jour. On peut, on doit bien vivre…Alors pourquoi on ne pourrait pas “Bien “mourir aussi. .La société toute entière a besoin d’y réfléchir et d’évoluer et en tout premier lieu, le corps médical..DELON était une star solitaire et pas toujours facile à cerner. mais au moins, il a choisit où mourir, chez lui, apaisé…Que cela puisse nous faire réfléchir…
Merci Monsieur Gabriel Combris pour ce moment de lecture plutôt réconfortant, apaisant , sur un sujet inattendu et que l’on évite généralement !…
A 77ans, encore très en forme , je n’y pense même pas mais il faudra bien un jour se rendre à l’évidence que “toute les belles choses de la vie ont une fin “…
Marie
magnifique réflexions, texte très inspirant ! Bravo.
Bonjour Monsieur Combris. Le départ de cet homme a bouleversé de nombreuses personnes. Moi, ce qui me bouleverse c’est votre message si riche d’émotions. Je suis tellement touchée par votre analyse sur la mort et la vieillesse. Magnifique ! Je suis certaine de ne pas être la seule personne à ressentir ce soulagement profond de constater qu’il existe encore des êtres qui pensent comme moi, comme eux : sur le grand départ et sur la vieillesse. Vous avez réuni en une page tout ce qui fait que beaucoup ont oublié qui nous sommes. La disparition de nos coutumes ou la disparition du chagrin de perdre un être cher. Simplement, pleurer à chaudes larmes pour le disparu. Oui, il avait une place importante, il était une chance pour les autres. Je vous remercie infiniment de l’avoir écrit et surtout de l’avoir adressé à tous ceux qui vous lisent. Je n’ai pas le même don que vous pour écrire, mais je tenais à vous adresser ce petit mot, simple.
Russel était heureux, c’est bien……
et c’est la cas pour la plupart des personnes qui vont à un enterrement ….. comme dit toujours ma soeur “ouf ce n’est pas nous” !!!
Mais qu’en a pensé Wendy ?
lucie.yoga@hotmail.fr C’est difficile d’accompagner un patent ,un ami . Leur départ nous renvoi à notre propre mort .
Il est important d’obtenir quelques connaissances afin de ne pas paniquer et souffrir
merci pour votre texte ;
Merci pour cette lettre pleine de clairvoyance et générant beaucoup d’espérance.
Beau sujet de méditation !
tout à fait vrai que la mort rassemble
je n’étais pas tout le temps d’accord avec mon père et des fois c’était dur de se parler
quand il a eu un cancer je l’ai soigné du mieux que j’ai pu, je suis infirmière.
quinze jours avant sa mort je lui ai demandé s’il voulait rester à la clinique ou rentrer chez lui, son choix a rejoint le mien. on l’a ramené dans sa maison, on a contacté tous ses amis et connaissances et j’ai pu lui parler, lui demander pardon de peut-être du mal que j’avais causé
il est parti en ma présence en lui donnant la permission de partir rejoindre son épouse
ça a été pour moi une vraie joie de le voir s’éteindre dans la sérénité
si c’était à refaire je le ferai et je souhaite que pour moi ou mon mari ça se passera comme ça
bravo pour vos textes que je lis avec attention
bonjour, à vrai dire, je n’ai pas de commentaire car tout est dit. Bravo pour cet excellent travail.
Bonjour, j’ai lu avec une grande attention votre ressenti par rapport à la mort, car je suis tout a fait en accord avec ce que vous dites ! Pour conforter vos écrits , je dirai que lorsque nous étions gamins …… j’étais “enfant de cœur ” et pratiquement a chaque enterrement le prêtre nous emmenait voir le défunt , ce n’était certes pas une partie de plaisir , pour nous gamins , mais c’était rendre hommage a la personne disparue , d’ailleurs a l’époque , le défunt restait dans sa famille , le soir nous assistions a “la veillée” ( uniquement dans le cas familial) . Ensuite en ce qui concerne les personnes âgées , comme nous le sommes aujourd’hui avec mon épouse , dans un an 60 ans de mariage ……nous avons gardé nos parents respectif jusqu’à la fin de leur vie , ce ne fut pas facile , mais nous n’avions pas les moyens financiers nécessaires pour faire face aux dépenses. Aujourd’hui nous attendons ……mais espérons finir nos vieux jours dans notre maison. En paix avec nous même en regardant les étoiles…………..
c’est exactement ce que je vis depuis 3ans d’hepad de mon mari et son “copain” Alzheimer….
Mais que faire….
