Chers lecteurs,
Le chanteur Francis Lalanne a annoncé récemment avoir guéri d’un cancer sans utiliser de traitement officiel, mais en se soignant « autrement », d’une façon « non agressive ».
Sous-entendu : sans chimiothérapie.
Mais quelle est alors cette thérapie alternative ?
Quand on lui a posé la question, il a refusé d’y répondre. Au motif qu’il serait « interdit d’en parler »
« Je n’ai pas le droit d’en parler parce que ce sont des choses qui ne sont pas autorisées dans notre pays ».
Interdit de parler d’un traitement qui peut sauver une vie ????
Évidemment de tels propos sont choquants.
Et lorsqu’ils viennent d’une personnalité controversée comme Francis Lalanne, il y a d’emblée deux camps qui se forment.
Ceux qui le soutiennent bec et ongles – sans savoir de quel traitement on parle – et ceux qui le clouent au pilori, en disant qu’il pousse d’autres malades à arrêter la chimio – ce qu’il n’a évidemment pas fait.
Alors posons la question plus simplement : Francis Lalanne est-il paranoïaque, en refusant de donner le nom de ce traitement « miracle » ?
Ou y aurait-il réellement de bonnes raisons à ce silence ?
Et là il faut reconnaître que la France, de façon répétée, a organisé une répression contre les traitements alternatifs comme aucun autre pays ne l’a fait !
Et c’est particulièrement vrai pour le cancer.
On se souvient notamment de l’arrestation musclée du professeur Miro Beljanski, dont le traitement naturel du cancer de la prostate avait permis au président Mitterrand de faire un deuxième mandat alors que son propre médecin lui conseillait de renoncer.
Il y a aussi Jean Solomidès, condamné pour « exercice illégal de la médecine » pour avoir inventer les « physiatrons synthétiques », destructeurs naturels des cellules cancéreuses.
Ou encore Loïc Le Ribault, ancien expert en microanalyse auprès de la Cour d’Appel de Bordeaux, rénovateur de la police scientifique française et créateur du Silicium organique G5 efficace contre de nombreuses pathologies, qu’il n’a jamais pu faire agréer en France (mais qui l’est dans le Commonwealth), et qui a été poursuivi par l’Ordre des médecins jusqu’à ce qu’il soit emprisonné.
Un cancer, c’est 120 000 euros !
Il y aurait beaucoup d’autres exemples qui démontrent la même chose : ce n’est pas toujours l’intérêt du patient qui guide les choix thérapeutiques de nos autorités de santé.
Comme le résumait un magazine économique il ya de cela quelques années déjà : « Un cancer, ça peut rapporter 120 000 euros » ! 1
Le bilan, en parallèle, n’est pas franchement enthousiasmant : le nombre de nouveaux cancers a doublé entre 1980 et 2012, et cela malgré 15 milliards dépensés contre le cancer par an dans le cadre des 3 « plans anticancer »2.
Et le plus affligeant est que certains de nos responsables semblent se résoudre à cette situation.
Ainsi, le généticien Axel Kahn, ancien président de la Ligue Nationale contre le Cancer, affirmait avant sa mort qu’« une personne sur deux qui naît aujourd’hui sera au cours de sa vie atteinte d’un cancer »3.
Alors dans ce contexte, les propos de Francis Lalanne méritent peut-être qu’on s’interroge sur l’existence ou non d’autres pistes sérieuses pour lutter contre le cancer.
Et pour cela, j’aimerais à nouveau évoquer avec vous le cas de… la vitamine C administrée à haute dose.
La molécule des dieux !
Je suis un peu obligé d’entrer dans les détails, j’en suis désolé, mais cela a son importance pour monter comment on arrive parfois à écarter des pistes pourtant ultra prometteuses.
Alors en avant !
Dans les années 1970, le chercheur Linus Pauling (prix Nobel de chimie) et le cancérologue écossais Ewan Cameron, ont conduit une étude au cours de laquelle ils donnaient au minimum 10 g de vitamine C par jour à des cancéreux à un stade avancé de la maladie.
D’après les chercheurs, la plupart des malades ont vu leur bien-être s’améliorer, leurs douleurs s’atténuer, tandis que certains marqueurs biochimiques montraient aussi une amélioration. Ils auraient survécu plus longtemps que les autres.
Ces résultats impressionnants ont poussé l’Institut National du Cancer (NCI) américain à lancer 2 études sur le sujet en 1978.
Le problème, c’est que les autorités ont décidé de donner la vitamine C par voie orale (des comprimés à avaler) plutôt qu’en intraveineuse, comme le faisaient Pauling et Cameron.
L’ont-t-elles fait sciemment ou pas ? Est-ce une « simple » erreur ? Impossible de trancher. Mais ce qui est certain, c’est que la vitamine C par intraveineuse est 100 fois plus efficace que des comprimés pour élever le taux de vitamine C dans le sang… et c’est seulement à des doses très élevées que la vitamine C parvient à agir sur les cellules cancéreuses !
Conséquence : les études menées à l’époque par l’Institut National contre le Cancer n’ont pas donné de résultats probants.
Et voilà comment ce traitement prometteur – au minimum pour l’amélioration de la qualité de vie qu’il donne aux patients – a été enterré pendant de longues années. Surtout, cela a eu des conséquences sur la façon dont les médecins ont perçu la vitamine C :
« Les médecins sont en général opposés aux suppléments de vitamine C, et plus généralement aux antioxydants dans le cancer. Ils considèrent qu’ils sont inutiles et qu’ils pourraient même aider les tumeurs à se protéger des médicaments de chimiothérapie qui sont censés les détruire » 4.
