Chère lectrice, cher lecteur,

Par quel mystère certains malades déjouent le diagnostic qu’on leur impose ?

On leur explique que leur cancer les condamne, qu’il n’y a « plus rien à faire », que c’est une « question de semaines ou de mois », …

Mais ils guérissent, sans que personne ne sache pourquoi.

Une contradiction face à laquelle la médecine officielle reste muette, mais qui intéresse des chercheurs qui travaillent sur la puissance du lien corps/esprit, comme le docteur Deepak Choprah, endocrinologue de réputation mondiale :

« Alors que l’enseignement médical démontre qu’un germe A, responsable d’une maladie B, doit être traité par un médicament C, la nature pense elle que c’est seulement là UNE option parmi d’autres. »1

Ainsi, les malades semblent en effet capables de participer au traitement de leur maladie, et même de contrôler son cours.

Comment ?

Tout ce qui paraît simple et définitif dans un tableau de probabilité n’a en réalité plus la moindre valeur lorsque le malade décide de devenir le véritable acteur de sa guérison.

Vous vous souvenez de l’histoire du professeur Simonton, radiologue à l’Université du Texas, qui vit arriver un jour un patient de 61 ans atteint d’un cancer de la gorge.

La maladie était très avancée, et le diagnostic, sans pitié : les médecins donnaient 5 % de chances de survie à ce malade.

En désespoir de cause, Le Pr. Simonton suggéra que le patient complète son traitement par le biais de la visualisation, technique qui consiste à se représenter mentalement une situation, une émotion ou une sensation, par exemple.

On apprit au malade à visualiser son cancer de la façon la plus imagée possible.

L’image qui lui a sauvé la vie…deux fois !

Il se mit également à visualiser son système immunitaire, et notamment la façon dont les globules blancs attaquaient les cellules cancéreuses pour les détruire.

« L’homme dit qu’il imaginait ses cellules immunitaires comme une tourmente de particules blanches recouvrant la tumeur, telle la neige ensevelissant un rocher noir. Son médecin le renvoya chez lui en lui demandant de répéter cette visualisation à intervalles réguliers durant la journée. »

Ce qu’il fit.

Une semaine plus tard, la tumeur avait régressé. Deux mois plus tard, elle avait disparu !

Malgré l’absence d’explication que pouvait fournir la science, le patient admis sa guérison sans être spécialement étonné. Ce qu’il avait vu en image était arrivé le plus simplement du monde. Le plus logiquement, même : la maladie avait été engloutie par les cellules de défense du corps. Comme le rocher noir avait été englouti par la neige.

Ce mécanisme lui parût même si logique que quelque temps plus tard, il revint voir le Dr Simonton en lui expliquant que l’arthrite dont il souffrait l’empêchait de pratiquer son activité favorite : la pêche en rivière.

Ne pouvait-il pas aussi s’en débarrasser avec la visualisation ?

En réalité, notre malade n’était pas venu demander une réponse à cette question.

Il avait déjà commencé à le faire. Et quelques semaines plus tard, son arthrite AUSSI avait disparu.

Il n’y eut pas de rechute pour aucune de ces deux maladies pendant les six années où il continua à consulter le Dr. Simonton !

Hypothèses

Évidemment, on aimerait comprendre ce fantastique mécanisme pour mieux le dupliquer.

Mais il faut, à ce stade, se contenter d’hypothèses.

Comme celle du docteur Epstein, médecin et psychiatre au Medical Center de New York qui a beaucoup travaillé sur les techniques de rêve éveillé2, et pour qui les images mentales sont un levier puissant pour « corriger des émotions et des croyances négatives ancrées qui déséquilibrent notre psychisme, notre biologie et au final notre corps ».

En travaillant « la terre » de notre esprit par la visualisation, nous retirons ainsi « les mauvaises herbes » et ensemençons les bonnes graines de l’espérance.

Et l’on sait aujourd’hui, grâce aux études réalisées en psycho-neuro-immunologie, que l’espoir est un puissant agent stimulant de nos défenses naturelles.

Voilà qui montre à quel point la médecine fait fausse route lorsqu’elle prétend que la matière est indépendante…de l’esprit.

Tout est lié, entremêlé : corps et âme, matière et énergie, visible et invisible.

Oui, les idées, les émotions, les vibrations qui nous traversent peuvent nous rendre malades ou nous soigner. Comme notre histoire, notre rapport aux autres, au ciel, au « cosmos ».

Et cela, les personnes qui connaissent des rémissions exceptionnelles l’ont compris, elles qui ont expérimenté la puissance du « tout ».

Et je crois qu’il est temps pour chacun de mesurer ce que cela peut changer pour lui.

Santé

G Combris


Sources :

Dr Deepak Chopra, Le corps Quantique, éditions J’ai Lu.

Mis au point par un clinicien Français, Robert Désoille dans les années 30, le rêve éveillé est une méthode thérapeutique assimilée à l’hypnose. A partir d’une image donnée, le patient va imaginer des scènes et sera guidé par le thérapeute grâce à une association d’images. Cette technique a pour but d’aider le patient à se libérer de conflits refoulés qui entravent sa capacité de changement.