Vous avez entièrement raison .la mort fait partie de la vie elle est inéluctable donc pourquoi faire comme si elle n’existait pas ? Et oui il faut pouvoir mourir chez soi entouré de ceux qu’on aime si on en a envie .c’est vrai qu’avec des moyens financiers importants c’est plus facile mais cela dépend aussi d’une façon de vivre ..et de naître .j’ai milité de nombreuses années pour laisser aux couples la possibilité d’accueillir leur enfant chez eux et ma vie de sage femme à été une suite d’émerveillement .quelle chance pour ces « ames »(esprit ,étincelle de vie ..) d’être accueillies dans la chaleur du nid pour cette épreuve ( au sens sportif de faire ses preuves ) qu est la vie..alors oui l’accompagnement pour le retour est tout aussi important peut être plus encore et doit absolument cesser d’être souvent aussi inhumain . Bien sur on a le droit de vouloir mourir seul et pris en charge mais dans le cas contraire la société et la médecine n’offrent aucune alternative alors il faut des gens comme vous qui touchent beaucoup de monde et qui proposent au moins une réflexion qui peut déboucher sur une décision ..
Merci à vous d’entrouvrir cette porte
Monsieur Combris,
Quel beau texte ! Quelles belles paroles ! Je me souviens d’un cours de psychologie au début de mes études où un professeur évoquait déjà en 71-72, le fait de cacher les cimetières hors des villes et des villages, de bannir les processions qui suivaient le corbillard, ect… En tant que Martiniquaise, j’étais intervenue en arguant qu’en Martinique existaient la veillée du mort qui durait toute la nuit au cours de laquelle on chantait et buvait allègrement en se remémorant la vis et les coups marquants de ce dernier, l’enterrement avait lieu le lendemain et le corbillard était suivi des parents et alliés jusqu’au cimetière et ceux-ci étaient reçus après pour une sorte de buffet. Par contre, je remarque que maintenant, ces coutumes sont abandonnées pour imiter le
” monde dit moderne et européanisé ” et l’on voit moins ce que j’ai décrit plus haut sauf parfois dans les communes. Je le regrette tout comme vous.
Oui, ce peut être doux-amer, un moment hors du temps avec aussi des instants “de grâce” en dehors des moments de larmes et d’infinie tristesse.
En revanche, si on perd un enfant …..
Merci beaucoup pour votre partage qui parle de la fi de vie et de la mort sans tabous. Et avec tant de vérité ! Merci !
J’ai eu la chance de pouvoir accompagner mon épouse atteinte d’un cancer au cerveau en HAD puis en soins palliatifs et elle est morte a la maison. Nous avions préparé les obsèques qui ont eu lieu le 22 décembre jour de notre 52 ème anniversaire de mariage. Elle est partie accompagnée de ses amis dans l’el’église qui avait vu notre union. Ce “travail” d’aide soignant est épuisant et je commence a retrouver un peu de ma forme physique. Mais si c’eia refaire je recommencerai en étant encore plus efficace.
Magnifique hommage et très belle peinture de ce que devrait être l’accompagnement dans la mort et la célébration de la vie.
Votre texte m’a profondément touchée, alors que ma Maman nous a quittés il y a près de trois mois. Elle avait le même âge qu’Alain Delon – ou presque – et je me plais à l’imaginer découvrir avec son enthousiasme coutumier tout ce que ce passage a à offrir.
Merci
je suis une de vos fidèles lectrices
De telles pensées font chaud au cœur
Mon père est parti pour son long voyage, sa main dans la mienne et à la maison. Pour ma maman, malheureusement, ce fut à l’hôpital et c’est mon grand regret . cependant, ils sont toujours tous les deux dans mon cœur et dans ma vie : ils continuent de m”accompagner .
Complètement d’accord avec vous. Maīté REBEIX
Merveilleux message, bien sur pour moi, j’ai bientôt 89 ans, Alain Delon lui aussi était de 1935 et vient de nous quitter, presque tous mes amis sont partis! j’attend la mort avec sérénité et vu mon état plus tôt passable malgré cancer pulmonaire inopérable diabète etc. j’ai toute ma tète et veut par tir si elle ne va plus. Merci Gabriel . Francis
Très bien dit ,et oui c’est prouvé il y a une vie après la mort et ce sera la plus belle si nous l’avons méritée,le bien et le mal existent depuis toujours bien qu’on veuille nous persuader du contraire ,notre Créateur nous a créés pour le Bien et nous a laissés libres de choisir,il nous appartient de faire le choix .
