Voyez-vous cet ÉLÉPHANT DANS LA PIÈCE ???
Bonjour !
Tante Bernadette boit gentiment son thé, Oncle Bernard regarde distraitement son mobile.
À table, le reste de la famille finit de discuter, tout est tranquille, c’est dimanche, on prend son temps… Ce qui fait que personne ne remarque…
…qu’il y a UN ÉLÉPHANT DANS LA PIÈCE !!!
Eh bien voilà, en à peine exagéré, ce qui se passe en ce moment même avec les « super-molécules ».
Ces pépites naturelles qui sont sous nos yeux, là, faciles à utiliser, capables de soulager la douleur comme aucune autre substance, capables aussi de soigner des pathologies gravissimes (rhumatismes articulaires aigus, Alzheimer, pour ne citer qu’elles)
… mais on regarde ailleurs !!
C’est ce que j’ai découvert la semaine dernière en animant une émission avec le Dr Vincent Reliquet, qui nous a révélé des histoires exceptionnelles sur la puissance de ces super-molécules.
Je ne vais pas refaire toute l’émission, mais je voudrais que vous entendiez parler une fois au moins du palmitoyléthanolamide, alias PEA.
Découvert en 1957 dans le jaune d’œuf, le PEA est un dérivé d’acide gras présent dans les organismes vivants : humains, animaux et plantes compris.
Notre corps en produit naturellement en situation de stress, de douleur ou d’inflammation. Mais pas suffisamment, d’autant que sa production diminue avec l’âge.
Depuis sa découverte, des milliers d’études soulignent ses capacités exceptionnelles. Et pourtant, il est encore largement méconnu du grand public mais aussi des professionnels de santé !
Alors que ses potentiels antivieillissement à la fois sur le corps et le cerveau sont exceptionnels !
Un bouclier naturel contre l’inflammation chronique
Vous savez déjà l’inflammation est l’un des moteurs silencieux du vieillissement ?
Appelé inflammaging par les scientifiques, ce processus accélère les maladies liées à l’âge, comme les troubles neurodégénératifs, les maladies cardiovasculaires et même certains cancers.
Le PEA va agir comme un véritable pacificateur en modulant l’activité des mastocytes (les cellules responsables de nombreuses réactions inflammatoires) et en bloquant les enzymes impliquées dans les cascades inflammatoires.
Ainsi, en inhibant la production des composés pro-inflammatoires dans les cellules, il exerce une action directe sur certaines cellules immunitaires, les empêchant de libérer des substances qui contribuent à l’inflammation et à la douleur.
D’autres mécanismes d’action ont également été découverts récemment, montrant que le PEA est en réalité un messager cellulaire qui « coordonne » plusieurs mécanismes naturels dont notre organisme dispose, afin de contrôler la perception de la douleur.
Dans une méta-analyse réalisée sur près de 1500 patients, la prise de PEA contribue à une diminution significative de la douleur chronique.1
D’autre part, le vieillissement cérébral est souvent marqué par une perte progressive de neurones et une accumulation de déchets cellulaires toxiques.
PEA et… Alzheimer ?
Le PEA, grâce à ses propriétés neuroprotectrices – il possède la capacité de traverser la barrière hématoencéphalique -, intervient pour protéger les cellules nerveuses.
Rien que sur le site de la bibliothèque nationale des États-Unis, la plus grande base d’articles scientifiques au monde…
… 423 articles prouvent son efficacité contre Alzheimer !!!
- Le PEA supprime jusqu’à 40% des plaques amyloïdes !!2 Ces plaques sont supposées être les grandes responsables de la maladie d’Alzheimer : elles accélèrent le déclin cognitif et grignotent vos neurones…
- Une étude a montré que les souris traitées avec la PEA avaient 30% moins de stress oxydatif sur leurs neurones et 25% moins de cellules mortes;3
- Et la PEA élimine des protéines inflammatoires comme le TNF-α de 35% et l’IL-1β de 25%4. Autrement dit : cette molécule éteint le feu qui dévore votre cerveau grâce à son effet anti-inflammatoire ;
Ce n’est quand même pas tout à fait rien pour une molécule que personne, ou presque, ne connaît.
Comment intégrer le PEA dans votre quotidien ?
Le PEA est disponible sous forme de complément alimentaire.
Les doses recommandées varient généralement entre 300 et 1200 mg par jour, réparties en deux prises, matin et soir, en prise de 2 à 3 mois.
Toutefois, les produits de PEA sont nombreux, et tous ne se valent pas ! Leur solubilité et leur biodisponibilité peuvent être largement différentes.
Les PEA Levagen et Levagen + ont été évalués dans de nombreuses études cliniques et validés.
Voici une idée d’intégration dans votre quotidien :
- Pour réduire l’inflammation : Combiner le PEA avec de la quercétine ou des acides boswéliques pour une synergie anti-inflammatoire. (PEA CALM dosé à 400 mg).
- Pour protéger le cerveau : Associez le PEA à des antioxydants comme le resvératrol ou le thé vert, qui soutiennent également la santé neuronale.
Alors, certes, le PEA n’est pas non plus une potion magique. Mais enfin je trouve assez dommage que trop peu de gens – y compris des thérapeutes – n’en mesurent le potentiel.
Au moins, maintenant, vous le voyez, l’éléphant dans la pièce !!
Gabriel Combris
Sources :
[1] Paladini, Antonella, Mariella Fusco, Teresa Cenacchi, Carlo Schievano, Alba Piroli, et Giustino Varrassi. « Palmitoylethanolamide, a Special Food for Medical Purposes, in the Treatment of Chronic Pain: A Pooled Data Meta-Analysis ». Pain Physician 19, no 2 (février 2016)
[2] Artamonov, M., O. Zhukov, I. Shuba, L. Storozhuk, T. Khmel, V. Klimashevsky, A. Mikosha, et N. Gula. « Incorporation of Labelled N-Acylethanolamine (NAE) into Rat Brain Regions in vivo and Adaptive Properties of Saturated NAE under x-Ray Irradiation ». Ukrains’kyi Biokhimichnyi Zhurnal (1999 ) 77, no 6 (2005)
[3] PEA, la panacée nutraceutique, Fabien Piasco, aux Editions Medicatrix
[4] PEA CALM, NaturaMediactrix (site web)