Ces deux études initiales conduites avec, au minimum, beaucoup de désinvolture, vont aussi contribuer à rendre inaudibles d’autres résultats beaucoup plus intéressants, y compris lorsque ceux-ci sont mis en avant par l’Institut National du Cancer lui-même !
Ainsi, c’est bien ce même Institut qui rappelle qu’un apport en vitamine C permet de remonter les niveaux de collagènes dans le corps. Or le collagène permet de limiter les infections secondaires du cancer en “murant” les cellules cancéreuses.
C’est encore l’Institut National du Cancer qui reprend une partie des études in vitro publiées et qui ont démontré laboratoire que :
- L’administration de hautes doses de vitamine C réduit la croissance de cellules cancéreuses, notamment pour les cellules cancéreuses des organes suivants : prostate, pancréas, foie, colon.
- La combinaison d’acide ascorbique avec d’autres substances ou thérapies peut être efficace contre certains cancers, notamment l’arsenic trioxyde (cellules cancéreuses ovariennes), l’EGCG (mésothéliome malin), glutathionne et radiothérapie (glioblastome).
In vivo, ces résultats ont été confirmés par des chercheurs français5.
La vitamine C à haute dose est utile pour bloquer la croissance des cancers du pancréas, du foie, des ovaires et dans le cas de mésothéliome malin6.
Des expériences qui sèment le trouble
Une étude, extrêmement bien connue au Mexique (Oasis of Hope Hospital), et curieusement passée sous silence ailleurs, a montré qu’un protocole à base de vitamine C pouvait « avantageusement remplacer une chimiothérapie » !
Des patients à qui on a donné pendant 5 ans des hautes doses de vitamine C ont obtenu des taux de survie trois fois supérieurs à ceux qu’on a constaté pour les patients qui suivaient des thérapies anticancer conventionnelles, avec une proportion qui était 8 fois supérieure pour le cancer du poumon !!
Quelques cas « cliniques » intéressants ont été décrits dans des revues médicales.
Par exemple, Jeanne Drisko de l’université du Kansas a rapporté le cas de deux patientes traitées pour un cancer des ovaires7. En plus des traitements « conventionnels », elles ont toutes les deux reçues des injections de 15 grammes, puis 60 grammes de vitamine C en intraveineuse, en plus d’autres antioxydants (vitamine E et beta-carotène).
Dans les deux cas, on ne trouvait plus de trace de cancer après quelques mois.
Deux autres cas cliniques ont été décrits par des chercheurs canadiens8.Il s’agit d’un homme de 49 ans atteint de cancer de la vessie ayant refusé la chimiothérapie (mais pas la chirurgie), et d’une patiente de 66 ans atteinte d’un lymphome, qui a refusé également la chimiothérapie après 5 semaines de rayons.
Dans les deux cas, ils ont été traités par des perfusions de vitamine C à haute dose, en plus d’un nombre important de compléments alimentaires.
Et tous les deux étaient, dix ans après le diagnostic, toujours en bonne santé.
Évidemment, il ne s’agit pas de recommander de renoncer aux traitements médicaux pour « tout miser sur la vitamine C à haute dose », mais lorsqu’une approche semble pouvoir ouvrir des portes, la moindre des choses serait d’aller au bout de l’analyse.
Pour expliquer pourquoi, dans ces conditions, les médecins n’utilisaient pas plus le formidable pouvoir de la vitamine C, Linus Pauling répondait en haussant les épaules :
« L’industrie pharmaceutique pèse de tout son poids auprès des médecins pour qu’ils se détournent des compléments naturels au profit des médicaments qui ont des marges considérables. »
Fantasme ?… Ce n’est pas ce qui ressort de l’analyse des « Pharma papers », une grande enquête sur les coulisses des laboratoires pharmaceutiques publiée en décembre 20189.
Les spécialistes du cancer, notamment les oncologues, sont les médecins les plus choyés par l’industrie pharmaceutique en termes de gratifications (repas, transport, hébergement lors des colloques…) ou de contrats (formations, animations de conférences, signatures d’articles scientifiques…).
En moyenne, un laboratoire a dépensé pour chaque oncologue (option onco-hématologie) 70 300 euros en six ans (soit 11 717 euros par an, ou 976 euros par mois), selon les données issues de la base de données EurosForDocs…
Alors je ne veux pas me prononcer sur le traitement de Francis Lalanne, mais ses propos ont au moins le mérite de rappeler qu’il existe aussi des sentiers intéressants qui contournent l’autoroute à péage qu’est trop souvent la médecine officielle.
Merci,
G Combris
Sources :
1 https://www.challenges.fr/entreprise/sante/medecins-du-monde-en-lutte-contre-les-profits-de-l-industrie-pharmaceutique_14279
2 http://www.ameli.fr/fileadmin/user_upload/documents/cnamts_rapport_charges_produits_2016.pdf
3 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/un-enfant-sur-deux-ne-recemment-sera-dans-sa-vie-atteint-du-cancer-predit-axel-kahn_3494827.html
4 D’Andrea GM. Use of antioxidants during chemotherapy and radiotherapy should be avoided. CA Cancer J Clin. 2005 Sep-Oct;55(5):319-21.
5 Antiproliferative effect of ascorbic acid is associated with the inhibition of genes necessary to cell cycle progression, S. Belin et all, NCBI, 2009
6 Institut de Protection de la Santé Naturelle, op.cit.
7 The use of antioxidants with first-line chemotherapy in two cases of ovarian cancer, JA Drisko et all, NCBI, 2003
8 Intravenously administered vitamin C as cancer therapy: three cases, SJ. Padayatty et all, NCBI, 2006
9 https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/