Merci à vous pour cette “mise au point” !
Nous venons d’enterrer notre mère qui s’est battue pendant 1 an contre la maladie (3ème cancer). Toute cette année, je l’ai accompagnée et la dernière semaine de sa vie, j’ai eu le bonheur de vivre en soins palliatifs avec elle 21h sur 24. (Les 3 heures restantes étaient pour venir m’occuper de mon père, rester à la maison.)
Nous avons pu préparer ses obsèques pendant 14 jours, la cérémonie a ému beaucoup de monde, nous étions dans la vérité la plus pure, elle était là, bien vivante et heureuse sans son corps.
Notre société ferait bien de prendre soin de ses vieux, de leurs laisser une vie sociale jusqu’au bout ; la sécurité sociale ferait des économies et les êtres humains seraient plus en harmonie avec eux-mêmes, car que l’on le veuille ou non, la mort fait partie de la vie. La nier est signe d’un mal de vivre et mal être notoires de notre société. À bon entendeur, salut !!!
Nous naissons pour mourir, s’est l’issus de tous les humains quand ils l’auront accepter ils feront revenir leurs ainées à la maison j’ai accompagné mes parents jusqu’au bout mon dieu que du bonheur tous ses instants passés à leurs coté.
un grand merci pour votre article, c’est magnifique et tellement juste.
Quelle magnificence! Cela nous redonne du moral!
bravo pour cet écrit
bonjour, je viens de lire cette lettre, je trouvé que c’est une vérité sur la mort, j’en ai même les larmes aux yeux, j’ai 77ans, et je n’avais jamais lu de telles vérités , il est vrai que la mort c’est de partir de la vie vers l’au-delà, et l’amour de nos enfants à ce moment doit être
un devoir absolu d’être à ce moment aux côtés de ses parents qui les ont mis au monde, des fois les animaux sont plus sociales que les
humains; je me souvient que , quand ont à sorti mon père dans son cercueil, mon cheval dont il ses occupé avec moi ‘ hennis plusieurs
fois, j’avais mis un ruban noir autour du cou de mon chien et mes deux chats. ‘Jai vu un chien mourir sur la tombe de leur maître.
enfin mourir pour certain n’ai rien, ce qui prime c’est l’argent malheureusement. j m’arrête là car pour certains la vie n’est pas un gâteau.
je suis entièrement d’accord avec vous
on a perdu des parents dès qu’ils ont été en EHPAD 6 mois voire 1an après ils sont décédés car ils se sont sentis abandonnés et déracinés, perdus quoi.
ils ont baissé les bras et leurs santé a décliné.
Perso j’ai 75 ans et je compte bien finir dans mon lit entouré de mes enfants et petits enfants.
A moins que je perde le boulon alors la je ne pourrai pas gérer.
Magnifique article !
je suis tout a fait d’accord ,sauf que là mort n’est pas la fin ,notre vrai domicile est las haut ,ici nous ne sommes que de passage ,j’ai perdu mon fils il y a 4 ans mais je suis toujours en communication avec lui par l’intermédiaire d’une médium. il est très bien et me raconte pleins de choses ,il vient me voir ,je ne l’es pas perdu il est toujours avec moi et il viendra me chercher le jour venu
Merci pour cette lettre sur le sujet de la mort.
Ce sont des réflexions que j’ai depuis de nombreuses années ayant été accompagnante en soins pallliatifs à domicile pendant 7 ans.
J’ai eu plusieurs activités bénévoles au cours de mon expérience et celle-ci a été la plus riche et la plus profonde en terme de toucher le coeur de l’humain.
Souvent les gens m’ont dit: ” Je ne sais pas comment tu fais, moi je ne pourrais pas”. A cela, je répondais, en citant Elisabeth Kubbler Ross : ” Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre”. Et c’est souvent de cette façon que j’ai vécu mes accompagnements.
Alors oui , merci de partager sur ce sujet tabou et nié dans une société obnubilée par la jeunesse éternelle qui veut occulter le passage inéluctable.
Fanny
Très bonne analyse et vérité et touchante merci
Merci pour cette réflexion sur la mort. Ce qui est bien dommage, c’est qu’il faut atteindre un certain âge pour en comprendre toutes les significations. Pour rester positif, ça permettra à certains de vos lecteurs de se poser des questions, et leur rappeler que nous sommes tous mortels.
Bien cordialement.
RS.
