Chers lecteurs,
J’imagine que ce que vous venez de lire a attisé votre curiosité.
Vous avez mordu.
Quelques lignes encore pour vous persuader que la suite est intéressante, et normalement vous devriez faire ce que je vous demande.
Peut-être acheter un produit, placer un bulletin de vote plutôt qu’un autre dans une urne, faire un don…
Peut-être mettre un masque ou vous faire vacciner ?
Et le mieux ? Vous me direz certainement MERCI, car j’aurai créé une « séquence » si convaincante que ce que JE vous aurai demandé de faire dans MON intérêt VOUS apparaîtra comme la meilleure solution possible pour VOUS !
Y compris s’il s’agit d’aller faire trouer la peau dans un conflit où vous n’avez en réalité strictement rien à voir.
Démonstration.
La vérité ne compte pas
Depuis des semaines, on entend en effet une petite musique sur la volonté supposée de la Russie de « tester » l’Occident, l’Europe en particulier, pour voir si elle réagirait sérieusement en cas d’invasion.
Dans les médias, on parle de drones russes qui survoleraient à répétition des pays alliés ; il y a aussi eu ces informations sur l’avion de la présidente Von der Lyen dont les moyens de communication auraient été brouillés par les Russes au cours d’un vol au-dessus de la Bulgarie…
Tout cela est-il vrai ou pas ? La menace russe est-elle réelle ou fantasmée ? En réalité, peu importe. L’objectif des gouvernements européens (Français notamment) est de créer un bruit de fond. De crédibiliser cette menace en la répétant, encore et toujours.
« Un mensonge répété dix fois reste un mensonge. Répété dix mille fois, il devient une vérité » disait le responsable de la propagande nazie Joseph Goebbels.
On a donc une menace installée dans l’esprit des gens.
Et puis ensuite, on passe la seconde : voilà le chef d’état-major de l’Armée Française qui vient expliquer devant l’Assemblée Nationale que « l’Armée Française doit être prête à un choc dans trois, quatre ans, face à la Russie ! »
Que Poutine est « tenté de poursuivre la guerre sur notre continent ! »

Au même moment, c’est son subordonné le plus proche, le chef d’état-major de l’Armée de Terre, le général Pierre Schill, qui débarque carrément en tenue de combat à la matinale de RTL pour enfoncer le clou :

