Chers amis,

Des forêts rasées pour construire des parkings, des rivières qui puent et débordent de plastique, des oiseaux qui ne chantent plus parce qu’on leur a volé le ciel…

Aujourd’hui les enfants des villes ne font plus la différence entre une carotte et poireau, et qui parmi les adultes sait reconnaître une simple fleur sauvage ?

Nous grandissons sans lever les yeux au ciel. Le silence cosmique et la profondeur de l’univers nous échappent, remplacés par l’éclairage artificielle des insignes publicitaires et des écrans.

Lentement, mais sûrement, l’humanité a défait son lien originel avec la nature et ce divorce ne se fait pas à l’amiable – et loin de là !

Notre corps et notre esprit tout entiers réclame inconsciemment cette partie de nous qu’on s’est amputée : le vert, l’air pur, le silence naturel, les énergies vitales.

Et puis, il y a ce vide existentiel encore plus redoutable : l’homme moderne, coupé de la nature, est un être fait d’angoisses.

Pendant que nous souffrons, pour beaucoup sans même savoir pourquoi, nous « scrollons » sur nos téléphones des vidéos de forêts tropicales, hypnotisés par ce que nous avons perdu.

Et puis …

« MAIS STOP, COMBRIS,

TA G…..A LA FIN  !!!!

CA SUFFIT ! »

Oui pardon, c’est vrai, c’est horripilant la litanie du désastre, vous avez raison j’arrête !

Ce que je veux dire, c’est que la reconnexion avec la nature, avec le « cosmos », est probablement l’un des enjeux majeurs de nos vies.

Même si je sais qu’on n’en parle pas au 20h de TF1, la réponse à bien des angoisses de notre monde est là sous nos yeux, si on prend la peine de regarder.

La preuve avec cette histoire que vous connaissez. Plus exactement que vous croyez connaître.

Car elle comporte une dimension secrète.

26 avril, 1h23 du matin

Le 26 avril 1986, à 1 h 23 du matin, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose.

La déflagration crache dans le ciel une quantité phénoménale de particules radioactives, l’équivalent de plusieurs bombes atomiques.

Dans les heures qui suivent, on croit que la vie vient de disparaître en Ukraine du Nord.

Les pins de la forêt voisine rougissent et se dessèchent en quelques jours, au point que l’endroit sera surnommé la « forêt rousse ».
Les animaux meurent par centaines.
Les habitants des villages alentours sont évacués à la hâte, laissant derrière eux maisons, routes, écoles, tout un monde figé. On parle alors de “zone interdite”, condamnée pour des siècles.
Et pourtant, un autre récit commence à s’écrire en parallèle.

Ce que fait la nature sans qu’on s’en aperçoive

Lentement, silencieusement, la nature se remet au travail.

Là où l’Homme a disparu, la vie sauvage reprend possession du territoire.

Les bouleaux et les peupliers percent le béton des immeubles abandonnés.

Les herbes folles envahissent les rues, effaçant l’asphalte. Les loups gris, libérés de la chasse, multiplient leurs meutes.

Des élans massifs arpentent les clairières radioactives.

Les chevaux de Przewalski, une espèce menacée ailleurs, trouvent ici un refuge inattendu. Même les oiseaux rares, comme la cigogne noire ou l’aigle tacheté, nichent dans la zone désertée.

Plus surprenant encore : la radioactivité, au lieu d’anéantir, a forcé l’adaptation.

Des chercheurs ont découvert des champignons capables d’utiliser la radiation comme source d’énergie, grâce à une sorte de “mélanine nucléaire” !!

Certaines plantes, elles, ont modifié leur métabolisme pour résister aux sols contaminés.

La vie a trouvé le moyen de continuer !!

Alors, à la question : “Quelle est la seule chose qui puisse résister à la radioactivité ?”, la réponse est claire. Ni le béton, qui se fissure. Ni la technologie, qui rouille. Ni l’Homme, qui a fui.

Ce qui résiste, c’est la nature.

Elle ne fait pas disparaître la catastrophe, mais elle la dépasse.

Elle absorbe, contourne, invente de nouvelles stratégies.

En voyant à l’œuvre une telle « force de régénération », comment passer à côté du potentiel de guérison immense qu’elle possède ?

Puisque la nature est capable de se reconstruire après un cataclysme nucléaire, elle porte aussi en elle les clés pour régénérer notre santé.

Et il est bien là le message de Tchernobyl : la même puissance qui a reverdi les ruines de l’enfer peut rétablir l’équilibre dans nos corps.

Alors rien n’est désespéré, rien n’est perdu à celui se lance sur le chemin de cette reconnexion.

Il n’y a pas d’âge, pas de condition pour faire le premier pas.

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