Très jolie et pertinente lettre….Merci d’avoir eu le courage de dire ces choses.
un très très grand merci pour cet article magnifique sur la mort. quand j’ai vu le début, je me suis dit: encore alain delon! mais la suite est tellement vraie et belle.
Bien beau de mourir chez soi . mon mari , que j’ai soigné jusqu’au bout chez moi pendant des mois , est décédé ce mois en présence de ses enfants . Les conditions de la fin ont été terribles, inadmissibles . Nous sommes tous littéralement choqués . Moyennageux ,terrifiant . Je ne l’ai jamais lâché ! Elle est belle la fin de vie en France ! Mon chagrin est immense
j’ai bcp apprécié ce que vs dites sur la MORT niée de +en+ par 1 rêve d’immortalité ! qt à la vieillesse il faut la masquer,l’effacer,l’encager….Alors quelle n’est qu’un passage comme l’arrivée ds la VIE .
Belle fin de journée et de vie !
Merci de cette lettre et ayant travaillé en soins palliatifs en Belgique , ce sujet ne m’effraie pas et j’en parle avec mes proches .
Et oui les fins de Ice ne sont pas toujours douces .
Mireille
J’ai bien compris votre problème qui est aussi le mien… j’attends avec angoisse que l’euthanasie soit acceptée en France, comme dans beaucoup d’autres pays: on nous l’aura fait attendre!
J’ai décidé de ne jamais accepter de finir ma vie en Epadh. J’ai 83 ans, en assez bonne condition physique, me permettant da continuer à vivre seul dans mon lotissement. J’ai bien un fils qui a décidé de faire sa vie en Bretagne…et pour l’instant, j’entretiens entièrement ma maison tout seul, presque sans aide extérieure… cela pourra durer encore un moment, où je peux encore me baigner en mer, ou randonner à ma mesure, mais il y aura une fin à tout ça… dans 1 semaine ou 5ans?
J’imagine pouvoir terminer ma vie, quand tout deviendra très difficile, par la pratique de l’Euthanasie au mieux, ou au pire un suicide: on a bien le droit de mourrir comme les animaux chez le vétérinaire, c’est le moins qu’on puisse nous accorder, lorsqu’on le décide!…. c’est mieux que d’aller en Belgique, ou en Suisse, non ? ils nous ont dépannés, mais la France doit maintenant nous prendre en charge…
Amicalement, si j’ose dire!…
Quel regard doux, juste, touchant et cependant sans concession vous portez sur notre monde ! Puissiez-vous, Monsieur, tout au long de votre route être paré de cette belle sagesse.
L’article est philosophique. J’aurai aimer s’arrêter un peu sur le sujet de SUICIDE.
QUELLE TRISTE FIN POUR DES GENS QUI ON VÉCU POUR LES AUTRES !
mon mari est décédé à 102 ans en douceur, dans son lit. Ma fille et moi nous venions juste d’être avec lui et de lui parler.
Nous avons quitté la chambre quelques petites minutes et quand nous sommes retournées, il n’était plus de ce monde. C’est une grande consolation qu’il soit parti en douceur chez lui dans son environnement qu’il aimait et près de nous.
Monsieur,
très beau texte, le meilleur de ce que j’ai pu entendre à propos de cette disparition.
Avec mes remerciements soyez assuré de ma respectueuse sympathie
Merci cher G. Combris ! Je suis tout à fait d’accord avec vous. La mort doit en effet être démystifiée, c’est un passage obligé vers le repos éternel. J’aimerais avoir une fin de vie comme celle de mon idole Alain Delon (que la terre lui soit légère), qui, comme il l’a si bien dit “à titre posthume”, a eu l’audace de faire ses adieux à ceux qui l’ont aimé. C’est une chance que tout le monde n’a pas.
Il n’est pas question de religions, ni de dogmes mais d’une mise au clair de notre réalité physique et morale:
“Les Lettres du Christ” et la mort, peut ne plus être inquiétante. Il n’est pas nécessaire d’être “croyant” ou de quelque religion que ce soit. A lire, ne serait-ce que par précieuse curiosité intellectuelle. On peut aussi en sortir “bluffé”,
Je vous en souhaite une bonne suite.
merci pour ce beau témoignage de foi en la vie +++ pour Alain Delon et autres humains !
quand on aime quelqu’un on a du mal à accepter la mort même à la suite d une grave maladie
l accompagner c est difficile mais important de le faire pour lui mais aussi pour soi si l être aimé part en paix c est plus facile à continuer à vivre pour celui qui reste
Bonjour,
Je ne suis pas d’accord avec vos propos. La mort d’un être proche et aimé n’est vraiment pas un moment de communion, mais plutôt – permettez moi de vous le dire – une moment de stress, de peine, de tension et une véritable corvée.