WOW. On avait cru qu’on avait trois ans devant nous, erreur ! En fait c’est pour tout de suite !!!
Mais pour que le niveau de stress reste acceptable, le militaire ajoute aussitôt que « le futur n’est pas écrit ».
Évidemment, tout le monde comprend que ces grands stratèges cherchent avec ces manœuvres à obtenir des crédits supplémentaires pour la défense.
Mais jusqu’où tout cela peut-il nous conduire ? Mystère.
Et qu’est-ce que cela augure pour nos libertés ?
Y aura-t-il réellement une guerre contre la Russie ? Ou cette menace est-elle utilisée comme leurre pour nous faire avaler…autre chose ???
Difficile de répondre à ces questions houleuses, mais j’aimerais vous proposer quelques réflexions.
Et même si les sujets ne sont pas immédiatement liés, je voudrais faire un détour par la période covid, car elle a servi de laboratoire pour des projets de privation de liberté terrifiants.
Le problème est qu’on a déjà tout accepté
Saviez-vous qu’un rapport de plusieurs sénateurs a proposé la saisie des comptes en banque, la désactivation du pass navigo, des amendes automatiques ou encore l’envoi d’un sms automatique en cas d’éloignement du domicile (donc la géolocalisation permanente du citoyen par l’Etat) !!!
Ces dispositions n’ont pas été adoptées, mais pour le chercheur Cyrille Dalmont, il est évident que la crise du Covid a été « un laboratoire grandeur nature sur l’acceptabilité par les populations des restrictions massives de libertés »1.
Et pardon, mais nous avons TOUT accepté !!
Nous avons renoncé à notre la liberté de circulation – avec les confinements, les couvre-feux, les attestations et le pass sanitaire.
La liberté d’expression a été piétinée, avec des censures évidentes dès qu’on osait remettre en question la dangerosité de la pandémie ou du virus, de l’action du gouvernement pour lutter contre la pandémie, ou encore des priorités en matière de vaccination.
L’apparition de la plateforme gouvernementale « Désinfox Coronavirus », supprimée sous la pression politique et médiatique, illustre parfaitement le principe de la censure préalable.
Officiellement présentée comme un outil de « fact-checking », elle visait en réalité à filtrer et marginaliser toute information ne correspondant pas aux communiqués gouvernementaux sur la pandémie.
Les grandes plateformes numériques comme Facebook ou Youtube ont reconnu avoir subi des pressions gouvernementales forte pour supprimer ou déréférencer des contenus jugés contraires à la communication officielle sur la pandémie, en France comme ailleurs.
De nombreux articles, vidéos et publications ont été soit effacés, soit signalés comme « suspects », parfois sans AUCUNE justification scientifique.
La discipline, voilà le véritable objectif !
Plus largement, poursuit Cyrille Dalmont, « la crise sanitaire a été marquée par des expérimentations inquiétantes de surveillance numérique des citoyens ».
Par exemple, les autorités ont envisagé, et même testé, des dispositifs technologiques permettant de détecter les regroupements interdits dans les appartements, notamment via la surveillance des flux de téléphonie mobile.
Chaque citoyen était incité à contrôler son prochain, voire à le dénoncer.
S’agissant de la contestation légale, elle a été un échec puisque les juges administratifs et constitutionnels sont venus valider l’ensemble des mesures du Gouvernement en se fondant sur des notions aussi floues que celles de “droit à la vie” et de “droit à la santé”.
C’est plutôt une résistance illégale qui s’est organisée avec plus de succès : faux passes, piratage de QR Code, restaurants “clandestins”, etc.
Tout ça, rappelons-le, alors que les chiffres disponibles dès 2021 nous montraient que 93 % des victimes du coronavirus en France avaient plus de 65 ans, que parmi elles 65 % avaient un facteur de comorbidité.
Et qu’en dessous de 40 ans, sans facteur de comorbidité, le risque de mourir du coronavirus était quasi inexistant.
Au vu de ces statistiques, il est évident que de trop nombreuses des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre le virus étaient disproportionnées, illégitimes voire absurdes.
A quoi bon interdire l’accès aux plages (où à les désinfecter comme l’a fait le maire de Cannes ?), aux forêts, à la rue en pleine nuit ?
Le Gouvernement savait pertinemment que ces restrictions étaient inefficaces comme l’a admis Roxana Maracineanu, ministre des sports en septembre 2020 en déclarant : « Les décisions, aujourd’hui, ne sont pas prises en fonction d’une réalité qui serait celle de la circulation du virus, mais pour dire qu’il faut continuer à être disciplinés comme vous l’êtes »
Continuer à nous discipliner : voilà le véritable objectif !!
Aujourd’hui le covid est terminé.
Alors il leur faut autre chose, une autre « séquence » pour imposer de nouvelles restrictions : monnaie numérique, pass vaccinal permanent, reconnaissance faciale, etc.
Les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté !
Et une règle se vérifie toujours : les exceptions consenties dans des circonstances exceptionnelles finissent toujours par s’étendre aux circonstances ordinaires.
Nous en avons eu un aperçu lors des Jeux olympiques, avec le retour des QR codes et des autorisations préalables pour circuler dans certains quartiers de Paris. Ce qui était présenté comme une nécessité ponctuelle devient ainsi un mode de gestion standardisé.
Aujourd’hui, personne ne sait exactement ce qu’est devenu cet outil, où ont stockées les données, ni s’il sera réutilisé pour une éventuelle autre crise.
Une crise climatique pourrait entraîner la création d’un pass écologique ou d’un pass carbone pour réguler les déplacements.
« Des restrictions concernant l’énergie pourraient être déployées. En 2022, au début de la crise ukrainienne, des propositions ont été faites au Parlement pour limiter directement la consommation des ménages via leurs compteurs connectés. Bien que ces idées n’aient pas été mises en œuvre, elles ont été sérieusement envisagées » explique Cyrille Dalmont.
Enfin, l’identité numérique européenne, qui est en train de se déployer dans tous les pays membres de l’Union européenne, pourrait également être liée à un système de traçage numérique des citoyens via leurs documents d’identité et leurs smartphones.
Quelle sera la prochaine étape ?
Rien en tout cas n’indique que la liberté sera la direction suivie. « L’Etat s’est habitué à gouverner par la restriction et le peuple s’y est accoutumé » résume l’avocat Thibault Mercier.
L’armée veut le monopole des Fake news !
Aujourd’hui, sous couvert de menace russe, les militaires comme le général Schill réclament même un contrôle sur l’opinion publique. Le monopole des « fake news » si on ose dire.
« L’armée, dit-il, joue un rôle crucial dans le domaine de l’information !!! »
Voilà peut-être pourquoi ils nous mettent la menace russe dans la tête.
Pour que l’on puisse pousser un « ouf » de soulagement quand ils nous diront que la guerre n’aura pas lieu, et que toutes les libertés qui auront été rognées au passage ne paraîtront pas grand-chose comme rançon pour la paix.
Au fond, tout cela se résume en une seule question : voulons-nous encore payer le prix de la liberté ?
Ou sommes-nous si engourdis dans nos sociétés de confort, que nous préférons la soumission volontaire ?
Les mois prochains devraient nous donner la réponse.
Santé !
Combris
Sources :
[1] https://institut-thomas-more.org/2025/03/19/covid-5-ans-apres-%C2%B7-qui-a-tire-le-bilan-des-vertigineuses-atteintes-aux-libertes-publiques/
 
						 
							