Chère lectrice, cher lecteur,

Le Dr Jean-Jacques Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur, raconte dans son livre « 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà »1 une étonnante histoire de télépathie qui lui est arrivée.

C’était une nuit, dans les années 1980. Le Dr Charbonnier intervient alors avec le SAMU après un accident de voiture.

Sur la chaussée, deux corps sont recouverts d’un drap blanc.

Pour eux, il n’y a plus rien à faire. Mais dans la voiture, un jeune homme respire encore. Pour quelques minutes…jusqu’à ce que, à son tour, la mort le prenne.

A cet instant, agenouillé dans le froid, le docteur Charbonnier perçoit « comme un souffle s’échapper du haut du crâne du jeune homme » !

Ce souffle, telle une « présence vivante et joyeuse », vient lui frôler la joue.

Cela ne dure que quelques secondes, mais ces secondes, comme il l’explique, ont changé la vie du Docteur Charbonnier2.

« Cette nuit-là, après l’intervention, j’ai été ébranlé par une évidence : nous sommes un esprit dans un corps. Et ce dont j’ai été convaincu, c’est d’avoir été témoin de ce moment charnière où l’esprit quitte le corps pour la mort. »

« A l’époque, je n’étais pas particulièrement croyant. J’avais une éducation catholique, mais comme beaucoup de mes confrères, j’étais un peu schizophrénique. »

« Quand j’avais ma blouse blanche, je pensais que la vie se terminait lorsque le corps cesser de fonctionner. Puis quand j’enlevais ma blouse, je retrouvais la possibilité d’une promesse lointaine de vie après la mort, mais sans grande conviction. »

« Ce soir-là, quand je suis rentré chez moi, j’ai dit à ma femme : « je veux étudier la réanimation » (j’étais sur le point de devenir généraliste !) et j’ai finalement passé le concours de médecin réanimateur à Paris. »

En côtoyant la mort au quotidien, il commence alors à recueillir des témoignages de personnes qui disaient avoir des souvenirs de « l’au-delà » après un arrêt cardiaque.

Un phénomène plus fréquent qu’on ne le croit, puisqu’une étude datant de 2001 a révélé que 18% des personnes ayant fait un arrêt cardiaque font une « expérience de mort imminente » ! [3]

Mais au terme de mort « imminente », le dr Charbonnier préfère celui « d’expérience de mort provisoire ». Pourquoi ? Parce que toutes ces personnes connaissent un état de mort cérébrale provisoire ! Ils n’approchent pas la mort : ils en reviennent !

Ce qui est étonnant est que ces récits ont tous des points communs : la sensation de « sortir de son corps » et l’expérience d’une forme de conscience où l’espace et le temps n’existent plus.

Les « expérienceurs », comme les appelle le docteur Charbonnier, affirment aussi avoir la sensation de « flotter » au plafond, et de voir leur corps en contre-bas.

« Ils captent par télépathie les pensées et les émotions du personnel présent dans la pièce, entendent des bribes de discussions dans des pièces voisines, ou voient le détail très précis d’objets. Ensuite, ils passent dans une sorte de tunnel au bout duquel ils rencontrent une « lumière », qu’ils ne parviennent pas à décrire. L’Amour qu’ils ressentent à ce moment-là est ineffable. »

« Là quelqu’un — une entité, un ange, un proche décédé les accueille avec une infinie bienveillance. Ils font ensuite une « revue de vie » où ils ressentent tout le mal et le bien qu’ils ont fait aux autres, « comme s’ils se l’étaient fait à eux-mêmes ».

« Puis c’est le moment de revenir car « leur heure n’est pas encore venue » leur dit-on. Ils réintègrent leur corps dans la douleur, comme une main qui se glisserait dans un gant trop étroit. Ils se réveillent tous bouleversés par cette expérience que la plupart qualifient comme étant la plus importante de leur vie… »

Pourtant, malgré les milliers de témoignages, le fait de revenir de la mort reste difficile à croire …

« Notre héritage culturel nous répète depuis des générations qu’on « ne revient pas de la mort. Du coup, la plupart des médecins confrontés à ce types de témoignages évacuent d’emblée cette possibilité. »

« Pourtant, la médecine a montré que dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque, on a un électroencéphalogramme plat. »

« Dans les unités de réanimation et de soins intensifs, en conditions de surveillance optimales, il y un a délai minimum deux minutes pour faire repartir un coeur à l’arrêt.

Cette durée est incompressible : c’est le temps nécessaire pour que le personnel arrive, effectue le massage cardiaque, injecte l’adrénaline, etc. De fait, les gens sont la plupart du temps déjà morts quand le personnel arrive.Alors vous pensez bien que les coeurs réanimés sur la voie publique après un accident, ça fait belle lurette que les quinze secondes sont dépassées ! »

« Les médecins, eux, parlent d’hallucinations, d’images « pré-enregistrées » pour expliquer les visions des expérienceurs, mais ça n’est pas convaincant ! » 

« Vous pouvez stimuler n’importe quelle zone du cerveau — le gyrus angulaire droit, le lobe occipital, les récepteurs morphiniques du cerveau — : cela n’explique pas que les expérienceurs rapportent le contenu précis de discussions qui ont eu lieu au moment où leur cerveau était hors d’usage, ni qu’ils soient capables de décrire une scène ayant lieu au même moment dans un appartement à des kilomètres de là ! »

« Et lorsque on vérifie, les témoignages concordent ! Il faut se rendre à l’évidence : ces personnes ont capté quelque-chose alors que leur cerveau était mort ! »

Et il faut voir aussi les conséquences de cette expérience sur la vie des gens qui l’ont vécue ! 

Ils sont transformés, changent de vie, se détachent des valeurs matérielles. Aider et aimer les autres devient leur principal moteur dans l’existence :

« Souvent, leurs amis ne les reconnaissent plus. Ils vont avoir besoin d’exprimer un talent artistique, et de développer leur intuition, leurs capacités médiumniques ou télépathiques. C’est une révolution tellement radicale de leur vie que dans les six ans qui suivent l’expérience, il y a 60 % de divorces ! »

« Et cette conviction qu’une forme de vie dans « l’au-delà » a un impact sur leur santé ! Ils se portent mieux, tombent moins malade, sont moins stressés et ont une espérance de vie plus longue. »

« Ce qui est confirmé dans une étude de l’université de Princeton : la foi dans une vie après la mort augmente l’espérance de vie parce qu’elle réduit le stress lié à l’angoisse de la peur de mourir ! Et c’est tout le système immunitaire qui en bénéficie » !

L’expérience de la mort, source de vie nouvelle !

Voilà un paradoxe incroyable, et la preuve une nouvelle fois que les frontières qui paraissent les plus immuables, comme celle que nous avons l’habitude de tracer entre la vie et la mort, recèlent encore de profonds mystères.

Dépasser les frontières, accepter que des flux, des informations, des énergies circulent sans que nous les percevions au premier abord…et qu’elles peuvent nous soigner !

Les preuves que de tels phénomènes existent sont là, il suffit de les regarder. La médecine officielle préfère fermer les yeux pour l’instant le regard.

Mais à un moment donné, elle sera bien obligée d’expliquer…l’inexplicable !

Santé !

Gabriel Combris

Sources : 

1. Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà, Editions J’ai Lu.

2. Interview pour la revue Santé Corps Esprit

3VAN LOMMEL P., VAN WEES R., MEYERS V., ELFFERICH I. (2001), Near-death experience in survivors of cardiac arrest: a prospective study in Netherlands, Lancet, 358: 2039-45.

http://profezie3m.altervista. org/archivio/TheLancet_NDE.htm