La vie n’est déjà pas facile, alors la mort des êtres aimés l’est encore moins.
Je pense aussi que les hommes font tout un pataquès inutile autour de la mort. Lorsqu’on meurt – d’après ce que j’en ai vu – on est seul. Vous pouvez avoir 10 personnes autour de vous qui vous entourent, vous êtes seul lorsque vous mourrez.
A ce sujet, je pense pour ma part que les animaux qui préfèrent le silence et la solitude ont beaucoup à nous apprendre pour tout ce qui concerne la mort. Par ailleurs, mourir dans un hôpital est quelque chose que je ne souhaite à personne, car les hôpitaux sont aseptisés, bruyants, froids, pour ne pas dire inhumains.
Pour ma part, je ne souhaite personne avec moi lorsque je mourrai, je souhaite simplement la nature et le silence.
Et une fois morte, je ne vois vraiment pas l’utilité de toutes ces cérémonies religieuses et funéraires (particulièrement laides pour la partie funéraire), et encore moins que l’on veille mon corps mort qui n’est que mon enveloppe (je trouve cela complètement inutile et déprimant).
Chacun son choix.
Cordialement
La mort n’est pas la fin de tout , lire l’évangile de Jean 5:28,29: « Ne vous étonnez pas de cela parce que tous ceux qui sont dans les tombes entendront la voix du Fils de Dieu et sortiront pour une résurrection sur la terre »
Le Royaume de Dieu est la seule solution et le seul espoir pour l’humanité.
Voit le site JW.Org. Vous y trouverez de nombreux thèmes .
Bonne lecture.
Bonjour, j’ai lu avec beaucoup d’émotion votre message sur la mort. Mes 2 parents sont morts la même année et je leur avais promis que de mon vivant, je leur promettais de ne jamais les mettre dans un mouroir comme les Ehpad. J’ai fait en sorte qu’ils meurent paisiblement dans leur maison. Ils sont morts à 6 mois d’intervalle. le médecin qui est venu constater leur décès m’a dit la même chose pour les deux : “votre père est parti paisiblement” 6 mois après il m’a fait la même réflexion “votre mère est partie paisiblement” car ils avaient tous deux un visage apaisé au moment de leur mort. Cela a un petit peu apaisé mon chagrin et même le prêtre m’ a remercié de tout ce que j’avais fait pour qu’ils puissent “partir” sereinement . je leur parlais ouvertement de leur mort prochaine en les rassurant , que ce n’était qu’un passage vers une autre forme de “vie” que leur âme seraient toujours parmi nous. 15 ans après, il m’arrive souvent de sentir leur présence par une odeur, une pensée qui traverse mon esprit et je sais que ce sont eux qui m’envoient des messages. Je serai seule quand viendra mon tour car je n’ai plus véritablement de famille mais j’espère que le Grand Architecte m’emportera avant de finir comme un légume en hôpital ou autre établissement
Merci pour votre article sur la mort.
Principalement en france nous cachons la mort et nous enterrons nos personnes âgées avant même qu’elles ne meurent en les oubliant, quelle tristesse.
En Italie, nous ramenons les morts à la maison, peu de temps oui, mais suffisamment pour que la famille les entourent. Les amis, les voisins viennent se recueillir et entourer la famille, les nourrir souvent. Ce temps s’appelle tout simplement faire le deuil et permet d’apaiser la douleur et la tristesse.
Je déteste ce monde aseptisé et sans âme.
Mourrir chez soi , oui ..c’est l’idéal , mais c’est un luxe que tout le monde (personnes esules) ne peut pas s’offrir.
Monsieur COMBRIS, voyez à quelle heure je vous écris. Je n’ai pas le choix, je suis très occupée. Mais c’est tellement important, que vous devez savoir. Je venais de lire votre lettre sur la fin de vie. Merci. Je l’ai envoyée à mon beau-frère qui a longtemps accompagné les personnes âgées en soins palliatifs. Avant il était infirmier accoucheur dans la réserve aborigènes en Australie où il a rencontré ma soeur. A leur retour il a travaillé aux soins palliatifs. Avec une grande compassion car ils sont tous deux très pratiquants. J’ai accompagné ma mère comme j’ai pu, après son AVC car je travaillais, l’EHPAD était loin et j’y allais le dimanche en animant un atelier créatif, pour pouvoir lui apporter un peu plus que de la compassion. Puis elle est décédée en 2016. Et j’ai animé des ateliers créatifs dans un autre EHPAD pendant 3 ans avant le COVID. Puis plus rien, sauf votre lettre. Quelques jours après l’avoir lue je voulais vous dire merci de l’avoir écrite. Mais j’ai été rappelée pour remplacer dans cet EHPAD précisément, l’animatrice en vacances pour le mois d’août. Je suis confondue d’émotion car je viens de mettre en application les révélations que vous nous offrez et elles se sont avérées exactes. Déjà c’est dans ma nature. Et puis pendant 10 ans dans les écoles et centres de loisirs, j’ai les bagages et mon savoir faire : peindre sans pinceaux, assembler sans aiguilles, j’ai déguisé des centaines d’enfants chaque année pour le défilé des enfants des 19 centres de loisirs de mon arrondissement, et mes techniques sont compatibles avec le handicap physique et mental. J’ai 78ans et demi, je suis pressée de consigner cet héritage, avant d’être à mon tour indisponible pour toujours. La première semaine : repérage de l’état de mobilité et des ressources cognitives : la tristesse, le désespoir, la dignité : l’heure du change qu’il faut respecter, et quitter l’atelier discrètement, l’humilité : un passé tellement magnifique, qu’on ne peut même pas raconter (difficulté d’élocution) il faut pouvoir amorcer le récit et si par chance vous avez connu ces pays dont il parle, il est heureux d’avoir pu PARTICIPER à ce moment entre résidents. La discrétion : le vécu d’un éminent professeur qui, à table ne dit mot, à quoi bon, il a ses propres difficultés lui aussi et puis, il vaut mieux ne pas entamer des conversations avec des amnésiques, des sourds et des déprimés silencieux. Il faut manger vite, dans cet espace où l’on se retrouve aux tables rondes, où l’on se parle, où l’on se sent un peu comme à la maison. Mais les serveurs et cuisiniers ont un horaire à respecter. Retour à la chambre, devant la télé. NON !
Mon atelier ne sera pas autour de cette grande table, chacun devant son “matériel” pour FAIRE, une oeuvre qui sera forcément ratée, et “si c’est pour décorer l’espace, rien à f…… .” m’a dit une résidente. NON, ces personnes ont besoin d’autre chose, comme vous dites. Mon atelier est devenu “coin salon” confortablement assis devant un guéridon, pour lire des poésies en vieux français, que les gens de bonne famille et ceux plus limités ou plus timides, ont commentées chacun à sa manière, dans un brouhaha de rires. Voilà ! Il faut DONNER et non pas RECEVOIR leurs efforts artistiques, c’est rédhibitoire, ils ne descendront pas de leur chambre. Il faut savoir les faire raconter : leurs enfants, les voyages, les plats préférés, ils doivent se sentir CONCERNES, et non pas obligés de faire de l’art ! Si vous voulez savoir la suite, les résultats, et des détails sur mes ateliers adaptés à l’hémiplégie, Parkinson, et autres pathologies, ce sera pour une prochaine fois. Désolée Monsieur COMBRIS, il était urgent que je fasse savoir quelques détails à propos de cette belle lettre sur la fin de vie qui nous attend. Bien cordialement.
“Avant un jour, de se retrouver pour de bon…” (sic)
Jean 5:28,29 Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes entendront sa voix 29 et sortiront, ceux qui ont fait des choses bonnes, pour une résurrection de vie, et ceux qui ont pratiqué des choses détestables, pour une résurrection de jugement.
Révélation 21:3,4 Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : «Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Et Dieu lui-même sera avec eux. 4 Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu.»
1 Corinthiens 15:26) Et le dernier ennemi, la mort, sera réduit à rien.
Ma grand mère est morte le jour de ses 90 ans , dans son lit au petit matin . La veille je l’avais emmené à sa consultation chez l’ophtalmo, elle était en forme ….en rentrant elle a eu une livraison de fleurs et le lendemain je devais venir la chercher pour fêter ensemble avec notre famille . Elle a eu une belle mort …puis elle a pu rester chez elle jusqu’à l’enterrement . C’est tout ce qu’elle voulait .
Sauf qu’il y a eu quelque chose qui m’a traumatisé ….Le thanatopracteur m’a demandé pour la toilette une bassine ou un seau et une éponge ….quelle insulte et manque de respect pour un mort ….j’aurai tellement aimé qu’il y ai un rituel , un passage dans l’au delà dans la dignité …..je ne m’en suis jamais remise …..